LA VIE RÊVÉE DES ANGES Fiction (1h53)
Réalisateur :
Eric ZONCA Pays :
France
- 1997
Double Prix d'interprétation féminine (Élodie Bouchez et Natacha Régnier) au Festival de Cannes 1998. César 1999: meilleur premier rôle féminin (E. Bouchez), meilleur espoir féminin (N. Régnier) et meilleur film.
À vingt ans, Isa bat les pavés du Nord de la France à la recherche de petits boulots, poursuivant, sac au dos, un bonhomme de chemin plutôt accidenté. Elle rencontre Marie, jeune fille aussi désepérée qu'elle-même peut sembler optimiste, qui lui propose de venir s'installer chez elle. Commence alors une amitié plutôt chaotique... Ce film désarme par sa spontanéité, sa justesse et le coeur énorme qui s'en dégage. Double Prix d'interprétation féminine (Élodie Bouchez et Natacha Régnier) au Festival de Cannes 1998. César 1999: meilleur premier rôle féminin (É. Bouchez), meilleur espoir féminin (N. Régnier) et meilleur film.
LE HUITIÈME JOUR Fiction (1h49)
Réalisateur :
DORMAEL Jaco VAN Pays :
Belgique
/
France
- 1995
Prix du meilleur acteur pour Daniel Auteuil et Pascal Duquenne au Festival de Cannes 1996
Un homme d'affaires plutôt futé rencontre par hasard un jeune mongolien. Dans un premier temps, il tente de s'en débarrasser mais finit par remarquer que cet être pas comme les autres peut lui apprendre beaucoup de choses. L'histoire d'une amitié et d'une découverte, un regard tendre sur la différence. Deuxième long métrage de Jaco Van Dormael.
Un homme vit reclus depuis trente ans dans une forêt en France. Il creuse en solitaire de profondes galeries souterraines qu'il orne de gravures archaïques. Elles doivent résister à la catastrophe planétaire annoncée et éclairer, par leurs messages clairvoyants, les futurs habitants.
Le film raconte cette expérience en marge de la société moderne, affectée par la misère humaine et la perte définitive d'un monde parfait. Compléments DVD: "Un an après" (12') - "L'équilibre des fossoyeurs" (12') - Les complaintes audio (20').
Le boîtier comprend aussi un livret de 26 pages (entretien avec le réalisateur).
Le juge Mauro Ponticelli vit dans un appartement romain avec sa soeur Marta qui a pris soin de lui depuis qu'il était enfant. Tous deux ont atteint l'âge mûr et leur relation presque morbide est faite de dépendance, sans pour autant être allée jusqu'à l'inceste. Mauro est inquiet car sa soeur est affectée par des problèmes psychiques et des envies de suicide. Elle retrouve tout-à-coup la forme quand Mauro lui présente Giovanni, un brillant acteur qui frôle les limites de la légalité... Comédie dramatique.
Ils ont entre 9 et 23 ans, ils grandissent avec des repères très différents des nôtres car ils sont sourds et aveugles. Plongés au coeur de leur univers quotidien, nous découvrons avec ce document exclusif sur les enfants sourds et aveugles, leur singulière façon de communiquer.
Ce document de formation suscite une réflexion sur la qualité et la manière de communiquer avec les personnes qui ont une déficience intellectuelle. On y puisera de l'information sur les différentes stratégies à privilégier dans la vie quotidienne pour que la communication soit agréable et fonctionnelle. L'animation qui suivra le visionnement du document favorisera les échanges sur le rôle des intervenants face à la communication.
Les enfants de l'amour raconte l'histoire d'un week-end, dans la vie d'une famille déchirée. Les trois enfants, Michaël, Winnie et Aurélie en sont les personnages principaux. Après deux mariages échoués, Nathalie, la mère des enfants, se retrouve seule avec eux. Pour elle et les enfants commence une période d'adaptation difficile. Mais les deux pères doivent aussi faire face à des sentiments confus.
En prison pour drogue et prostitution, Marie obtient une mise en liberté sous condition et rejoint le Théâtre de la Comète qui regroupe des délinquants et leur donne l'occasion de refaire surface en dehors d'un établissement pénitentiaire. Commencé dans la méfiance et l'introversion, son parcours d'artiste est un combat de tous les jours. Basé sur l'expérience réelle du Théâtre du Fil, un film fort et beau qui est aussi une rencontre entre professionnels et semi-professionnels itinérants, anciens délinquants. Emmanuelle Béart est époustouflante de vérité.
Prenant acte des connaissances actuelles du développement cérébral, Catherine Jousselme nous montre comment les effets des écrans (télévision, ordinateur, Smartphone, tablette) jouent sur le développement cognitif, affectif et relationnel des enfants et des adolescents. Elle en montre les effets négatifs tout en donnant alors des conseils précis aux parents. Elle réhabilite en particulier les paroles, les discussions qui deviennent des atouts pour développer le sens critique des enfants. Elle donne enfin des règles en fonction de l'âge pour accompagner les enfants face à ce médium devenu actuellement incontournable.
LES GENS NORMAUX N'ONT RIEN D'EXCEPTIONNEL Fiction (1h43)
Réalisateur :
Ferreira Barbosa Laurence Pays :
France
- 1993
César du meilleur jeune espoir féminin : Valeria Bruni Tedeschi
Martine, 25 ans, ne sait plus très bien où elle en est dans la vie. Petits boulots et aventures sans lendemain ne la satisfont plus. Elle décide alors de forcer le destin. Délaissée par François, elle provoque une ultime explication qui tourne à l'incident. Souffrant d'amnésie, elle est admise en hôpital psychiatrique. Elle s'y découvre une nouvelle nature, alerte et active, s'occupant des uns et des autres... Il y a dans ce film un dynamisme, une ardeur et une gaieté d'autant plus étonnants que l'hôpital psychiatrique en est le cadre, qu'il s'agit d'une crise et que l'héroïne y va d'échec en échec. Mais la vitalité assez exceptionnelle de Valérie Bruni-Tedeschi, alliée à la justesse de ton de la réalisatrice, rétablissent l'équilibre à merveille.
En 1985, Marion Hänsel recevait le Lion d'Argent à Venise pour "Dust", et Yann Queffelec le Goncourt pour son livre, "Les noces barbares". De cette coïncidence allait naître un film puissant et inspiré, servi par l'interprétation étonnante de Thierry Frémont, consacré meilleur espoir masculin aux Césars 88 pour le film de Tacchella, "Travelling avant". Marianne Basler est moins convaincante et reste pareille à elle-même tout au long du film, alors que les autres personnages vieillissent de 10 ans. Mais de cette histoire d'amour désespérée, de cette recherche poignante de la mère, de ces personnages fragiles à la limite de la folie, Marion Hänsel a réussi un film vrai et sensible alors que l'adaptation d'un roman aussi riche ne semblait pas évidente.
LES OISEAUX, LES ORPHELINS ET LES FOUS Fiction (1h18)
Réalisateur :
Juraj Jarubisko Pays :
Slovaquie
- 1969
Second prix au Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1973
Orphelins de l'existence, Yorick, Andrej et Marta ont décidé d'un commun accord de vivre un quotidien débridé, pour survivre à leur manière, à un monde perçu désormais comme infiniment terne et triste. Vivant dans une maison résolument délabrée et fantasque, avec une sorte de faux curé qui officie comme concierge, nos trois hurluberlus, entourés d'oiseaux multiples, s'ingénient à faire de chacune de leurs journées et de tous leurs périples aux alentours, de faramineuses fêtes spontanées où l'enchantement de la folie se dispute avec la spontanéité de l'imagination. Que ce soit en costume de marin ou en arrogante tenue de général, tête rasée pour narguer les lentes et les poux, ou habillé de pellicule, dans leur facétieux capharnaüm ou dans les rues de la capitale en plein tournage d'un film de guerre, chacun essaye de faire barrage à la médiocrité du conformisme, à l'immobilisme d'une existence sclérosée. http://www.malavidafilms.com/dvd-les-oiseaux-les-orphelins-et-les-fous-267.html
A Roubaix, une émission radio unique en son genre est enregistrée tous les lundis depuis 8 ans. Les animateurs de cette émission sont des hommes et des femmes atteints de troubles psychiques, et des infirmiers. Entre animation, interviews, commentaires et débats, ils construisent ensemble un véritable moment radiophonique. On ne sait pas qui est patient, qui est soignant ; chacun a la parole.
Comment le cinéaste Luc Boland vit-il l’arrivée dans sa vie de son fils Lou, aveugle de naissance et « si différent dans sa tête » ? C’est avec sa caméra qu’il nous fait partager ses tentatives d’entrer dans son monde à lui, sans lumière et sans images. Qu’il nous fait partager le quotidien déroutant avec ce petit bonhomme perdu dans le noir et dans ses peurs. Il n’y a pas de mode d’emploi, et tout est à inventer par cette famille, heureusement unie et solidaire. « La différence est une richesse précieuse. Nous aussi nous avons nos peurs, la peur de l’inconnu, la peur de l’autre… Contre ces peurs, il n’y a que deux armes : la confiance et l’amour » Luc Boland.
Avec tact et émotion, la réalisatrice a filmé la progression des symptômes de la maladie d'Alzheimer chez sa mère et l'évolution de leur relation. Son premier désir de guérir l'inguérissable, d'agir sur les pertes de mémoire, la confusion de l'esprit et les obsessions de sa mère, fait petit-à-petit place à l'acceptation de la maladie et à la recherche d'une nouvelle relation, plus apaisée,... Un reportage hors du commun qui touchera tous ceux qui vivent le même drame et les mêmes difficultés face à une maladie en constante augmentation en Belgique
MADELEINE Fiction (11 min)
Réalisateur :
Isabelle MORIN Pays :
France
- 1998
Clef d'Or au Festival de Lorquin 1999
Marshall Rosenberg, psychologue clinicien américain, est le fondateur de la Communication Non Violente (C.N.V.) qui est un processus favorisant le développement de l'écoute de soi et de l'autre. Fils d'émigrants juifs ayant grandi dans un quartier turbulent et antisémite de Detroit aux Etats-Unis, Marshall Rosenberg s'est intéressé très tôt à la résolution des conflits et à de nouvelles formes de communication, alternative pacifique à la violence croissante dont il était témoin. Pour répondre à l'intérêt accru pour la C.N.V., il a fondé en 1984 le Centre pour la Communication NonViolente. Le C.N.C.V. compte plus d'une centaine de formateurs certifiés qui enseignent ce processus de par le monde.
Le documentaire de Michel Etter est une rencontre avec Martial, un jeune homme qui conduit un trolleybus qu’il a construit lui-même dans les rues de Lausanne. Il structure l’espace avec les lignes électriques des bus et suit les itinéraires à travers la ville avec une rigueur parfaite. Comme il le dit lui-même, c’est une manière d’être avec les gens parce que sinon, il serait trop désespéré. La ligne de bus oriente et projette la force de son désir de vivre et d’être vu. Il donne de cette manière un destin à son désir, il le dirige avec autorité et lucidité. Martial est un jeune homme fragile et souffrant qui parle avec franchise de sa tendance dépressive et de ses problèmes affectifs. Aborder les jeunes femmes lui paraît insurmontable ; c’est pourquoi il organise son affectivité, son besoin d’être aimé, autour du dispositif du bus, tout en reconnaissant volontiers que c’est un expédient. Ce destin particulier du désir, un peu déviant par rapport à la « normalité », nous touche parce que son branchement sur les lignes électriques du trolleybus lui donne une forme belle et pure. Il effraie aussi un peu parce qu’on ne peut s’empêcher d’imaginer un déraillement, un bouleversement de cet ordre, et le risque d’effondrement qui s’ensuivrait.
Sur plus de vingt ans et d'un continent à l'autre, Mary et Max raconte l'histoire d'une relation épistolaire entre deux personnes très différentes: Mary Dinkle, une fillette de 8 ans joufflue et solitaire, vivant dans la banlieue de Melbourne, en Australie, et Max Horowitz, un juif obèse de 44 ans, atteint du syndrome d'Asperger et habitant dans la jungle urbaine de New York.
Projet ambitieux (...) Mary et Max mélange la satire à la parabole, fait surgit le mélo en deus ex machina . A la fin, on pleure. [Positif]
DVD et BD: Entretiens - Les voix originales - Les voix françaises - Film annonce.
À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre...
Structuré comme un opéra, avec une ouverture d'une beauté fulgurante, "Melancholia" est une oeuvre éminemment personnelle, qui traite avec maestria d'un état d'âme ou plutôt d'esprit propre au cinéaste (...). [Positif]
DVD : Commentaires audio - Autour du film - Esthétique du film - Eclairage scientifique - "Filmbyen, ville-cinéma crée par Lars von Trier et Zentropa", documentaire.