Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent.
Un entretien avec David Le breton, professeur de sociologie à l'Université de Strasbourg et membre de l'Institut de France. Animé par Françoise Puig, éducatrice spécialisée, directrice de l'établissement pour adolescents et membre d'Anthéa.
"Les conduites à risque sont pour les jeunes générations en détresse, une forme de résistance. Ce sont des tentatives de vivre et non des tentatives de suicide. Ce sont des appels à vivre, des actes de passage, rarement des pathologies, ce sont des anthropo-logiques. Ce sont des jeunes qui ont besoin de passeurs, de compagnons de route, d'éducateurs qui leur donne envie de grandir."
Autour de 18 mois, l'enfant entre dans un phase d'opposition, la période du "non". Ce "non" est perçu comme provocateur ou agressif. Dans cette période, la tâche des parents est d'offrir un cadre de limites structurantes et un soutien affectif à l'enfant. Par ce biais, il pourra intégrer des repères internes indicateurs de règles de vie en commun et aussi identifier ses besoins. Les parents peuvent aider l'enfant à reconnaître les différentes sensations qu'il éprouve dans la conquête de son indépendance et de sa créativité. Sur base de témoignages de parents, la découverte de différentes attitudes face à ces comportements.
Quatre femmes faisant partie de la même famille parlent de leur vie amoureuse. Isabelle, 75 ans, mariée très jeune à un homme qu'elle n'a jamais vraiment aimé et dont elle a eu trois enfants. Yvette, sa fille, 53 ans, s'est mariée avec André parce qu'il était gentil et qu'il pourrait remplacer son père, mort trop tôt. Elle aura un fils et rencontrera plus tard "l'homme de sa vie"; elle vit toujours avec André. Marie-Christine, 30 ans, est la nièce d'Yvette et la petite-fille d'Isabelle. Mariée, deux filles, divorcée, elle vit maintenant avec Jean-Claude. Et puis, Sandra, 13 ans, qui est la fille du premier mariage de Marie-Christine.
Du Quai 9 à Genève, un des rares locaux d'injection en Europe, aux coteaux du Valais, ce film nous montre des univers très dissemblables dans lesquels s'inscrivent différentes trajectoires de vie.
Sans complaisance mais sans jugement, avec un récit qui alterne entre la réalité brutale de l'addiction et la poésie d'images symboliques et évocatrices, ces témoignages rendent compte de l'intimité de six personnes entre 25 et 85 ans, qui nous exposent leurs vécus, leurs addictions, leurs années dans la rue, leurs combats contre les préjugés et la maladie psychiatrique, les affres de la dépendance et la force qu'il a fallu - pour certains - afin d'arriver à s'en sortir.
Neuf mois pour se préparer à la naissance d'un enfant , c'est le "bon timing" comme dit un nouveau père. Pour la mère, il y a le côté physique incontestable, son corps se transforme progressivement, le bébé est là, très présent en elle, très concret... mais pour le père ? Comment les hommes vivent-ils cette période ? Que vit l'homme en voyant sa femme souffrir à l'accouchement ? Que ressent-il en voyant son enfant naître ? Quelques pères nous parlent de ce qu'ils ont vécu pendant la grossesse et lors de l'accouchement. Le document " Devenir papa" fait partie de la série " L'homme à la mère" qui comprend aussi "Les premiers pas de papa"
"Film éducatif plutôt que pédagogique, documentaire familial, qui sans dresser de portrait exhaustif ou clinique de la peur, permettra à chacun , petits et grands de s'exprimer par rapport à cette émotion pour créer une meilleure communication entre tous. " J-F. Questiaux. "Dis ta peur" est un film tout public présentant des témoignages d'enfants et d'adultes (parents, psychologues, animatrices du Musée des Enfants, instituteurs). Il ne propose pas de solutions-types à tel ou tel problème mais fournit un support d'animation qui permet, à partir des situations vécues par les participants, de développer, en famille, à l'école, en séminaire, des discussions et rencontres de points de vue entre les spectateurs.
Cinq adolescents âgés de 16 ans racontent comment ils ont vécu le divorce de leurs parents. Sans fausse pudeur, ils se rappellent les "moments chauds" de la crise familiale : l'annonce, la séparation, leurs réactions, les nouveaux conjoints, leurs relations avec les enfants de ceux-ci, leur nouvelle vie. Ils parlent aussi de la façon dont ils entrevoient leur avenir et leurs futures relations amoureuses.
Jean-Benoît a dix-sept ans et débute un apprentissage de mécanicien diéséliste. Entre le garage où il travaille, la relation amoureuse avec Hélèna, les rapports conflictuels avec sa mère, le film montre l'incapacité de Jean-Benoît à apprendre et sa difficulté à sortir d'une enfance marquée par la disparition de son père... Pendant deux ans, le réalisateur a suivi ce gamin en difficultés de la banlieue rouennaise, faisant de son apprentissage la métaphore de sa reconstruction. Une aventure qui n'est pas sans vicissitudes. Jean-Benoît esquive le travail, la caméra, refuse d'aborder le passé. Le réalisateur tend un miroir à l'adolescent qui ne lui renvoie pas l'image rassurante dont il rêve. Le film parle du passage douloureux de l'enfance à l'âge adulte, de la difficulté d'apprendre, du besoin de trouver sa place au sein d'une communauté. Mais au coeur du film, il y a surtout une relation intime, pudique, complexe entre le cinéaste et le jeune, une rencontre de cinéma qui peut changer la vie.
Note: Le film est accompagné d'un livret qui reprend - entre autres - un entretien avec le réalisateur Didier Nion.
Nous sommes en 1988. Donnie est un adolescent de prime abord comme les autres, mais au fond très perturbé. Bouffées d'agressivité, horribles cauchemars... et un lapin géant nommé Frank qui lui apparaît pour lui confier la date de la fin du monde, dans à peine un mois...! La psychiatre s'arrache les cheveux. Mais quand le réacteur d'un 747 venu de nulle part s'écrase sur la chambre de Donnie et que l'étrange lapin Frank le sauve d'une mort certaine, Donnie est bien obligé de prendre son visiteur au sérieux... Le premier film d'un réalisateur très prometteur, largement primé dans divers festivals, est un petit bijou où le fantastique réside non dans l'apparition d'êtres fabuleux mais dans la plongée au coeur du psychisme troublé d'un ado pas si différent des autres. Rythme insolite et bande-son splendide pour ce regard impertinent sur le système éducatif américain et les clichés des films pour "jeunes". Une trouvaille.
Un jeune fugueur de 17 ans retrouve sa famille après plusieurs années d'absence. Ses proches semblent le reconnaître et pourtant le doute s'insinue. Qui est-il et comment le savoir ? A partir d'un fait divers authentique, les problèmes d'identité de la jeunesse sur fond de banlieue.
Laura, la trentaine, habite seule à la périphérie d'une grande ville. Elle apprend que son père est dans le coma, suite à un grave accident de la route. Elle décide d'aller le voir régulièrement à l'hôpital: l'occasion se présente enfin de régler ses comptes, peut-être même de se venger... Mais la vie est imprévisible et le désir de revanche de Laura va engendrer des retrouvailles troublantes avec sa famille et son passé. Elle en sortira réconciliée, avec elle-même et avec la vie.
Premier long métrage de Philippe de Pierpont qui adapte ici le roman d'Amélie Sarn. Assez fidèle à l'oeuvre originale, ce film fait montre de belles qualités formelles mais oublie par moment de privilégier le passage d'émotions. Belle interprétation d'Erika Sainte.
ELLE S'APPELLE SABINE Documentaire (1h25)
Réalisateur :
bonnaire sandrine
- 2007
Prix de la Critique internationale à la
Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2007.
Un portrait sensible de Sabine Bonnaire, autiste de 38 ans, réalisé par sa soeur la plus proche.
Le documentaire fait le récit de son histoire à travers des archives personnelles, filmées par la comédienne sur une période de vingt-cinq ans, et témoigne de sa vie aujourd'hui dans une structure adaptée. Le film évoque une personnalité attachante, dont le développement et les dons multiples ont été broyés par un système de prise en charge défaillant. Après un passage tragique de cinq longues années en hôpital psychiatrique, Sabine reprend goût à la vie - même si ses capacités restent altérées - dans un foyer d'accueil en Charente.
Note: Le documentaire a reçu le Prix de la Critique internationale à la Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2007.
Bonus DVD: Making of.
Note: Un livret d'entretien avec Sandrine Bonnaire accompagne le titre.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école.
Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent.
Un échange entre Nicole Catheline, pédopsychiatre et Daniel Marcelli, professeur en pédopsychiatrie.
"Il est courant de parler de séparation pour l'adolescent, mais a-t-il besoin de se séparer? De leur côté, les parents voient eux aussi avec inquiétude leur adolescent s'éloigner. Ne pas savoir où est son enfant est pour beaucoup de parents une inquiétude difficilement supportable. Si tout être humain a besoin de lien, il a aussi besoin de se sentir parfois séparé, autonome, différencié. Les liens se sont structurés dans l'enfance, l'autonomie s'élabore à l'adolescence. Dans cette discussion à deux voix, nous abordons les différents enjeux de cette séparation. L'impossibilité d'élaborer la séparation conduit à la pathologie de la dépendance..."
Un groupe de femmes d'origines africaine et maghrébine, vivant en France, font un bilan de leurs vies. Elles rendent compte de la tradition et des règles sociales qui les ont construites et auxquelles elles se sont soumises. Elles évoquent leur vie quotidienne, leurs relations avec leur conjoint, les enfants, la famille, la société... La discussion s'anime autour des sujets du mariage arrangé, de la virginité, de la sexualité mais aussi de la coutume de l'excision. En miroir, une jeune Algérienne et une jeune Malienne aspirent à être d'autres femmes que celles attendues par leurs familles. Elles expriment la douleur qui les accompagne dans leur choix, leur détermination, leur révolte... A travers ces regards de femmes, la réalisatrice fait sienne la fameuse phrase de Simone de Beauvoir : "On ne naît pas femme, on le devient".
Comment réagir face à la toxicomanie de son enfant? Bien des parents sont démunis devant cette terrible réalité, et pourtant, avec le temps, ils doivent eux aussi vivre la dépendance, la délinquance, et même la violence de leur enfant. Las d'être livrés à eux-mêmes, des parents ont décidé de rompre le silence et ils témoignent. Ils racontent leur calvaire, les crises de manque, la prison, la désintoxication, les rechutes et dans certains cas, l'overdose, les comas, la mort... La réponse au problème n'est pas universelle. Chaque famille est différente et il appartient à chacune d'elles de découvrir sa solution, comme en témoignent un neuropsychiatre et des organisations de groupes de parents.
Une plongée dans l'univers fermé d'une prison pour femmes, la maison d'arrêt de Berkendael à Forest (Bruxelles). Souvent oubliées parce qu'elles sont minoritaires, les femmes souffrent doublement de leur détention. Plus de la moitié des détenues sont mères et sont ainsi privées de leurs enfants. Certaines détenues sont enceintes et accouchent en prison. Elles racontent leur détresse et leurs conditions de détention. Un tiers des détenues vit 22 heures sur 24 en cellule. Les autres peuvent travailler en atelier pour un salaire minimum. Un documentaire qui suscite une réflexion sur l'univers carcéral, un univers où les mentalités évoluent lentement par rapport à celles des pays voisins.
Raed Andoni, auteur réalisateur, a mal à la tête, au sens propre comme au figuré. Cela l'empêche de travailler. Armé d'humour et d'une certaine ironie, il interroge alors sa place dans la société palestinienne. Au risque de déconcerter sa propre famille et ses vieux amis, il décide de se faire soigner et de filmer sa psychothérapie...
Complément DVD: "Comment se fit Fix me", l'histoire du film racontée par le réalisateur, le psychanalyste Fathy Flefel et la productrice déléguée Palmyre Badinier (24').
Un film assez déconcertant dans sa forme et sur le fond... tout comme le protagoniste - le réalisateur - du film...
"Un work in progress en quête de légèreté, d'élégance, d'apesanteur,qui enrage de tourner en rond. [...] Raed Andoni fraternise avec les meilleurs cinéastes de la région, qu'il s'agisse du Palestinien Elia Suleiman ou de l'Israélien Avi Mograbi. Comme eux, à travers la mise en scène de soi-même et la prise de distance avec les injonctions collectives, il affirme l'inaliénable liberté de l'individu contre l'occupation de la terre et de l'esprit." Le Monde
"Pas totalement un documentaire mais pas vraiment une fiction, Fix me se rapproche du journal intime autant qu'il s'en éloigne pour explorer, mine de rien, la psyché collective des Palestiniens. Avec gravité autant qu'avec drôlerie. [...] son ironie, qui n'épargne personne - à commencer par lui-même -, fait davantage penser aux autofictions caustiques de l'Israélien Avi Mograbi ("Comment j'ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon"). Le contexte est palestinien, mais le propos est universel: comment s'intégrer dans une société tout en préservant son individualité ? Dans un territoire où règne le culte de la force, Andoni revendique le droit d'être faible, de douter. Et la liberté pour un réalisateur de tourner sans que tous les problèmes du monde ne lui "prennent la tête"..." Télérama
A travers reportages et entretiens, le magazine de la rédaction de France 2 présenté par Françoise Joly et Guilaine Chenu aborde tout ce qui fait l'actualité internationale. Loin du sensationnalisme arbitraire, les grands reporters d'Envoyé spécial scrutent la réalité, décortiquent la situation et rencontrent les protagonistes afin de poser un autre regard et de découvrir une autre vérité. Lierneux, petite bourgade de la province de Liège en Belgique. Ici, depuis plus d'un siècle, c'est l'hôpital psychiatrique qu fait vivre la région. On y soigne notamment des cas très lourds de psychoses: paranoïas, schizophrénies... Et quand les patients sont stabilisés et ne présentent plus de danger ni pour eux ni pour leur entourage, ils partent vivre dans des familles d'accueil, où ils retrouvent des repères et une dignité loin des murs de l'hôpital. Envoyé spécial a suivi trois patients: Jean, Patricia et Philippe dans leur vie de tous les jours, et avons été témoins de petits bonheurs tendres et parfois de heurts, quand ils doivent retourner à l'Institut. Ils se raccrochent à quelques souvenirs: des enfants qu'ils ne voient plus ou si peu, et parlent de leur folie avec une lucidité désarmante. Philippe raconte ces voix qu'il entend et qui lui condamnent de se tuer. Jean évoque ces flammes qu'il voit sortir de terre...
Ce document a été réalisé à partir d'un séminaire "Existence quotidienne et histoire de la famille", animé par Max Pagès. C'est le portrait d'un des participants et son itinéraire au cours de ce séminaire. L'objectif du séminaire est un travail thérapeutique psycho-corporel portant plus particulièrement sur l'articulation entre les attitudes mentales et corporelles actuelles et l'histoire personnelle, dans l'environnement familial et social. L'objectif du film est de rendre compte du travail psychique et corporel d'une façon qui permette au spectateur de comprendre et de vivre la situation. Images tournées au cours d'une session d'une semaine.