Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école. Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un entretien entre Daniel Marcelli, pédopsychiatre, et Marie-Jeanne Guedj, psychiatre. Un adolescent sur deux présente une "ambiance dépressive" (crises de larmes, moment de déprime...): cet état est transitoire et fluctuant. Cinq à dix pour cent d'entre eux souffrent de vraie dépression. Les symptômes sont identiques mais apparaissent de manière fixe et durable. La vraie dépression se distingue de la "crise d'adolescence" car elle envahit le champ social de l'adolescent et son rapport avec son corps. Elle peut conduire le jeune dans des impasses, le pousser à consommer des produits ou à se suicider. Reconnaître cet état, amener le jeune à consulter, proposer un traitement et soutenir les parents sont quelques-unes des pistes proposées par Daniel Marcelli.
Le suicide, responsable de près de 22 % des décès d’adolescents au Québec et de 15 % en France, constitue un enjeu de santé publique. Le réseau universitaire franco-québécois sur les conduites suicidaires à l’adolescence propose notamment une intervention préventive qui, au-delà des facteurs de risque, fait appel aux facteurs de protection. Il s’agit des facteurs qui non seulement protègent du suicide, mais qui permettent aux cliniciens d’intervenir plus efficacement auprès du jeune suicidaire pour prévenir la récidive. Dans ce document vidéo qui pourrait être le premier d’une brève collection, Jean-Jacques Breton et Réal Labelle de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, Priscille Gérardin du CHU de Rouen et Christian Mille du CHU d’Amiens proposent un état de situation sur les conduites suicidaires à l’adolescence et décrivent, avec exemples à l’appui, les principaux facteurs de risque et facteurs de protection du suicide. Ils insistent tous sur l’importance de la prévention et suggèrent quelques pistes d’action. Des extraits bouleversants de témoignages provenant de jeunes qui fréquentent le Centre de jour du CHU d’Amiens ponctuent les propos des intervenants. Accès : http://cecom.qc.ca/boutique/
Louba est juive et orpheline. Enfant, les photos de guerre et les disparus des camps ne cessaient de la hanter. Placée à treize ans dans une famille d'accueil, elle s'y montre farouche et peu ouverte aux autres. Sa compagne de chambre, Jeanie, est tout le contraire: expansive et frivole, elle joue de sa sensualité pour attirer les garçons mais seul Charlie occupe véritablement ses pensées. Malheureusement, c'est manifestement Louba qui intéresse le jeune homme. Et lorsque celle-ci accepte un rendez-vous malgré sa timidité, c'est pour tomber dans un piège tendu par Jeanie.
LES GENS NORMAUX N'ONT RIEN D'EXCEPTIONNEL Fiction (1h43)
Réalisateur :
Ferreira Barbosa Laurence Pays :
France
- 1993
César du meilleur jeune espoir féminin : Valeria Bruni Tedeschi
Martine, 25 ans, ne sait plus très bien où elle en est dans la vie. Petits boulots et aventures sans lendemain ne la satisfont plus. Elle décide alors de forcer le destin. Délaissée par François, elle provoque une ultime explication qui tourne à l'incident. Souffrant d'amnésie, elle est admise en hôpital psychiatrique. Elle s'y découvre une nouvelle nature, alerte et active, s'occupant des uns et des autres... Il y a dans ce film un dynamisme, une ardeur et une gaieté d'autant plus étonnants que l'hôpital psychiatrique en est le cadre, qu'il s'agit d'une crise et que l'héroïne y va d'échec en échec. Mais la vitalité assez exceptionnelle de Valérie Bruni-Tedeschi, alliée à la justesse de ton de la réalisatrice, rétablissent l'équilibre à merveille.
Le Professeur Soulé nous présente les rôles clés et structurant que les grands-parents jouent dans le développement affectif de l'enfant. Avec humour et pertinence il rend hommage aux grands parents trop souvent oubliés dans la dynamique familiale, leur restituant une place fondamentale.
Le professeur Lebovici résume l'essentiel des nouvelles connaissances sur les compétences du nouveau-né et sur les interactions que celui-ci établit avec ses partenaires. Il illustre ses propos à l'aide d'exemples cliniques pertinents.
Dans un établissement pour handicapés mentaux, l'externat médico-professionnel de Bourg la Reine, cohabitent des jeunes trisomiques, psychotiques en situation d'échec scolaire. Tous désireux de se revaloriser autant aux yeux du personnel éducatif que d'eux-mêmes. Ils décident d'écrire un clip ("Le Rap du colonel Black"), de concevoir son décor, et d'interpréter cette création. Aux nombreux portraits des élèves, viennent s'ajouter, dans ce document, les points de vue de l'équipe éducative et psychologique sur le suivi quotidien et sur les perspectives de vie professionnelle de ces jeunes.
Les malades de ce film ont tous été victimes d'un accident de transport ou de travail qui a déclenché des troubles névrotiques. Ils présentent les symptômes regroupés par Charcot sous le terme de " névrose hystéro-traumatique ". A travers les cas cliniques, est évoquée la naissance des grandes idées de Freud à partir des célèbres leçons de Charcot. Existe en 16 mm (son optique) et en vidéo.
En 1985, Marion Hänsel recevait le Lion d'Argent à Venise pour "Dust", et Yann Queffelec le Goncourt pour son livre, "Les noces barbares". De cette coïncidence allait naître un film puissant et inspiré, servi par l'interprétation étonnante de Thierry Frémont, consacré meilleur espoir masculin aux Césars 88 pour le film de Tacchella, "Travelling avant". Marianne Basler est moins convaincante et reste pareille à elle-même tout au long du film, alors que les autres personnages vieillissent de 10 ans. Mais de cette histoire d'amour désespérée, de cette recherche poignante de la mère, de ces personnages fragiles à la limite de la folie, Marion Hänsel a réussi un film vrai et sensible alors que l'adaptation d'un roman aussi riche ne semblait pas évidente.
Après avoir défini la notion de famille, Serge HEFEZ nous invite dans cet entretien à mieux comprendre la notion actuelle de famille dite «horizontale» par rapport aux familles dites «verticales». L'évolution de notre société accentue le nombre de familles dites horizontales : monoparentalité, familles recomposées, procréation médicalement assistée... Il illustre ses propos par de nombreux exemples cliniques rencontrés dans sa pratique professionnelle. Serge HEFEZ est psychiatre, psychanalyste, thérapeute de couple et de famille, auteur de nombreux ouvrages.
LES PARENTS D'ENFANTS AUTISTES ET PSYCHOTIQUES... -
UN ENTRETIEN AVEC JACQUES HOCHMANN Document Pédagogique (27 min)
Réalisateurs :
Alain BOUVAREL
/
Richard MARTIN
/
Pierre TREMBLAY Pays :
France
- 1995
Primé par la Fondation Athéna " Institut de France " Rameaux d'Olivier ", 1995-96
Depuis plus de dix ans, le professeur Hochmann travaille avec les parents d'enfants autistes et psychotiques dans une perspective thérapeutique. Il résume l'évolution et les modalités actuelles des relations que les parents ont avec les intervenants.
Les phobies chez les enfants sont d'une extrême fréquence et de significations très diverses pendant l'enfance ; elles n'impliquent pas nécessairement l'organisation d'une structure pathologique sous-jacente. Le professeur Diatkine nous livre ses réflexions en regard d'exemples cliniques pertinents.
Une collection d'entretiens enregistrés en 1983 entre Daniel Friedmann, sociologue, et des psychanalystes qui s'expriment sur cette discipline. Daniel Friedmann s'entretient avec dix psychanalystes sur les différents problèmes liés à l'argent dans la psychanalyse. Leurs propos s'entrecroisent dans leurs réponses aux questions suivantes: à quoi sert l'argent? Quelle valeur lui accordent les psychanalystes? L'argent est-il indispensable au succès d'une cure analytique? Quels sont les prix pratiqués pour une analyse? Que doit-on penser des séances gratuites en milieu hospitalier? Quelle est la symbolique liée à l'argent? Quelle est la différence entre l'argent et le paiement?... Sont interviewés: Eduardo Prado de Oliveira, François Roustang, Georg Garner, Ginette Raimbault, Jean Clavreul, Jean-Bertrand Pontalis, Jean-Paul Valabrega, Laurence Bataille, Elisabeth Roudinesco, Isi Beller.
Hélène Brunschwig, en nous faisant partager sa riche expérience de psychothérapeute nous invite, dans cet entretien à mieux comprendre les mécanismes et les enjeux des psychothérapies. Elle dresse un tableau des différentes méthodes psychothérapeutiques et leurs indications privilégiées. L'enthousiasme et la passion dont elle parle de son métier de psychanalyste nous font partager l'intérêt de cette réponse thérapeutique à différentes formes de souffrance psychique.
L'arrivée des médicaments psychotropes a entraîné des profonds changements dans les thérapeutiques en psychiatrie en modifiant parfois les conceptions cliniques. Le Professeur Zarifian réactualise et restitue avec pertinence et objectivité le rôle et la fonction de ces médicaments. Son analyse nous fait mieux comprendre les risques d'une médicalisation excessive dans l'utilisation abusive des psychotropes, ceci posant un vrai problème de société. Il sait, dans cet entretien, nous faire partager sa vision d'une médecine soucieuse des vraies valeurs dans ne perspective humaniste.
Jean Oury nous trace l'histoire de son aventure qui allait faire de la clinique de La Borde un lieu mythique de la psychiatrie contemporaine. Il nous rappelle avec humour et clairvoyance, dans sa discussion avec Pierre Delion, les fondements de la psychothérapie institutionnelle et les risques qu'elle connait face à l'évolution technocratique actuelle de notre système de santé.
Marc Moret, né en 1943, englue sous une gangue de colle et de verre pilé des souvenirs de famille: aiguilles à tricoter, baïonnette, châssis de lit. Il crée des oeuvres "anti-esthétiques" dit-il. Les mèches de cheveux, os de bêtes calcinées, boyaux, tessons de bouteilles et ceintures de sécurité forment la substance de ses hauts-reliefs...
Printemps 2008, Vuadens, Canton de Fribourg, Suisse. Marc Moret murmure, parle de ses sculptures dans la pièce de sa ferme où il les conserve. Gros plan sur les oeuvres. Au fil de la conversation, Marc Moret donne des indications sur son travail, sa technique, les matériaux employés, quelques secrets de fabrication et livre, par bribes, le parcours de sa vie. Le contraste entre le créateur réservé, discret, et ses oeuvres, coupantes, violentes, est saisissant.
Denise Jodelet, Directeur du laboratoire de psychologie sociale à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris aborde dans cet entretien les rapports établis entre savoir profane et savoir savant et le rôle que les conceptions de sens commun jouent dans l'appréhension de certaines maladies et dans l'adoption de pratiques d'hygiène et sanitaires ainsi que dans l'orientation des relations entre soignants et soignés. Madame Jodelet montre l'importance des représentations dans le traitement social ou culturel des questions touchant à la vie corporelle, la charge existentielle du domaine de la santé favorisant l'intervention de significations et de valeurs socialement partagées.
Brigitte Chamak s’est intéressée à l’histoire des sciences et à l’épistémiologie dans le cadre du champ de l’autisme. Elle nous explique comment les controverses à ce sujet ont pris leurs origines dans les changements successifs de définition des classifications : Autisme, TED, TED atypique, spectre autistique… Elle analyse également la place et le rôle des nombreuses associations qui ont influencé les modifications successives des lois concernant l’autisme et son repérage comme handicap, tout en précisant l’actualité des controverses persistantes.
En 1994, le Dr J-C Pascal présidait la première conférence de Consensus sur la schizophrénie. Dans cet entretien, il fait le point de l'évolution depuis cette date des idées concernant les prescription thérapeutiques, les techniques psychothérapiques, les relations avec les familles et la réhabilitation.