Beatrice est une mythomane bavarde au comportement excessif. Donatella est une jeune femme tatouée, fragile et introvertie. Ces deux patientes de la Villa Biondi, une institution thérapeutique pour femmes sujettes à des troubles mentaux, se lient d'amitié. Une après-midi, elles décident de s'enfuir bien décidées à trouver un peu de bonheur dans cet asile de fous à ciel ouvert qu'est le monde des gens « sains ».
Agnès et ses parents sont venus s'installer à Amal, petite ville du sud de la Suède. Agnès est mal dans sa peau et ne parvient pas à s'intégrer à l'école. De ses camarades, seule Elin l'attire mais tout le monde recherche son amitié. Pourtant, Elin n'a pas la vie facile entre un père abandonneur et une mère avec qui elle a peu de contacts. Après des débuts difficiles, c'est une relation amoureuse qui se noue entre les deux adolescentes, ce qui va évidemment soulever la désapprobation générale...
Ils s'appellent Hafid ou Faouzi, Joackim ou Oumatou, Dave ou Radwane. Ils ont de douze à quatorze ans, vivent cité du Luth à Gennevilliers (France) et étudient au collège Guy-Môquet. C'est dans l'enceinte protégée de l'établissement que le réalisateur a choisi de les rencontrer, seul à seul, avec pour stylo sa caméra et son micro. La salle de classe vide transformée en plateau, il les laisse s'exprimer, avec leurs mots, n'hésite pas à intervenir quand ceux-ci deviennent convenus. Nulle démagogie, mais une règle du jeu clairement posée: il est l'adulte qui entend donner à comprendre ce qu'on a dans la tête, lorsque l'on est au seuil de l'adolescence. Les jeunes disent l'enfance qui s'en va , la cité qui fait peur et qui fait envie, ils parlent du bien et du mal, de la religion et des résultats scolaires.
UN FILM SURPRENANT, OÙ LE TRAGIQUE CÔTOIE LE RISIBLE, DANS LEQUEL LE PERSONNAGE PRINCIPAL, ÉCOLOGISTE EXALTÉ, POURRAIT EN QUELQUE SORTE ÊTRE UNE VERSION DÉRISOIRE DE CERTAINES FIGURES MÉGALOMANES QUI PEUPLENT LES FILMS DE FICTION DE WERNER HERZOG, QUELQUE PART ENTRE FITZCARRALDO ET AGUIRRE...
Durant treize années, sans aucune arme, Timothy Treadwell a vécu au milieu des redoutables grizzlys sauvages d'Alaska. Lors de ces cinq dernières saisons, ce militant écologiste a tourné des images exceptionnelles de ces prédateurs, tout en se mettant lui-même en scène. En octobre 2003, on découvre que lui et sa compagne ont été dévorés... Werner Herzog explore le mystère de ce personnage controversé, saluant en Treadwell à la fois un cinéaste qui, parfois, réussit à capter des moments exceptionnels, des accidents de la vie sauvage, mais le désignant aussi comme un naïf croyant trouver dans la nature une harmonie perdue, alors que n'y règnent que le chaos, la mort et l'indifférence absolue.
Compléments DVD: La musique de "Grizzly Man": un documentaire sur la collaboration entre Werner Herzog et le compositeur Richard Thompson, avec les sessions en studio (54') - Filmographie animée de Werner Herzog.
Henri, la cinquantaine, d’origine italienne, tient avec sa femme Rita un petit restaurant près de Charleroi, "La Cantina". Une fois les clients partis, Henri retrouve ses copains, Bibi et René, des piliers de comptoirs ; ensemble ils tuent le temps devant quelques bières en partageant leur passion commune, les pigeons voyageurs. Rita meurt subitement, laissant Henri désemparé. Leur fille Laetitia propose alors à Henri de se faire aider au restaurant par un "papillon blanc", comme on appelle les résidents d’un foyer d’handicapés mentaux proche de "La Cantina". Rosette est de ceux-là. Elle est joyeuse, bienveillante et ne voit pas le mal. Son handicap est léger, elle est simplement un peu "décalée". Elle rêve d’amour, de sexualité et de normalité. Avec l’arrivée de Rosette, une nouvelle vie s’organise.
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l'acquisition d'un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de 'Samantha', une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux…
HOULE SENTIMENTALE Fiction (19 min)
Réalisateur :
Boccara Tom Pays :
Belgique
- 2013
Festival Tous Courts - Aix-en-Provence International Film Festival (Aix-en-Provence)
Hubert Minel n'aime pas sa mère. Du haut de ses 17 ans, il la jauge avec mépris, ne voit que ses pulls ringards, sa décoration kitsch et les miettes de pain qui se logent à la commissure de ses lèvres quand elle mange bruyamment. Au-delà de ces irritantes surfaces, il y a aussi la manipulation et la culpabilisation, mécanismes chers à sa génitrice. Confus par cette relation amour-haine qui l'obsède de plus en plus, Hubert vague dans les arcanes d'une adolescence à la fois marginale et typique - découvertes artistiques, expériences illicites, ouverture à l'amitié, sexe et ostracisme - rongé par la hargne qu'il éprouve à l'égard d'une femme qu'il aimait pourtant jadis.
Passionné de communication, de relations humaines, de développement personnel, auteur de nombreux livres, Jacques Salomé remplit les salles de conférences et enthousiasme son public par sa tendresse et sa façon d'apprendre à devenir un meilleur compagnon pour les autres et pour soi-même.
Le collection "Parole d'ados" propose des sujets qui concernent de près les adolescents. Son originalité est leur implication au niveau de la création des films, tant dans le contenu que dans la forme. Ainsi, ces films leur parlent vraiment.
La collection ouvre un espace pédagogique positif, susceptible de rencontrer l'intérêt du monde des enseignants et des éducateurs tout autant que celui des étudiants, du secondaire en particulier.
Il existe des millions de blogs à travers le monde. Simples et rapides à créer, on peut en quelques clics exposer sa vie. On crée un blog dans les années 2000 comme on ouvrait auparavant un journal intime. Une autre façon de s'ouvrir au monde... Les ados en raffolent, les adultes aussi, mais certains s'en méfient.
Mathilde, 15 ans, a créé son propre blog. Très vite, elle a été déçue par les commentaires faits sur celui-ci. Pire, elle s'est rendu compte, malgré l'utilisation d'un pseudonyme, qu'il serait facile pour quelqu'un qui la connaît de la reconnaître. Elles vont aller en Belgique, en Angleterre, à Paris, en ville ou à la campagne, pour rencontrer et comprendre ceux que l'on appelle les blogueurs. Auteurs de blogs amusants, noirs, sérieux... ils se livrent dans l'anonymat ou publiquement à des internautes pas toujours tendres.
Une vie entière pour se dire "je t'aime". Quatre-vingts ans pour démarrer une histoire d'amour...Et tout ça à cause d'un jeu...Ou peut-être grâce à un jeu. Sophie et Julien ont défini les régles du jeu. Ils en sont pour le restant de leur vie, les arbitres...et souvent les victimes. "Cap ou pas cap?" "Cap! Bien sûr!". Ils sont cap de tout : du meilleur comme du pire. Bafouer les tabous, défier tous les interdits, braver toutes les autorités, rire, se faire mal... Cap de tout! Sauf peut-être, de s'avouer qu'ils s'aiment.
Voilà plusieurs années que des artistes interviennent en milieux de soins mais leur travail reste peu ou mal connu du grand public. La commission Art et Santé œuvre à faire connaître ce champ d’action essentiel de la culture et à interroger ces pratiques. Elle a choisi cette fois-ci le format de l’image pour aborder plusieurs questions de fond : quel est l’engagement de l’artiste qui choisit de travailler en milieux de soins ? Quel rapport entretient-il avec ce milieu ? Quelle collaboration entre l’artiste et le soignant ? Quels effets et quelle durabilité ont ces pratiques ?
À partir des nombreuses images recueillies en suivant plusieurs artistes et institutions culturelles dans divers milieux de soins à Bruxelles et en Wallonie, Isabelle Rey a réalisé un montage de 18 minutes divisé en trois chapitres. « Vue sur coulisses » aborde plus particulièrement les spectacles « en chambre », « Déployer l’instant » se penche davantage sur les ateliers organisés en milieux de soins, et « Empreintes et traverses » sur la collaboration entre artistes et soignants.
En sortant de chez soi, elle s’expose aux autres !
Film lauréat du Prix Arts et Convergences 2016
L'HOMME QUI AVAIT PERDU LA TÊTE Cinéma expérimental/essais (10 min)
Réalisateur :
Fred Joyeux Pays :
France
- 2013
Prix TV5 monde au Festival Paris Courts devant ainsi que le Prix du meilleur film expérimental au Téhéran short film festival
Tandis qu’Alain vient d’être hospitalisé, il reçoit la visite d’une jeune psychologue en charge des nouveaux arrivants. La conversation s’engage. Aidé par sa femme, Marielle, Alain tente de répondre au mieux aux questions de la jeune femme. Celle-ci n’est pas au bout de ses surprises ! L'Homme qui avait perdu la tête est un film d’animation documentaire reconstituant l’histoire vraie d’Alain de Filippis.
Ce document est destiné aux 13-19 ans pour parler des relations parfois difficiles et ambiguës qu'ils entretiennent avec leurs parents. Il alterne témoignages et fiction. Après une altercation avec son père, Joël part rejoindre Véro, sa petite amie. Il fait la connaissance d'un artisan, alors que Véro se dispute avec sa mère... Note: Ce titre est accompagné d'un livret explicatif