Curtis LaForche mène une vie paisible avec sa femme et sa fille quand il devient sujet à de violents cauchemars. La menace d'une tornade l'obsède. Des visions apocalyptiques envahissent peu à peu son esprit. Son comportement inexplicable fragilise son couple et provoque l'incompréhension de ses proches. Rien ne peut en effet vaincre la terreur qui l'habite...
"Take Shelter" n'est pas qu'un bon film de genre, c'est aussi une étude terrible du couple. (...) Nichols capte ainsi l'esprit d'une époque, et peut-être même d'une génération. [Positif]
Making of - Entretiens - Commentaires audio - Le film vu par Michel ciment - Scènes coupées.
Jeff Feuerzeig, déjà auteur d'un film sur le groupe rock Half Japanese il y a quelques années, a passé près de dix ans a rassembler des documents visuels et sonores pour réaliser ce portrait du "songwriter" américain Daniel Johnston. Musicien et dessinateur texan, élevé dans une famille chrétienne très pratiquante, Daniel Johnston est devenu - par l'admiration que lui ont porté successivement des artistes comme Sonic Youth, Kurt Cobain, David Bowie, ou encore Matt Groening, le père des Simpsons - une figure culte, tant aux Etats-Unis qu'en Europe ou au Japon. Sur base de l'incroyable matériel audio-visuel récolté (des cassettes inédites, des petites "docu-fictions" Super 8 d'adolescence... ) et de rencontres avec des intervenants pertinents (ses parents, les représentants de la scène rock d'Austin, son complice le musicien Jad Fair, son fidèle manager Jeff Taratakov... ), le film retrace le parcours de ce créateur singulier, son irrésistible attraction par le succès, la célébrité et la reconnaissance de son talent d'écriture et, en parallèle, la confrontation brutale de ses rêves avec la réalité du monde, ses blessures, sa profonde maniaco-dépression.
Note: documentaire en américain non sous-titré.
Compléments DVD: Trois courts-métrages réalisés par Daniel Johnston - Six scènes coupées - Commentaire audio du réalisateur et du producteur - Deux "making of".
Jerry vit à Milton, petite ville américaine bien tranquille où il travaille dans une usine de baignoires. Célibataire, il n'est pas solitaire pour autant dans la mesure où il s'entend très bien avec son chat, M. Moustache, et son chien, Bosco. Jerry voit régulièrement sa psy, aussi charmante que compréhensive, à qui il révèle un jour qu'il apprécie de plus en plus Fiona, la délicieuse Anglaise qui travaille à la comptabilité de l'usine. Bref, tout se passe bien dans sa vie plutôt ordinaire - du moins tant qu'il n'oublie pas de prendre ses médicaments...
Marjane Satrapi change une fois de plus de style avec ce thriller drolatique sur la schizophrénie. Même s'il manque un peu de profondeur, cet exercice de style, quelque part entre Burton et Hitchock, est assez réjouissant.
Sam a stoppé son traitement médical – il reste convaincu qu’il n’est pas malade. Sa mère est prise de panique lorsqu’elle le trouve en pleine nuit, nu dans un lac glacé. Le docteur est d’avis que Sam doit tester un autre traitement. Trois personnages, trois points de vue, trois réalisatrices : un triptyque qui sonde la réalité sous des angles très différents.
Janet est une petite fille potelée, pas très jolie, qui vit dans la campagne néo-zélandaise. Convaincue de n'attirer personne, Janet s'isole de plus en plus et fait des découvertes, notamment la poésie dans laquelle elle se réfugie. Mais son enfance est brisée par les coups de colère de son père, la noyade de sa soeur, les crises d'épilepsie de son frère... Douée d'un réel talent littéraire, Janet ne parvient toujours pas à s'extérioriser et, déclarée schizophrène, passe huit ans dans un hôpital psychiatrique. D'après les récits autobiographiques de Janet Frame, l'histoire d'une enfant lunaire, entre âpreté du réel et lyrisme poétique.
À l'origine, Abel et Junon eurent deux enfants, Joseph et Elizabeth. Atteint d'une maladie génétique rare, le petit Joseph devait recevoir une greffe de moelle osseuse. Elizabeth n'était pas compatible, ses parents conçurent alors un troisième enfant dans l'espoir de sauver Joseph. Mais Henri qui allait bientôt naître, lui non plus, ne pouvait rien pour son frère - et Joseph mourut à l'âge de sept ans. Après la naissance d'un petit dernier, Ivan, la famille Vuillard se remet doucement de la mort du premier-né. Les années ont passé, Elizabeth est devenue écrivain de théâtre à Paris. Henri court de bonnes affaires en faillites frauduleuses, et Ivan, l'adolescent au bord du gouffre, est devenu le père presque raisonnable de deux garçons étranges. Un jour fatal, Elizabeth, excédée par les abus de son mauvais frère, a "banni" Henri, solennellement. Plus personne ne sait exactement ce qui s'est dissoute. Seul Simon, le neveu de Junon, recueilli par sa tante à la mort de ses parents, maintient difficilement le semblant d'un lien entre les parents provinciaux, la soeur vertueuse, le frère incertain et le frère honni...
Un ballet hivernal magistral. Les interprètes (...) étincellent, des membres fidèles du pays des merveilles de Desplechin (...) aux néophytes (...), et Catherine Deneuve règne de son aura terriblement humaine (...). Eblouissant. [MCinema]
UN HOMME D'EXCEPTION Fiction (2h16)
Réalisateur :
Ron HOWARD Pays :
Etats-Unis
- 2001
Quatre Golden Globes en 2002.
1947. John Forbes Nash Jr est un prodige en mathématiques qui a obtenu la plus prestigieuse des bourses pour faire ses études à Princeton. Mais humainement, il dénote parmi ses compagnons car il est introverti et mal à l'aise dans les relations, toujours dans sa tête à rechercher de savants théorèmes. Un jour, il élabore une théorie des jeux qui bouleverse totalement les doctrines économiques établies. En pleine guerre froide, devenu professeur, il est contacté par un représentant du département de la Défense qui l'engage pour ses étonnantes qualités de déchiffreur. Sa mission, décrypter les messages secrets des espions russes dans la presse, est totalement confidentielle mais très périlleuse... L'adaptation de la biographie de John Forbes Nash Jr écrite par Sylvia Nasar est un film qui intrigue, dans son sujet comme dans sa construction. Russell Crowe est inspiré.
En compagnie de sa mère, Renée, qui souffre d'importants troubles mentaux, le réalisateur Jonathan Caouette entreprend un voyage à travers les Etats-Unis, pour la ramener de Houston à New York. Les obstacles qu'ils rencontrent sur leur route sont entrecoupés de retours dans le temps qui donnent un aperçu de cette relation mère-fils particulière. A travers un montage musical et parfois psychédélique, alternant réalité et imaginaire, "Walk Away Renee" traite de l'amour, du sacrifice et de la perception de la réalité qui nous entoure...
Cindy est autorisée à quitter le Mental Ostopital pour passer un weekend chez elle avec son mari. Mais ses hallucinations persistent : «ils» trainent toujours dans l’appartement et l’espionnent.
Xavier Moine, artiste en résidence à l’hôpital Paul GUIRAUD de villejuif, initiateur de l’atelier I.D. VISION, a réalisé ce film pour répondre à la demande du Docteur Denis Chino, qui était de donner la parole aux usagers confrontés à la psychiatrie et à la prise de leur traitement. Ils étaient libres de s’exprimer sur leur ressenti, leur vécu. Le travail de Xam était de tenter de nous plonger dans l’univers de la psychose : par la distorsion du son, des effets sonores et lumineux, de superpositions d’images afin de nous immerger dans cet univers parallèle.
J’AURAIS DÛ ME TAIRE (1h00)
Réalisateur :
Christophe Bargues Pays :
France
- 2018
Mention Prix du bureau - Festival Psy de Lorquin
Jean-François, le frère du réalisateur est mort. Pendant cinq ans, il s’est senti persécuté par une organisation qui lui «diffusait des sons, le suivait dans la rue, voulait l’éliminer ». De ces années de maladie, il a laissé un témoignage hors du commun : des tableaux, des dessins et des cassettes audio, témoignages sonores de sa vie quotidienne et de son internement en hôpital psychiatrique, ainsi qu’un journal de bord de ses persécutions.