En compagnie de sa mère, Renée, qui souffre d'importants troubles mentaux, le réalisateur Jonathan Caouette entreprend un voyage à travers les Etats-Unis, pour la ramener de Houston à New York. Les obstacles qu'ils rencontrent sur leur route sont entrecoupés de retours dans le temps qui donnent un aperçu de cette relation mère-fils particulière. A travers un montage musical et parfois psychédélique, alternant réalité et imaginaire, "Walk Away Renee" traite de l'amour, du sacrifice et de la perception de la réalité qui nous entoure...
Eva a mis sa vie professionnelle et ses ambitions personnelles entre parenthèses pour donner naissance à Kevin. La communication entre mère et fils s'avère d'emblée très compliquée. A l'aube de ses 16 ans, il commet l'irréparable. Eva s'interroge alors sur sa responsabilité. En se remémorant les étapes de sa vie avant et avec Kevin, elle tente de comprendre ce qu'elle aurait pu ou peut-être dû faire.
Psychologiquement très réaliste, le troisième long métrage de Lynne Ramsay questionne sur les fondements du malaise adolescent sans porter de jugement inutile.
À travers la rencontre de parents et d'enfants, depuis la naissance jusqu'au début de l'adolescence, une réflexion sur le développement de l'identité sexuelle et de la sexualité infantile qui met l'accent sur le vécu de l'enfant. Bien avant que l'enfant ait réellement conscience d'appartenir à un sexe, ses partenaires adultes lui reconnaissent une identité sexuée. En fonction de cette reconnaissance et de l'écho que cela produit en eux, ils vont adopter certaines attitudes à son égard et en réprimer d'autres. Toutes ces attitudes, réactions et comportements de l'entourage ont une importance fondamentale dans la structuration de l'identité sexuelle du jeune enfant. L'interview d'une adulte met en évidence les manquements que certains enfants sont amenés à vivre ainsi que les répercussions dans leur vie affective.
La réalisatrice est retournée au camp de Rivesaltes 75 ans après y avoir été internée avec sa mère. Le récit décrit les rapports entre la mère et la fille: non-dits, secrets et mensonges, faux souvenirs. À travers documents et photos, c’est l’histoire de la mère juive émigrée de Pologne, attendant sans succès à l’Hôtel Lutetia le père déporté à Auschwitz. Ensuite le film revient sur ce qui s’est réellement passé : fichiers, documents officiels, commentaires attestent de la véracité des faits.
Des parents confrontés à des enfants au comportement tyrannique échangent au sein d'un groupe de parole au CHU de Montpellier. Ils livrent des récits qui bouleversent les représentations habituelles de la parentalité, de l'éducation, de la transmission. Des rapports inversés aux rapports de force ou de domination, de la culpabilité à la peur, ils sont amenés à repenser leur rôle auprès de leur enfant, leur rapport au monde et à la norme