C’est l’histoire d’Elisa et d’une lettre anonyme... Ou comment un projet institutionnel a transporté le groupe d’atelier en atelier pour finalement devenir un film.
L’écriture est son combat, le théâtre de ses métamorphoses. Monstre hideux, squelette, malade, Paul Edouard poursuit sa quête, « en pleine folie collective ». Il ne tient qu’à un fil, celui de son rêve, « non-étranger ». Peut-être cherchet-il à l’apprivoiser, à s’apprivoiser ? La rencontre d’une femme, celle que l’on dit « de joie », le conduira vers l’autre rive. Son écriture se fait chair, terre d’accueil. Entre apparitions et disparitions, entre vie et mort, le livre appelle encore et encore, il est pour son auteur un coin de liberté.
A l’hôpital, quand on a le dos tourné, il se passe des choses étranges. De curieux petits bonshommes prennent possession des lieux… Un film réalisé par 12 élèves de l’école fondamentale communale Léopold Mottet.
Le Funambule avait un rêve. Celui de voler d’étoile en étoile. Pourtant il n’avait pas d’ailes. Non seulement il réalisa son rêve mais il réveilla aussi les rêves des citoyens de la planète Terre.
Un jour, un réfugié s’adresse à une administration pour demander l’asile. De bureau en bureau, sa présence sème le doute dans l’enceinte grise des dédales de la bureaucratie. Alors le destin de cet inconnu, sans le savoir, va modifier le destin de tous les autres... jusqu’au grand soir.
Léandre vit dans la passion d’une comédienne du 16ème siècle, Isabella Andréini, la première femme à être montée sur scène en France. Il accepte un jour qu’une jeune femme vienne consulter chez lui un recueil de notes de l’actrice…
Cette version suggestive et littéraire du fameux conte est le résultat d’un travail collectif où chacun, au sein des différents ateliers proposés à Revers (peinture, dessin, écriture, musique, animation…), a pu apporter son grain de sel.
Alexandre rêve d’être réparateur radio… Un petit bijou hors catégories, un dispositif simple et fort et une belle rencontre entre le réalisateur et son protagoniste.
Tombée de la nuit. La place est publique, le banc est public, l’homme est seul. Il marche vers un cercle de lumière. Magique ? Electrique. Il se souvient et danse au son de l’enfance. Il retourne le soleil et danse, danse… se perd et retrouve plus qu’il n’avait laissé : lui, les voix qui l’accompagnent et la douceur d’une écharpe comme la main d’une femme aimée sur sa joue… L’homme retourne vers le banc, il n’est plus seul.
Le docteur Brain est un psychiatre renommé prêt à relever le défi de réinsérer dans le monde du travail toute une série de losers, malgré leur(s) excentricité(s). Y parviendra-t-il ?
Le film regroupe quatre témoignages sur la vie sexuelle et amoureuse de personnes handicapéesqui ont pour thème: le deuil, la souffrance de ne pas avoir de relations sexuelles, le fait de ne pas pouvoir avoir un enfant, le déni de sa sexualité. Ces quatre témoignages exposent quatre facettes différentes d’une même problématique.
Chaque participant prend en charge son ultracourt, de A à Z - ou presque ! Chacun choisit son langage et le résultat est à l’avenant : décapant et hétéroclite.
À l’origine de ce film, cette proposition : écrire une lettre, s’adresser à quelqu’un, parler de soi. Ensemble, les 12 participants ont illustré autant de lettres intimes dont les lectures sont rythmées par une bande-son réalisée, elle aussi, en atelier.