L’écriture est son combat, le théâtre de ses métamorphoses. Monstre hideux, squelette, malade, Paul Edouard poursuit sa quête, « en pleine folie collective ». Il ne tient qu’à un fil, celui de son rêve, « non-étranger ». Peut-être cherchet-il à l’apprivoiser, à s’apprivoiser ? La rencontre d’une femme, celle que l’on dit « de joie », le conduira vers l’autre rive. Son écriture se fait chair, terre d’accueil. Entre apparitions et disparitions, entre vie et mort, le livre appelle encore et encore, il est pour son auteur un coin de liberté.