"Film éducatif plutôt que pédagogique, documentaire familial, qui sans dresser de portrait exhaustif ou clinique de la peur, permettra à chacun , petits et grands de s'exprimer par rapport à cette émotion pour créer une meilleure communication entre tous. " J-F. Questiaux. "Dis ta peur" est un film tout public présentant des témoignages d'enfants et d'adultes (parents, psychologues, animatrices du Musée des Enfants, instituteurs). Il ne propose pas de solutions-types à tel ou tel problème mais fournit un support d'animation qui permet, à partir des situations vécues par les participants, de développer, en famille, à l'école, en séminaire, des discussions et rencontres de points de vue entre les spectateurs.
Ce film est conçu comme une aide audiovisuelle pour la formation des médecins à la relation dans le cadre du dépistage du VIH, en vue de faciliter l'écoute du discours du consultant, permettre au médecin de se situer dans une perspective de prévention qui la rende plus efficace, apporter les éléments pour un soutien le plus ajusté possible au malade et à son entourage. Quatre consultations sont présentées, suivies des commentaires à chaud du consultant d'une part, et du médecin d'autre part sur leur déroulement. Le film est destiné : - aux étudiants de troisième cycle généraliste de l'enseignement universitaire, - aux médecins d'exercice libéral par le canal de l'Enseignement Post Universitaire, - aux médecins hospitaliers par l'intermédiaire des services de formations spécifiques. Traité sous la forme documentaire, le film doit permettre l'identification aux protagonistes des différentes situations présentées, par l'authenticité que confère au document la chose vécue et par la proximité des thèmes abordés. Le module comprend un film regroupant les quatre consultations, puis les commentaires des protagonistes, et quatre cassettes reprenant chacune des consultations et leurs commentaires propres.
"La chair de poule " : Robert et Suzanne ont près de 70 ans. Couple sans enfant et sans histoires, ils jouent -mais jouent-ils ?- à s'inventer des frayeurs. La peur du voleur et de l'agression leur coûte cher : portes blindées, volets spéciaux, armes en tous genres. Jusqu'à présent, ils n'ont eu à se défendre que des mouettes et des fourmis.(A.Francois). 2. " Kili Watch " (Les Cousins vingt ans après) : vous souvenez-vous de " Kili Watch " qui fit twister toute la Belgique dans les années 60 ? Vingt-cinq ans plus tard, " Les Cousins " remettent ça. Nostalgie, nostalgie ...(M.Stameschkine). 3. " Regards noirs " : Stanislas est arrivé il y a un an de son Afrique natale. Risquant la mort dans son pays, c'est un vrai réfugié qui découvre l'Europe et la Belgique avec un œil vierge et un esprit vif. Mais pourquoi donc, dans un pays civilisé, doit-on payer pour faire pipi ?(J.Libon " M.Lamensch). 4. " P... et peintre " : Elle travaille, comme tant d'autres, en vitrine et en chambre à Schaerbeek. Mais faire le plus vieux métier du monde n'est qu'un moyen pour pouvoir assouvir sa passion : la peinture. Dolly joue sur tous les tableaux et vous en fait voir de toutes les couleurs.(M.Bonmariage).
Gilbert, Isabelle et Louis, malgré les apparences, ne présentent pas un simple problème de timidité, de trac ou d'alcoolisme. Le trouble d'anxiété sociale, aussi appelé phobie sociale, est un mal lourd de conséquences : renoncement à la carrière, décrochage scolaire et abus de substances ne sont que quelques exemples de son lourd tribut. N'allons pas croire qu'il s'agît d'un phénomène rare; il peut toucher, à des degrés divers, jusqu'à 13 % de la population. La bonne nouvelle est que des traitements efficaces existent tant psychologiques que pharmacologiques. Ce document soulève maintes questions et apporte certaines réponses. Une situation humiliante à la petite école et l'anxiété sociale de Gilbert ont-ils un rapport de cause à effet ? Que peut-il bien se passer dans la tête et le corps de ces patients. Ces histoires sont entrecoupées d'extraits d'entrevue avec les docteurs Denis Audet, Nathalie Beauchemin, Pierre Bleau et Janel Gauthier qui nous informent sur le trouble d'anxiété sociale : symptômes, évolution, diagnostic et traitement.
Les phobies chez les enfants sont d'une extrême fréquence et de significations très diverses pendant l'enfance ; elles n'impliquent pas nécessairement l'organisation d'une structure pathologique sous-jacente. Le professeur Diatkine nous livre ses réflexions en regard d'exemples cliniques pertinents.
Dans le laboratoire du docteur Jacques Bradwejn, au centre hospitalier de St-Mary, on assiste à une attaque de panique induite artificiellement par une injection de CCK-4. Les commentaires de la patiente volontaire sont recueillis sur le vif. Cet épisode est suivi des récits de Lyne, Francis et Suzanne qui ont souffert à des degrés divers du trouble panique : la première attaque, leurs réactions, les effets sur le quotidien, les consultations médicales, les moyens utilisés pour faire face, le traitement reçu et enfin les résultats. Ces histoires sont entrecoupées d'extraits d'une entrevue avec le docteur Bradwejn qui nous informe sur le trouble panique : symptômes, évolution, épidémiologie, diagnostic et traitement.
"La phobie est une variété d'obsessions caractérisées par la crainte d'un objet, d'un animal ou encore d'un acte déterminé... L'acte que le malade redoute de commettre étant interdit parce que ridicule, odieux, sacrilège, nuisible voire criminel ... " Le film illustre de manière fictionnelle l'anxiété et l'épouvante du malade confronté à cette pathologie. Existe en 16 mm (son optique) et en vidéo
L'anxiété, chacun de nous la côtoie tout au long de sa vie. Elle peut être stimulante, mais il arrive aussi qu'elle devienne pathologique. Lorsqu'une peur est à ce point invalidante qu'elle empêche quelqu'un d'évoluer librement, on parle de phobie. Peur des araignées, des espaces clos, des relations sociales, les phobies peuvent prendre des formes extrêmement variées. Depuis une quinzaine d'années, on s'y intéresse de plus près, et on les soigne avec assez bien de succès. Pulsations vous propose d'en démontrer les mécanismes, de découvrir les traitements les plus efficaces et d'évoquer la souffrance de ceux qui en sont victimes.
"Symphonie" n'est pas un film de plus sur l'horreur du nazisme. Ici, l'auteur, Romain Schneid, seul devant la caméra raconte l'histoire de sa propre claustrophobie lorsque, jeune juif âgé de douze ans, il vivait reclus dans une cache minuscule. Entre réalité et fiction, entre passé et présent, jouant tous les personnages, il raconte, déforme, imagine une autre fin sur le fil ténu entre témoignage et délire thérapeutique.
Avant d'être amoureux, Thomas est surtout agoraphobe. Cloîtré dans son appartement, il passe sa vie devant son ordinateur, incapable du moindre contact humain direct. Son psy, avec qui il communique par visiophone, lui conseille de s'inscrire dans un club de rencontres informatiques. Peu à peu, des femmes apparaissent sur son écran, sans soulever chez lui un quelconque intérêt. Jusqu'au jour où Mélodie le contacte. Révélation belge de l'année 2000, Pierre-Paul Renders confirme avec ce premier long métrage son aptitude à se frotter à la science-fiction, tout en racontant avant tout une histoire humaine (ce qu'il avait déjà fait dans le court métrage "La Tendresse" en 1992). Le parti-pris formel est risqué (tout le film est centré sur l'écran d'ordinateur de Thomas) et peut parfois lasser, mais cela ne gâche pas la réussite d'un premier film original et techniquement innovateur.