12 JOURS Documentaire (1h27)
Réalisateur :
Depardon Raymond Pays :
France
- 2017
Golden Eye au Festival de Cannes 20171
meilleur documentaire au Festival international du film de Chicago
Avant 12 jours, en France, les personnes hospitalisées en psychiatrie sous contrainte sont présentées en audience. Cette audience a pour but d’assurer à ces personnes le respect de leurs droits, non de remettre l’expertise psychiatrique en question. Elle a lieu dans les murs de l’hôpital ; il y a une table avec, d’un côté, un juge, et de l’autre un patient et son avocat. Derrière, des infirmiers. Depardon, avec son dispositif à trois caméras et son oeil presque clinique, montre à voir. Voir les tentatives de relations ou de mise à distance, le malaise souvent, le délire parfois, la désespérance surtout. Les deux principaux protagonistes ne semblent jamais parler de la même chose - ni la même langue -, mais l’un a prise sur la vie de l’autre…
Wilfried, Salem, Ludo, Steven, Joris souffrent de troubles psychologiques qui les ont amenés à tuer quelqu’un ou à mettre le feu à un vélo. Ils partagent un sort commun ; celui d’être enfermés à Merkplas, avec pour date de sortie le 31 décembre 9999. Ellen Vermeulen filme cet internement honteux qui efface plus qu’il ne soigne une humanité résignée à survivre dans un présent indéfini, entre quatre murs.
Magali, Céline, Géraldine, Isabelle, Maria, Sandrine, l'autre Géraldine et Sabrina sont toutes élèves à l'école de coiffure de St-Maur-des-Fossés, en France. Elles ont 15 et 16 ans, ne sont pas pressées de connaître l'amour physique et rêvent plutôt d'un amour unique et durable...
Deux documentaires sur le thème de l'adolescence. 1. "Paroles d'ados": A quoi rêvent les ados? Quelles sont leurs aspirations, leurs craintes? Ce film leur donne la parole, témoignages spontanés, drôles ou émouvants sur des thèmes qui les touchent. Huit séquences: L'ennui - Boire, fumer - Se protéger du sida - En parler avec ses parents - Le regard des autres - Les filles et les garçons - Le sentiment amoureux - En fin de compte. (E. Bitoun, 30'). 2. "Avoir 17 ans": Portraits de cinq jeunes, filles et garçons passionnés par la nature, suivis tout au long de l'année du baccalauréat. Ils nous font part de leurs expériences... La caméra les suit au lycée et chez leurs parents. Ce film est une invitation au dialogue. (E. Bitoun, 30').
Bonus DVD: "Mes fiançailles avec Hilda": court métrage d'Eric Bitoun (18') - "Comme ça, j'entends la mer": court métrage de Hélène Milano (19').
Il est des lieux où l'éducation en sa pleine humanité s'ouvre à tous. La Toscane a déjà fourni à nos raisons d'être des sources significatives. Elle nous dit aujourd'hui sa manière de ne pas exclure.
Durant la guerre, plus de quarante-milles internés sont morts de faim dans les hôpitaux psychiatriques français. Un seul lieu échappe à cette hécatombe, l’asile d’un village isolé du centre de la France : Saint-Alban-sur-Limagnole. Que s’est-il passé, ici et nulle part ailleurs, qui ait fait exception ? La réponse se trouve peut-être dans ces quelques heures de films amateurs retrouvés par hasard et qui, surgissant du passé, viennent témoigner des mille et unes inventions quotidiennes d’un lieu de résistances. Un magnifique montage d’archives...
En France, 16 000 couples ou célibataires sont en attente d'adoption. Pour beaucoup, tout se passera bien. Ils construiront une famille harmonieuse. Pour d'autres, l'arrivée de l'enfant tant désiré sera le début d'un chemin tortueux, douloureux et parfois pavé de regrets. Le défi qui les attend est d'autant plus difficile qu'aujourd'hui, beaucoup d'enfants adoptés ne sont plus des bébés. Certains sont malades, handicapés ou arrivent en fratrie. Comment prévenir les échecs ? Comment construire une famille malgré toutes les difficultés ?
AFFAIRES SECRÈTES Documentaire (30 min)
Réalisateurs :
Richard MARTIN
/
Pierre TREMBLAY Pays :
France
- 1993
Prix de la meilleure production Santé et Services Sociaux au Festival de L'ADATE, Montréal 1993
Prix "Regard sur la famille" au 17ème Festival de Lorquin 1995
Ce programme de sensibilisation qui s'adresse aux parents, aux enfants et aux adolescents aborde l'importance du phénomène de l'intimité dans les relations parents-enfants et souligne les différents enjeux liés à sa négociation : la notion de territoire, les effets positifs d'une saine attitude sur le développement de l'enfant et sur l'harmonie familiale, les conséquences reliées à l'intrusion, les stratégies pour faire face à certaines situations complexes, les moyens de prévention, etc... Un guide d'animation et un jeu questionnaire accompagnent ce document vidéo.
Une série d'histoires d'amour croisées et contrariées. Comme si c'était nous, mais quelque part ailleurs, dans un endroit qu'on appelait avant " asile ".
En 2019, le déni de grossesse est toujours tabou, relégué au silence qui entoure souvent l’intimité du corps féminin. Au travers des voix de Laëtitia, de Lise et d’Alizée, qui toutes ont souffert d’un déni de grossesse, le film retrace une histoire de la maternité difficilement exprimée. C’est à leurs corps défendant qu’elles sont devenues mères, parfois pour leur plus grande joie, parfois dans la tragédie...
Un film consacré aux malades mentaux algériens, victimes des maux de la société: violence, guerre, injustice, sexisme, crise politique... Zoom sur l'hôpital psychiatrique de Constantine où on les écoute, les comprend, les soulage et tente de les guérir de l'insupportable angoisse qui les accable.
Le documentaire alterne des images de Constantine et des malades dans leur quotidien avec les témoignages de malades et des médecins psychiatres qui s'occupent d'eux. Le réalisateur Malek Bensmaïl a posé sa caméra dans le service psychiatrique du CHU de Constantine, là où son père, professeur en psychiatrie et doyen de la psychiatrie algérienne, a autrefois exercé et formé de jeunes médecins. Un film sur la souffrance mentale en Algérie et un moyen d'explorer les maux d'une société entière. Pas de commentaires, mais des images de consultations, de discussions entre les malades, avec les médecins, et des plans serrés sur les visages, sur les mains... Au fil des propos parfois confus ou décousus de certains patients et à travers leurs parcours se dessinent les maux d'une société et leurs causes...
ALZHEIMER, SI TU M'AVAIS LAISSE VIEILLIR Documentaire (13 min)
Réalisateur :
Pierre KRZYSZOWSKI Pays :
France
- 1989
Prix des "10 meilleurs films" aux Entretiens de Bichat 1989
Prix spécial du jury au 14e Festival de Lorquin
Le reflet supposé intact de la personnalité d'un dément sénile raconté de l'intérieur : on voit la progression de la maladie, des premiers troubles jusqu'au stade terminal.
Amour et insurrection, deux mots tracés sur le mur de la ville. Alain passe sans s'arrêter, il s'en est sorti de la came et de la rue.Aujourd'hui, il prépare une exposition photo, sa passion, qui lui a permis de retrouver la vie.
En 1964, André Robillard s’est mis à fabriquer des fusils avec des matériaux de récupération ramassés au hasard de ses promenades dans l’hôpital psychiatrique où il vivait. Intrigué, son docteur envoya un de ces fusils à Jean Dubuffet, pour la collection d’Art Brut que celui-ci constituait en marge de la création artistique reconnue. Aujourd’hui, à quatre-vingts ans, s’il est devenu un artiste internationalement reconnu, André Robillard est aussi l’un des plus anciens patients de l’Hôpital Spécialisé en France. Il est entré à "l’asile", comme on disait alors, à l’âge de huit ans, en 1939, et y a vécu depuis, pendant soixante-dix ans, dans le même hôpital, où il fut témoin de toute l’histoire de la psychiatrie.
Depuis 1964, André Robillard fabrique des fusils avec des matériaux de récupération. Le docteur Renard a envoyé un de ceux-ci à Jean Dubuffet, collectionneur d'art brut. À son tour, celui-ci fit exposer plusieurs de ces fusils au musée de l'Art Brut à Lausanne. Cette reconnaissance l'a bouleversé et stimulé à en créer des dizaines d'autres. Dans ce film tourné dans un style très "direct", l'artiste nous fait part de son enthousiasme d'être bientôt exposé à Cologne. Ce film témoigne de l'importance d'être connu, voire reconnu, en tout cas accepté comme artiste.
Le programme "Anim'action" propose une rencontre entre écoles et monde culturel, entre élèves et artistes pendant le temps scolaire dans les écoles francophones de la région bruxelloise. L'objectif est de développer des actions culturelles, artistiques et créatrices à l'école en partenariat avec le monde associatif. Trois projets sont présentés. 1. L'axe lecture: découverte du plaisir de lire dans ses aspects relationnels et créatifs. Tous les quinze jours, un même rituel conduit les enfants au plaisir des livres, des histoires et de la lecture. Trois histoires sont racontées par une conteuse aux enfants d'une classe maternelle en présence de leurs mamans. 2. L'axe culture: la pratique créatrice en liaison avec la rencontre d'oeuvres artistiques ou culturelles. Deux artistes plasticiens rencontrent des élèves arrivés depuis peu en Belgique et tentent de leur faire vivre une expérience de création. 3. L'axe éducation permanente: une citoyenneté active et la pratique de la démocratie par l'ouverture de l'école à son environnement social et culturel. Une animatrice du Creham et un éducateur montent une pièce de théâtre sur le thème de l'intolérance dans laquelle se mêlent chant, cirque, rap et break dance.
Entre documentaire et fiction, entre la musique et le réel, une traversée cinématographique à travers la médecine traditionnelle douce pratiquée par les femmes guérisseuses de Zarzis en Tunisie qui contraste avec la transe thérapeutique et virile des hommes.
Dans les années 60, Ronald Laing fonde dans la région londonienne plusieurs lieux d'accueils thérapeutiques ou "households", dont le but est de mettre les patients à l'abri des agressions de la psychiatrie traditionnelle. La communauté d'Archway est de 1969 à 1972 un des principaux lieux où va émerger un regard radicalement neuf sur la maladie mentale et où la "thérapie" consistera à tenter de responsabiliser les malades dans leur prise en charge et de leur rendre le pouvoir sur leur propre vie. C'est cet univers que le cinéaste américain Peter Robinson, flanqué d'une équipe légère, va explorer sept semaines durant. Il en a tiré un petit bijou de cinéma-vérité, loin des clichés sur les "fous". Et quand, dans une scène renversante, le père d'un patient explique, avec entrain, qu'il a loué les services d'une fille pour un rendez-vous avec son fils catatonique, on se demande qui est à enfermer... Archway ressemble un peu à une société tribale. David, l'intellectuel impétueux, entraîne tout qui l'écoute dans un discours sans fin sans cesse menacé d'auto-invalidation. Julia, consumée par le besoin émotionnel de clamer sa bonne santé mentale, régresse dans l'enfance. "C'est le seul témoignage filmé que nous ayons qui montre ce que nous pensons devoir faire pour - disons: pour les gens qui sentent que la société les a détruits" (Ronald Laing).
Le programme "Anim'action" propose au sein de l'enseignement francophone de la région bruxelloise une rencontre entre écoles et monde culturel, entre élèves et artistes. L'objectif est de développer des actions culturelles, artistiques et créatrices à l'école en partenariat avec le monde associatif. Trois projets sont présentés: 1. L'axe lecture, "De mains et de mots": Tout un univers de rêve, celui des contes et des histoires racontés aux enfants, s'est créé autour de Chantal et Lisy. Elles sont conteuses et s'adressent, chacune dans leur langage, à des enfants sourds et malentendants. La langue des signes et le langage parlé se côtoient pour ouvrir les portes à l'imaginaire et à la créativité des enfants. 2. L'axe culture, "Approche de la danse contemporaine et de la musique": Pendant que Pierre Rubio, danseur, initie une classe à la "danse contact" et à l'improvisation, Alexandre Furnelle, contrebassiste, entraîne un groupe d'une autre école à construire des instruments de musique avec des objets de récupération (verres, pièces de vélo, pots de fleurs,...). L'orchestre ainsi formé accompagnera la chorégraphie. 3. L'axe éducation permanente, "Jardins mobiles": Imaginer d'abord les costumes: les dessiner, envisager les matières intéressantes à utiliser, les coudre, les essayer... Imaginer encore des chars légers, sans moteur... Mixer le tout avec un des groupes de la Zinneke parade 2002!