En février 1999, nous avons présenté au Club Antonin Artaud un défilé de mode dans un esprit fantasque et quelque peu satirique. Ce projet avait engagé 6 mois de travail-recherche pour chacun d'un vêtement fantasque, utilisation de matériaux détournés: nappes de papier, film alimentaire, fil de fer... lectures de comptes-rendus des défilés de grands couturiers, écriture de textes commentant chaque vêtement, apprentissage d'une démarche convoquant les regards... In fine, ce travail avait donné lieu à une représentation qui fut pour chacun des participants un moment de grâce et de fantaisie. Nous avons ensuite eu le désir d’aller plus loin en réalisant une vidéo et en réinventant autour de la représentation. Nous avons rendu compte de ce processus d’élaboration qui permettait un nouveau regard sur l’événement.” Myriam Saduis.
La normalité résiste aux sautes d’humeur. La normalité est un projet inaccessible. La normalité c’est comme manger une choucroute pendant les mois d’hiver. La normalité est décidément multiple. La normalité est une idée, une conception saugrenue de l’homme ou de la société.
Mathilde, fleuriste, veut redynamiser l’image de sa boutique. Pour cela, elle fait appel à David, photographe. Parallèlement, dans la même ville, plusieurs personnages ont eux aussi, leurs occupations et leurs tracas...
A l’occasion des 40 ans de la Gerbe, son Centre d’Expression et de Créativité, L’Heure Atelier a réalisé ce film afin de témoigner de ce que cette institution emblématique d’une psychiatrie alternative à Bruxelles représente toujours pour ceux qui la fréquentent et la créent au jour le jour.
Passer dans une forêt sauvage à la chasse des démons et aller vers la femme. Elle est là, la femme, belle à éprouver et accueillir. Avec Zoé, un vrai travail de métamorphose.
« Péter un plomb » ça peut arriver à n’importe qui, à n’importe quel moment! Comment se rendre compte que le cerveau est malade? Comment ça se soigne ? Est-ce que ça soigne seulement ?
Succession de saynettes, tantôt fantasmatiques, tantôt réalistes. Mais qui se cache derrière ces personnages «fimo» risés. Que nous veulent-ils ? Quels sont leurs messages ?
Le SMES-B a mené des ateliers avec des personnes des personnes bénéficiant d’un logement actuellement ayant connu la rue pour aboutir à la création d’un film dont nous vous proposons de découvrir quelques capsules. On y parle du temps qui passe, du contenu du frigo, de la vue de la fenêtre, de la maison rêvée, des factures, de la télévision. On interroge la liberté, le rangement, la boîte aux lettres, la mémoire.
Caméras et micros à la main, un groupe d'adultes porteurs d'un handicap, interviewent les professionnels du secteur et sondent les passants dans la rue, s'interrogeant sur le regard que notre société porte sur eux. Ils nous interpellent sur la place de la personne différente, mais aussi sur l'origine et l'histoire du mot « handicap ». Ainsi Anne, Samuel, Leïla, Michaël et les autres se mettent en scène, partageant leurs rêves et retournent le mot handicap dans tous les sens avec humour et émotion.
Film d’animation. Chacun chemine avec son carnet de croquis, croque le quotidien comme il le croque de ses dents qui rient et qui mordent. Chacun partage ses heures animées, ses heurts troubles et créateurs de mondes.