Cinq à dix pour cent des enfants connaissent de lourdes difficultés à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture: ils sont dyslexiques. Certains décrochent de l'enseignement ordinaire dès l'école primaire. Mais des dyslexiques célèbres s'en sont pourtant pas trop mal sortis: Einstein, Churchill, Spielberg, Tom Cruise,... Enquête pour tenter de comprendre la situation des enfants dyslexiques, comment les aider et si des séquelles existent à l'âge adulte
ÊTRE ET AVOIR Documentaire (1h14)
Réalisateur :
Nicolas PHILIBERT Pays :
France
- 2002
Prix Louis Delluc 2002, Meilleur film français de l'année
Nicolas Philibert a posé sa caméra pendant dix semaines dans une classe unique d'un petit village du Puy-de-Dôme. Cette école ancienne regroupe treize enfants d'âges très différents. L'instituteur doit composer avec cette disparité et donner à chacun l'enseignement qui correspond à son niveau, de la maternelle au CM2. Il a lui-même 55 ans et est à moins de deux ans de la retraite. Le maître accompagne cette petite communauté dans l'apprentissage de la vie avec son lot de questions, de blessures et de joies... Un film qui, dans sa simplicité, est une méditation à la fois grave et gaie sur la pédagogie, la vie rurale, le passage du temps, l'évidence et la beauté du quotidien.
L'école maternelle, lieu de socialisation et d'apprentissage, est le théâtre quotidien d'actes agressifs entre les enfants. Comment les adultes, enseignants et parents réagissent-ils, répondent-ils? Ce film, tourné dans deux écoles au cours d'une année scolaire, alterne des séquences d'observation prises sur le vif, des interviews d'enfants et d'adultes et des séquences spécifiques proposées par les enseignants à leurs élèves, envisagées comme des réponses possibles au problème de l'agression. Quatre thèmes sont abordés: Socialisation - Agression - Violence - Intervention. Note: Ce film permet d'animer des séquences de formation avec les instituteurs et les acteurs de la communauté éducative, et intéressera également tout parent d'élève. Il est accompagné d'un livret pédagogique.
Lorsque l'enfant quitte sa maman pour l'école et devient un élève, il entreprend un formidable travail psychique. Il quitte l'institution familiale pour un nouvel univers dont il devra comprendre les codes, les valeurs et les styles. Deux institutions qui sont parfois en contradiction. Il apprend aussi à vivre avec les autres, tout autant dans sa classe que dans la cour de récréation. Il aura à développer sa pensée, sa capacité de symbolisation et son langage. La parole lui permettra notamment d'acquérir du pouvoir sur son environnement et de gérer le problème de l'agressivité. L'élève aura enfin, à faire des apprentissages qui nécessitent également, on l'aura deviné, un effort psychique considérable. Jacques Constant, pédopsychiatre et chef de service à Chartres est fondateur de l'Association des Psychiatres de secteur Infanto-juvénile (API). Co-auteur de la "Consultation infanto-juvénile" (Doin), et le "Handicap mental chez l'enfant" (Edition ESF, 1997), il considère que sa pratique lui confère un authentique statut d'ethonologue de l'enfance. Il s'intéresse particulièrement aux rôles sociaux des enfants notamment à celui qui consiste à être un élève. Pour lui, une bonne partie des enfants vus en psychiatrie ont simplement de la difficulté à accomplir le travail psychique nécessaire pour remplir leurs rôles d'enfant.
Pratiquer la philosophie avec des enfants de 5 à 12 ans... Le film reprend des séquences de travail avec des enfants, des interviews de philosophes praticiens. Le plaisir et l'intérêt des enfants sont évidents. Cette expérience est menée dans une bibliothèque communale et dans une école.
En France, sur une population de huit millions d'écoliers, on estime à 400 000 le nombre d'enfants surdoués ou précoces. Une chance pour ces enfants ? Pas sûr ! En effet, leur intelligence ne leur garantit pas une réussite scolaire. Au contraire. Prés de la moitié de ces surdoués échoue dans leurs études. Beaucoup d'entre eux n'obtiennent jamais leur Bac. Certains même sombrent avant le Brevet... Les causes de ces échecs : l'ennui de l'enfant face à un programme qu'il maîtrise déjà depuis longtemps, l'ignorance des parents qui contraignent leur enfant à rester, coûte que coûte, dans la norme... Pourtant le remède à leur "mal-être " est simple : ces enfants ne souhaitent qu'une seule chose, que leur talent -leur spécificité- soit pris en compte et reconnu. Mais, en France, il n'y a pas de structures pour accueillir ces 400 000 surdoués. Reportage dans l'une des rares écoles françaises pour surdoués.