Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l'aide inattendue de l'énigmatique voisine d'en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d'équilibre et, bientôt, d'espoir. Récompensé au dernier Festival de Cannes, le nouveau film de Xavier Dolan gagne encore en précision et en pureté. Comme dans son premier film ("j'ai tué ma mère") c'est la figure maternelle qui est mise en avant. Même si le constat est lui différent.
Le collection "Parole d'ados" propose des sujets qui concernent de près les adolescents. Son originalité est leur implication au niveau de la création des films, tant dans le contenu que dans la forme. Ainsi, ces films leur parlent vraiment.
La collection ouvre un espace pédagogique positif, susceptible de rencontrer l'intérêt du monde des enseignants et des éducateurs tout autant que celui des étudiants, du secondaire en particulier.
Ce film est le premier documentaire francophone donnant la parole à des enfants élevés par des couples non mixtes. Emmy-lou, seize ans, vit depuis le divorce de ses parents, une semaine sur deux avec son père et sa belle-mère et l'autre avec sa mère et sa belle-mère. Car la maman d'Emmy-Lou a choisi de vivre avec une femme et d'avoir un enfant avec elle, Ferdinand six mois. Du côté de son père et de sa nouvelle femme, elle a aussi un petit frère de cinq ans, Jim.
En compagnie de son grand-frère Eliott, dix-huit ans, Emmy-Lou témoigne de cette situation: mes parents sont gays, et alors? Pourtant ce n'est pas si simple: comment le dire à ses amis, comment vivre la pression de l'école, accepter le regard des autres? Et si cette situation ne leur pose pas de problème particulier, ils décident de rencontrer d'autres adolescents élevés comme eux dans des familles homoparentales. C'est ainsi qu'ils vont croiser Wendy, treize ans, originaire du Salvador, adoptée par un couple de femmes et Charles et Dorothée, des jumeaux de seize ans nés par insémination artificielle et élevés par leur maman et amie. Ensemble, ils s'interrogent sur le modèle parental et leur propre identité sexuelle et sur les conséquences de l'absence d'un père.
L'obésité est en train de devenir le plus important problème de santé publique en Belgique, notamment à cause de ses complications comme l'hypertension ou le diabète de type 2... Analyse des causes du surpoids et des moyens mis en oeuvre pour lutter contre ce nouveau fléau des pays riches: clinique du poids, hospitalisation, internat pour enfants obèses, chirurgie de l'estomac, régimes,...
Le phénomène Otaku est-il le signe avant-coureur d'une mutation de notre société ? Est-il au contraire l'émergence des premiers cas humains d'adaptation aux nouvelles technologies du virtuel ? Ou bien encore la réponse d'une jeunesse sans but qui se met à l'abri des réalités d'un monde devenu trop violent ? Refusant le contact avec les éducateurs, les parents, le reste de leurs semblables, les Otakus se réfugient dans leurs "passions tristes". Ils ne communiquent plus que par le truchement de leurs ordinateurs, de leurs bandes dessinées, de leurs collections d'objets, délaissant amis et relations. Ils s'abîment dans la contemplation d'un monde d'images et d'artifices; ils combattent la machine, qu'ils battent bien souvent, inventent des programmes informatiques sophistiqués, empilent les cassettes vidéo dans leur chambre à coucher, préférant aux plaisirs de la chair les créatures de la galaxie pixel. A l'aide de témoignages de nombreux Otakus venus confier, parfois de façon anonyme, leurs passions, au fil d'interviews de psychologues, de psychanalystes japonais, de parents et d'éducateurs, nous découvrons et tâcherons de comprendre le phénomène Otaku et ses répercussions, tant dans la société japonaise que dans la nôtre.
Trois "propos" de pédophiles sélectionnés parmi différents entretiens réalisés en hôpital psychiatrique et dits en voix off par des acteurs. A aucun moment, le film ne donne à voir l'acte pédophile mais, dans une certaine mesure, donne à "entendre" la vision du pédophile pour essayer de comprendre sa perception de la réalité du quotidien et de l'enfant. Les images montrent des lieux symboliques, des ombres, des photos, des affiches... et restituent l'univers onirique du pédophile. Un document à considérer comme outil de sensibilisation pour informer, analyser, repérer les comportements de pédophiles et prévenir les passages à l'acte, notamment au sein des institutions. Note: Destiné à l'ensemble des personnes qui, dans les secteurs associatifs ou institutionnels, les milieux médicaux, éducatifs, d'animation et de loisirs, s'occupent d'enfants. Un livret accompagne le document.
A travers reportages et entretiens, le magazine de la rédaction de France 2 présenté par Françoise Joly et Guilaine Chenu aborde tout ce qui fait l'actualité internationale. Loin du sensationnalisme arbitraire, les grands reporters d'Envoyé spécial scrutent la réalité, décortiquent la situation et rencontrent les protagonistes afin de poser un autre regard et de découvrir une autre vérité.
Le racket est sans doute la forme de violence la plus redoutée par les jeunes. En 1999, le racket représentait dix-sept pour cent des faits violents survenus en milieu scolaire et traités par les services de police. Soixante pour cent des cas de racket se déroulent aux abords des établissements scolaires. Des groupes de jeunes ciblent leur victime à la sortie des cours. Les racketteurs utilisent l'intimidation, la menace ou la violence afin d'obtenir un portable, de l'argent ou des vêtements de marques. Au cours de l'enquête, Envoyé spécial a pu rencontrer Farida, une racketteuse qui est devenue la terreur de son quartier et a également pu suivre une brigade anti-criminalité, qui tente d'opérer des flagrants délits aux abords des lycées et collèges. Souvent les jeunes victimes refusent de parler. Elles ont peur des représailles et ne veulent par apparaître comme des "balances". La loi du silence est omniprésente. Elle peut aboutir à des situations de souffrance... Valérie a vécu un vrai calvaire pendant toute une année scolaire.
Note: Texte extrait du dossier de presse de France 2 proposé par le Service éducatif. Document d´information générale sur le racket. Images réelles. Images à visage caché. Interviews de racketté et racketteur. Commentaire voix off. Musique.
Contenu
Il y a 60 % des cas de racket qui se déroulent aux abords des établissements scolaires. Des groupes de jeunes ciblent leur victime à la sortie des cours. Les racketteurs utilisent l´intimidation, la menace ou la violence afin d´obtenir un portable, de l´argent ou des vêtements de marques. Envoyé Spécial a pu rencontrer Farida, une racketteuse qui est devenue la terreur de son quartier et a également pu suivre une Brigade Anti-Criminalité, qui tente d´opérer des flagrants délits aux abords des lycées et collèges. Souvent les jeunes victimes refusent de parler. Elles ont peur des représailles et ne veulent pas apparaître comme des «balances».
La loi du silence est omniprésente. Elle peut aboutir à des situations de souffrance... Valérie a vécu un vrai calvaire pendant toute une année scolaire.
Intervenants
Brigitte Chenevoy, responsable « Jeunes Violences Ecoute » ; Redda, membre du BAC (Brigade anti-criminalité) ; François Giordani, juge pour enfants -Strasbourg, Viviane Guiny, principale du Collège de Chilly- Mazarin ; des racketteurs, des victimes et des parents
DVD 1 (108'): En filmant, jour après jour, pendant quatorze semaines, les protagonistes de la classe-relais du collège Paul Bert à Évreux, le document nous montre comment vivent au quotidien les adolescents et les adultes engagés dans le dispositif. Un rétablissement scolaire? C'est la question que pose le titre. Rescolarisation ou resocialisation? C'est l'interrogation sur laquelle s'achève le document. Loin de se limiter à la problématique institutionnelle, le film révèle de vrais personnages, émouvants et authentiques: des adultes attentifs et courageux, animés par la conviction, et des jeunes qui demandent qu'on leur tende la main. De leur confrontation naît la force de ce film-citoyen. DVD 2 (210'): Une série d'entretiens avec l'auteur, avec les principaux intervenants et partenaires du dispositif au niveau local et national, à la direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et à la Direction de l'Enseignement scolaire où l'on évoque la mise en place des "ateliers-relais".
Note: L'ensemble constitue une somme de références pour la formation des acteurs de ces dispositifs.
a vie de quatre adolescents en institution et sous tutelle judiciaire, tourné entre l'été '95 et l'hiver '97. La loi belge interdisant toute image qui pourrait permettre d'identifier des mineurs, Bénédicte Liénard transforme et transcende ce handicap pour donner une oeuvre forte et effectuer un travail intéressant sur le langage cinématographique même, ici le rapport entre le vu et l'entendu et la construction d'un cadre. Le sujet - délinquance, violence des jeunes, constat de faillite de la famille - risquait les lieux communs et les évidences. Elle a mené un long travail de connivence et de confiance pour obtenir des paroles vraies, lucides, démunies. La réponse institutionnelle s'embourbe dans la bonne volonté, entre répression et compréhension. Un film qui montre sans démontrer.
DVD comprenant deux films: le premier est destiné aux jeunes de 13 à 19 ans; le second est destiné plus spécifiquement aux adultes de la communauté éducative.
1. "Etat de violence" (26'): Les jeunes de 18 à 25 ans parlent de leur rencontre avec la violence à la maison, dans la rue ou à l'école: comment ils l'ont vécue, comment ils ont basculé à leur tour et comment ils s'en sont sortis. Leurs témoignages alternent avec une fiction basée sur un fait divers réel qui met en scène des jeunes tentés par des actes agressifs. Le film cherche à approcher au plus près l'attitude de violence à l'adolescence, qu'elle soit tournée vers les autres ou vers soi-même. Le message se veut foncièrement positif face à une situation qu'on juge trop souvent inéluctable. 2. "Comme une vague" (45'): Témoignages de jeunes de 18 à 25 ans concernés par la violence comme victimes, témoins ou agresseurs. Les récits sont commentés par un psychosociologue et rassemblés en trois thèmes: l'expérience de la violence, comment on bascule et comment on peut s'en sortir. Un outil de débat et de formation pour entrer au coeur de la problématique violente.
Note: Ce film a obtenu une mention spéciale du jury au festival Vidéopsy, Auxerre, 1997.
Bonus DVD: "Le paradoxe de l'adolescence" (20'): Interview exclusive du Professeur Philippe Jeammet, chef de service des adolescents à l'Institut mutualiste Montsouris Jordan.
Ce document est constitué de deux DVD comprenant des séquences vidéo et des ressources documentaires annexées. L'un est consacré à "comprendre", l'autre à "agir". Praticiens, universitaires, spécialistes, proposent expériences de terrain, travaux de recherche, analyses d'actions et de démarches, pour que la violence à l'école ne soit plus une fatalité. Par la richesse des analyses croisées de spécialistes, la diversité des réponses concrètes apportées, la variété des thèmes abordés: définitions, histoire, causes, représentations mentales, réactions, préventions, formation...
Complément des deux DVD: livret pédagogique de 28 pages.
Des parents confrontés à des enfants au comportement tyrannique échangent au sein d'un groupe de parole au CHU de Montpellier. Ils livrent des récits qui bouleversent les représentations habituelles de la parentalité, de l'éducation, de la transmission. Des rapports inversés aux rapports de force ou de domination, de la culpabilité à la peur, ils sont amenés à repenser leur rôle auprès de leur enfant, leur rapport au monde et à la norme
La vie de Fernand Deligny, éducateur célèbre, et son désir de cinéma croisent son accueil d’enfants autistes. De l’hôpital d’Armentières en 1940 au hameau de Graniers, Deligny invente des lieux de vie qui permettent aux enfants et adolescents d’échapper à l’enfermement. Il crée du collectif et du réseau ; il invente un atelier permanent de recherche sur ce qui fait l’humain au–delà du langage. On le connaît pour 2 films « Le Moindre Geste » et « Ce Gamin là ». Mais il n’a cessé pendant 40 ans d’articuler ses expériences de vie avec des essais cinématographiques. Truffaut sera un de ses compagnons de route.