Benny a 14 ans, une adolescence bourgeoise et un vide affectif noyé dans la vidéo. Petit à petit, les images dont il se gave occultent son sens du réel et des valeurs, et il bascule vers l'horrible et le massacre.
Trois mères. Betty, auteur à succès qui élève seule son petit Joseph. Carole, qui a du mal à manifester son amour à son fils José. Et enfin Margot, la mère un peu déjantée de Betty qui réapparaît inopinément dans la vie de celle-ci. Quand Joseph décède brutalement, Betty est bouleversée et Margot décide de kidnapper un autre enfant pour consoler sa fille, en l'occurrence le petit José... Claude Miller aime les actrices, ses interprètes sont inspirées et tracent les portraits poignants de mères aux antipodes les unes des autres, de femmes fortes habitées de doutes, de zones d'ombre, de violence aussi.
Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du "Lac des cygnes" que dirige l'ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...
Fable tragique et schizophrène d'une beauté graphique comme thématique. Le cinéaste est allé jusqu'au bout de ses fantasmes, de ses hallucinations. Au mépris de la bienséance et de la vraisemblance, il les agence sur un rythme exaltant et épuisant, pour la plus grande gloire de Natalie Portman qui crève l'écran, conjuguant défi physique et prouesse d'actrice.
BD : Contient également la version DVD du film - La métamorphose de Black swan - Ballet - Coulisses de la production - Les costumes - Portraits - Documentaires - Danser face à la caméra - Préparation au rôle.
Dimitri est en fin de vie et rejoint "La maison", un lieu qui accueille les malades pour qui la médecine ne peut plus rien. Il y rencontre Suzanne, bénévole lumineuse et pleine de vie mais qui cache une félûre. Le temps d'un accompagnement, ils vont vivre pleinement, s'aimer et s'aider. Une réflexion sur les derniers instants de vie d'après "La mort intime", document écrit par la psychologue Marie de Hennezel et qui collecte les récits de patients en phase terminale dans des unités de soins palliatifs. Un sujet difficile admirablement rendu par le tandem Dutronc/Bonnaire.
C’est l’histoire de Paul, un jeune garçon solitaire de 14 ans. Sa mère est femme de ménage dans une clinique psychiatrique. Son père les a quittés il y a déjà très longtemps. Une nouvelle patiente arrive à la clinique. Elle s’appelle Gloria, une jeune adolescente du même âge que lui, trouble et solaire. Paul va tomber amoureux fou. Si amoureux qu’il va s’enfuir avec elle. Adolescents à la dérive, fuyant ce monde qui les effraie, rassurés par la douce présence du murmure du fleuve, les voici embarqués vers un pays où l’on n’arrive jamais…
Quelque part en Suisse. Livia est une jeune héritière à l'esprit fantasque dont le cerveau est parcouru de courants d'air. Son père Harald est à la tête d'un empire en perdition. Un jour, Livia fait la connaissance d'un ange, un homme tombé du ciel, en fait un psychopathe malgré lui qui entre par effraction dans sa vie. Les proches de Livia vont faire les frais de leur folie... Mais où Raoul Ruiz va-t-il chercher tout ça? Tout à la fois comédie macabre, thriller, fantaisie psychanalytique et drame familial, "Ce jour-là" est totalement délirant et savoureux. La distribution est excellente.
CHUT... CHUT, CHÈRE CHARLOTTE (HUSH... HUSH, SWEET CHARLOTTE) Fiction (2h13)
Réalisateur :
Robert Aldrich Pays :
Etats-Unis
- 1964
Prix Edgar-Allan-Poe 1965 du meilleur scénario
En 1927, en Louisiane. Lors d'une réception, la jeune Charlotte Hollis apparaît devant les invités couverte de sang. John Mayhew, son amant,vient d'être assassiné. Charlotte et John étaient sur le point de s'enfuir, loin de l'autorité d'un père possessif et de la jalousie d'une épouse. Des années plus tard, en 1964, Charlotte vit toujours dans la somptueuse propriété qui a été le théâtre du drame. Charlotte devenue la risée des habitants est considérée par tous comme folle. Celle-ci est menacée d'expropriation car un pont doit être construit à l'emplacement de son manoir. N'entendant pas se laisser faire, elle fait appel à sa cousine Miriam Deering. Miriam, bienveillante au premier abord perd peu à peu son amabilité et laisse apparaître de vieilles rancœurs. Avec l'aide du Docteur Drew Bayliss, celle-ci a en fait des intentions bien peu honorables : rendre sa cousine folle et empocher une belle somme d'argent.
CE RAYON DE SOLEIL Fiction (45 min)
Réalisateur :
Gabriel GONNET Pays :
France
- 1997
Mention au Festival d'Auxerre 1998
La collection "Un film pour en parler" a pour objectif d'aider les 13-19 ans à verbaliser autour des difficultés de l'adolescence. Chaque document est illustré par une courte fiction écrite et réalisée avec des jeunes. Les thèmes traités ont été choisis à partir d'expériences vécues. Chaque cassette est accompagnée d'un livret qui propose des thèmes de débats pour le milieu scolaire ou associatif. Dix jeunes suicidaires de 18 à 25 ans, en séjour au centre Jean Abadie (région de Bordeaux), s'expriment sur leurs difficultés et leur envie d'en finir avec la vie. Leurs témoignages sont commentés par un médecin du Centre et rassemblés en trois thèmes: la souffrance qui a précédé la tentative de suicide, l'acte lui-même et les réactions à adopter face à l'envie de mourir. Un outil de formation sur la prévention du suicide qui s'adresse plus particulièrement aux adultes. Note: Voir également le document "C'est dur de trouver les mots" qui s'adresse plus spécifiquement aux jeunes. Un livret accompagne ces titres.
Lundi matin, Paul Wertret se rend à son travail à la banque où il est chargé d'affaires. Il arrive, comme à son habitude, à huit heures précises, sort un revolver et abat deux de ses supérieurs. Puis il s'enferme dans son bureau. Dans l'attente des forces de l'ordre, cet homme, jusque là sans histoire, revoit des pans de sa vie et les évènements qui l'ont conduit à commettre son acte...
Antoine est musicien. A quarante ans, il décide brusquement de mettre fin à sa carrière. Après quelques jours d'errance, il se fait embaucher comme gardien d'immeuble. Jeune retraitée, Mathilde découvre une inquiétante fissure sur le mur de son salon. Peu à peu, son angoisse grandit pour se transformer en panique : et si l'immeuble s'effondrait... Tout doucement, Antoine se prend d'amitié pour cette femme qu'il craint de voir sombrer vers la folie. Entre dérapages et inquiétudes, tous deux forment un tandem maladroit, drolatique et solidaire qui les aidera, peut-être, à traverser cette mauvaise passe.
Mathilde a 9 ans. Ses parents sont séparés. Elle vit seule avec sa mère, une personne fragile à la frontière de la folie. C'est l'histoire d'un amour unique entre une fille et sa mère que le film nous raconte.
Ce film nommé pour deux oscars raconte une histoire d'amour entre deux jeunes très différents, profondément névrosés, soignés dans une clinique psychiatrique innovante. David souffre de troubles obsessionnels-compulsifs, Lisa du trouble de la personnalité multiple.
Un regard caustique sur les travers de l'institution, fiction jouée par des non-soignants montrant le décalage progressif existant entre le discours professionnel et le ressenti d'une patiente pénétrant dans l'univers psychiatrique.
Nous sommes en 1988. Donnie est un adolescent de prime abord comme les autres, mais au fond très perturbé. Bouffées d'agressivité, horribles cauchemars... et un lapin géant nommé Frank qui lui apparaît pour lui confier la date de la fin du monde, dans à peine un mois...! La psychiatre s'arrache les cheveux. Mais quand le réacteur d'un 747 venu de nulle part s'écrase sur la chambre de Donnie et que l'étrange lapin Frank le sauve d'une mort certaine, Donnie est bien obligé de prendre son visiteur au sérieux... Le premier film d'un réalisateur très prometteur, largement primé dans divers festivals, est un petit bijou où le fantastique réside non dans l'apparition d'êtres fabuleux mais dans la plongée au coeur du psychisme troublé d'un ado pas si différent des autres. Rythme insolite et bande-son splendide pour ce regard impertinent sur le système éducatif américain et les clichés des films pour "jeunes". Une trouvaille.
Dans son cabinet le Dr Semyc (interpreté par Michel Cymes) recoit un couple dont le mari est atteint d’une maladie très (trop) répandue. Face à l’inquiétude du malade, le médecin doit annoncer le diagnostic avec tact et diplomatie. Pas facile....
"La maladie, la folie et la mort sont les anges noirs qui ont veillé sur mon berceau à ma naissance", disait Edvard Munch (1863-1944). Très tôt marqué par la mort et la folie, ces thèmes sont récurrents dans l'art du peintre norvégien. Sa mère et une de ses soeurs meurent alors qu'il est encore enfant. Sa deuxième soeur sera atteinte de folie. Munch vit alors dans l'angoisse de ce lourd destin familial et prendra le pinceau pour exprimer son tourment. Son art est intimement lié à son histoire personnelle. Evitant les normes de représentation et de montage des films biographiques, Peter Watkins a ajouté des éléments très personnels et subjectifs à cette biographie des jeunes années de Munch, aux prises avec les conventions et le puritanisme de son époque. Par un montage audacieux, revisitant les techniques documentaires et narratives, Watkins pousse un "cri" personnel autant qu'il dresse le portrait de l'artiste et de son milieu. Considéré par beaucoup comme un des très rares films autobiographiques de qualité, "Edvard Munch" est sans doute la meilleure oeuvre jamais consacrée à l'acte créatif et à la peinture. Un chef-d'oeuvre, réalisé à l'époque pour la télévision suédoise et projeté en avant-première dans sa version cinéma.
EN ATTENDANT DEMAIN Fiction (14 min)
Réalisateur :
Hervé BENSIMON Pays :
France
- 1997
Prix spécial de la WAMHF, Lorquin 1998
Prix dela meilleure qualité artistique dans la catégorie Education pour la Santé - Mauriac 1999
Dans trois quartiers de Paris, Sarah traverse la nuit à l'abri d'une cabine téléphonique pour déballer ce qu'elle a sur le coeur, sa maladie, un cancer. (Film de fiction) Existe en 16 mm
Laura, la trentaine, habite seule à la périphérie d'une grande ville. Elle apprend que son père est dans le coma, suite à un grave accident de la route. Elle décide d'aller le voir régulièrement à l'hôpital: l'occasion se présente enfin de régler ses comptes, peut-être même de se venger... Mais la vie est imprévisible et le désir de revanche de Laura va engendrer des retrouvailles troublantes avec sa famille et son passé. Elle en sortira réconciliée, avec elle-même et avec la vie.
Premier long métrage de Philippe de Pierpont qui adapte ici le roman d'Amélie Sarn. Assez fidèle à l'oeuvre originale, ce film fait montre de belles qualités formelles mais oublie par moment de privilégier le passage d'émotions. Belle interprétation d'Erika Sainte.
Evocation d'un univers fantasmatique féminin, constitué des représentations qui s'articulent autour d'un fantasme. A travers une fiction, le film met en scène des productions de l'inconscient, telles que actes manqués, jeux de mots, rêves, fantasmes. Il a pour but de susciter une réflexion sur le problème de la sexualité féminine.