Aline était vieille et seule, et elle vient de mourir, seule. A l'image des cités américaines, Bruxelles voit venir à elle de nouvelles vagues de solitudes. Les "isolés" se multiplient sans se parler. Un mariage sur deux y vole en éclats (pour un sur trois dans le royaume), sans compter les séparations non officielles. C'est à Bruxelles encore que se concentrent les familles monoparentales, principalement des femmes qui ont la charge de leurs enfants. Une population d'un genre nouveau se crée de nouveaux rites sociaux et s'invente des lieux pour se retrouver et pour parler. Car, si la foule est un formidable espace de liberté, il est parfois difficile de s'y faire entendre, surtout lorsqu'on devient vieux.
Le film mêle des témoignages de jeunes autour du thème de la solitude. Ils expriment leurs inquiétudes mais aussi leurs espérances... Un document destiné aux parents et à la communauté éducative. Séquences: Quand j'étais enfant - 14-15 ans... c'était pareil - La campagne ou la ville - La solitude des vieilles personnes - La mort - Les projets - Passions, rêves, expériences - Le bonheur.
"Duel en 2 voix" raconte le combat quotidien de trois femmes, trois générations aux prises avec les troubles du comportement alimentaire. Entre la voix du contrôle et celle du non contrôle, l'anorexique-boulimique doit composer et négocier chacun de ses actes. Souffrances et solitude sont au plat du jour. Comme quoi, le problème se situe bien au delà du corps et de l'image corporelle.
L'anorexie-boulimie, maladie complexe qui part de l'intérieur, est un combat quotidien entre le désir du contrôle absolu du corps et le désir de vivre. Un combat sournois qui se vit dans la solitude et la détresse, ignoré de tous. Entre la voix qui hurle "mange pas!" et celle qui supplie, "aime-moi!", Joanny, Catherine et Annick nous parlent de cet équilibre tant recherché et des pièges qui se trouvent sur leur chemin. Mais au-delà des voix qui se répondent en duel chaque jour, il arrive parfois qu'on commence à prendre conscience de la vie qui nous entoure. Ce jour-là, la maladie occupe moins de place.
Note: Le film a reçu la Mention spéciale du jury, Festival international du film de santé de Liège, ImagéSanté 2006, et le Golden Sheaf Award, catégorie Documentary Science/Medecine, Festival du court-métrage de Yorkton, 2006.
Note: Un feuillet informatif accompagne le titre.
EN ATTENDANT DEMAIN Fiction (14 min)
Réalisateur :
Hervé BENSIMON Pays :
France
- 1997
Prix spécial de la WAMHF, Lorquin 1998
Prix dela meilleure qualité artistique dans la catégorie Education pour la Santé - Mauriac 1999
Dans trois quartiers de Paris, Sarah traverse la nuit à l'abri d'une cabine téléphonique pour déballer ce qu'elle a sur le coeur, sa maladie, un cancer. (Film de fiction) Existe en 16 mm
Max Leroux nous fait partager sa réflexion sur le phénomène de l'isolement. Pour l'illustrer, il se réfère à certains jeunes de son entourage. Stéphanie vit bien la solitude. Par contre, ce n'est pas le cas pour André qui a de la difficulté à se faire des amis, pour Nathalie qui est trop timide, et pour François qui vit une peine d'amour. Une fois ces personnages présentés, les effets négatifs de leur isolement sont mis en relief. Par la suite, les personnages explorent un certain nombre de stratégies leur permettant de faire face à leur solitude. Max conclura sa réflexion au cours d'une fête à l'école.
Entre 4 rues est le portrait d’un brocanteur vivant dans la solitude au milieu de ses meubles et objets. Sa manière de faire n’est plus adaptée au monde actuel et depuis plus de dix ans, sa marchandise s’entasse dans son entrepôt dans l’attente d’être vendue. Jan doit trouver des solutions pour survivre dans un environnement qui le dépasse.
Recensés par une brochure des Mutualités socialistes, 175 groupes d'entraide et de parole se sont constitués autour des problématiques les plus diverses: patients atteints de maladies rares ou ayant subi une opération mutilante, parents d'enfants à bec de lièvre ou hyperkinétiques, accros aux drogues ou au jeu, personnes émotives,... Est-ce la disparition d'une solidarité globale dans nos sociétés qui rend nécessaire ces solidarités particulières?
LES ENFANTS QUI S'ENNUIENT - QUAND SURVIENT LA SOLITUDE CHEZ LES ENFANTS Reportage (27 min)
Réalisateurs :
Jean-Luc BLANCHET
/
A. DEVAULT
/
Richard MARTIN
/
Pierre TREMBLAY Pays :
Canada
- 1991
Clé d'Argent au 15è Festival de Lorquin
Prix Fernand Seguin, Festival Vidéo Santé, Québec, 1991
Sylver Appla Award, National Educational Film and Video Festival, Californie 1993
Le conseil étudiant d'une école primaire organise une semaine sur la solitude : des dessins, des bandes dessinées, des affiches, des reportages radio seront produits par les enfants. Pour quelles raisons vit-on de la solitude, comment se sent-on lorsqu'on est seul, quels moyens peut-on prendre pour y faire face ou pour aider les autres ? Que peuvent faire des adultes ? Voilà les questions auxquelles les enfants répondent avec une étonnante lucidité. Le document vidéo consiste essentiellement en une série de témoignages d'enfants appuyés par des dessins et des bandes dessinées.
Bouleversant témoignage sur les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, "Let there be light" fut réalisé en 1946 par John Huston alors qu'il avait rejoint le Centre cinématographique de l'armée américaine. Dénonçant violemment les séquelles psychologiques subies par les soldats rescapés, il sera censuré jusqu'en 1980. Présenté à Cannes en 1981 dans la sélection "Un certain regard", il est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs films jamais réalisés sur les conséquences psychologiques de la guerre.
Egalement sur ce DVD: "Opération Hollywood" (2004 - 90') de Emilio Pacull.
Victor, tout en étant très actif socialement, a peu de liens intimes et souffre d'isolement affectif. Alice, veuve depuis quelques années, s'isole socialement. Elle maintient un lien exclusif avec sa fille qui, elle-même, doit s'occuper de sa propre famille. Gérard et Marie forment un couple uni et autosuffisant ; un accident cardiaque de Gérard bouleversera cependant leur douce quiétude. Une fois ces personnages présentés, les effets négatifs de leur isolement sont mis en relief. Par la suite, les personnages explorent un certain nombre de stratégies leur permettant de faire face à leur solitude. La dramatique aborde aussi le rôle que peut jouer l'entourage et les moyens pouvant prévenir l'isolement.
De plus en plus de gens se trouvent dans un état de détresse psychologique. D'ailleurs, tout le monde peut vivre cela à un moment ou à un autre. Ce mal-être surgit souvent de la solitude ou de problèmes relationnels. Il paraît donc important de se familiariser avec les différentes formes d'aide psychologique immédiate afin de pouvoir choisir la plus appropriée. Il peut s'agir de l'aide téléphonique avec " Télé-accueil " ou le " Centre de prévention du suicide ". Un deuxième recours, le médecin généraliste. Enfin l'hôpital, à envisager lorsque la maladie parle par le corps. De toute façon, une constante se dégage : il faut trouver quelqu'un à qui parler. Cela peut suffire, mais dans certains cas, il faut entamer une psychothérapie. Le dépressif a besoin, à un moment ou à un autre, d'un interlocuteur valable, voire d'un psychologue, pour l'aider à franchir le mur de détresse et de silence dans lequel il a tendance à s'enfermer.
Un film pour aborder le thème de la solitude et tracer des pistes face à la difficulté et l'angoisse qu'elle provoque chez les jeunes. La solitude de l'enfance, de l'adolescence et de l'âge adulte est abordée au travers des témoignages de trois grands adolescents, deux filles et un garçon. De nombreux "flash-back" permettent de comprendre leur parcours personnel et les raisons qui les ont poussés à se refermer sur eux-mêmes. Les situations évoquées abordent plus particulièrement la solitude liée au sentiment de perte, de manque ou de deuil.
Janvier 2016. L'histoire amoureuse qui m'avait amené dans le village d'Alsace où je vis est terminée depuis six mois. A 45 ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle perspective d'avenir, en plein cœur d'une nature luxuriante dont la proximité ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. La France, encore sous le choc des attentats de novembre, est en état d'urgence. Je me sens impuissant, j'étouffe d'une rage contenue. Perdu, je visionne quatre à cinq films par jour. Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde.