Théo est remis à l'adoption par sa mère biologique le jour de sa naissance. C'est un accouchement sous X. La mère à deux mois pour revenir sur sa décision...ou pas. Les services de l'aide sociale à l'enfance et le service adoption se mettent en mouvement. Les uns doivent s'occuper du bébé, le porter (au sens plein du terme) dans ce temps suspendu, cette phase d'incertitude. Les autres doivent trouver celle qui deviendra sa mère adoptante. Elle s'appelle Alice et cela fait dix ans qu'elle se bat pour avoir un enfant. PUPILLE est l'histoire de la rencontre entre Alice, 41 ans, et Théo, trois mois.
Dalva a l'air tout d'une femme, et, pourtant, elle n'a que 12 ans. Elle est sous l'emprise incestueuse de son père, dont elle se croit amoureuse. Elle est brusquement retirée de ce père en pleine soirée. Elle plonge dans l'incompréhension totale et dans la révolte. Elle rencontre un éducateur et une adolescente au sale caractère, grâce à qui la page semble tournée du moment où elle commence à se construire comme une fille de son âge.
Nicholas (Zen McGrath), âgé de 17 ans, n'est plus le garçon souriant qu'il était avant. Alors qu'il ne va même plus en cours, sa mère Kate (Laura Dern) est désemparée. Il va alors demander d'aller vivre chez son père, Peter (Hugh Jackman). Ce dernier va tenter de redonner le goût de vivre à son fils.
Des mesures de justice restaurative sont proposées depuis 2014 en France à des victimes de vols, de viols et aux auteurs d’infraction afin de dialoguer dans des dispositifs sécurisés. Ces lieux sont encadrés par des professionnels et des bénévoles1. Ce film montre les rencontres entre des hommes condamnés et leurs victimes ainsi que toute la préparation à ces rendez-vous qui fait partie intégrante du processus des mesures restauratives, menée par Judith, Fanny et Michel. Nous suivons quatre victimes (Sabine, Grégoire, Nawelle et Chloé) concernées par diverses infractions : vol à l'arraché, homejacking, braquage et viols incestueux respectivement. L'évolution des victimes s'accompagne de celle des coupables, ces évolutions aboutissant parfois à la réparation. Ces chemins se caractérisent par des émotions multiples, contradictoires, changeantes.
Tout le monde a toujours aimé Jeanne. Aujourd’hui, elle se déteste. Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l’appartement de sa mère disparue un an auparavant. À l’aéroport elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée fantasque et quelque peu envahissant.
Sabine se rend quotidiennement sur le site «suicidaire.be » sous le pseudo d’Eva B. À la recherche du fameux livre « Suicide, mode d’emploi » censuré quelques années après sa parution, elle franchit le lien virtuel et entreprend de rencontrer Barbie Turick, Dark Boy, Odin, afin de trouver la meilleure manière d’en finir une fois pour toutes… sans douleur !
Leila et Damien s’aiment profondément. Malgré sa fragilité, il tente de poursuivre sa vie avec elle sachant qu’il ne pourra peut-être jamais lui offrir ce qu’elle désire.
Trois ermites aînés, Charlie (Gilbert Sicotte), Tom (Rémy Girard) et Boychuck (Kenneth Welsh), vivent dans la forêt de l'Abitibi, isolés du reste du monde. Leur quiétude prendra cependant fin.
D’abord, Boychuck, peintre à ses heures, trouve la mort. Ensuite, les deux ermites survivants voient arriver une jeune femme (Ève Landry), en reportage dans la région, au sujet d’un incendie de forêt ayant fait rage longtemps auparavant, et qui cherche Boychuck pour obtenir son témoignage à ce propos. À défaut de le rencontrer, elle trouvera dans son atelier des dizaines de tableaux faisant écho à sa tragique expérience liée à ces incendies, et les fera découvrir aux deux autres, qui en apprennent ainsi sur leur ami décédé.
Puis arrive Gertrude (Andrée Lachapelle). Elle fut internée à l'âge de 16 ans pour des motifs religieux. Gertrude veut fuir le centre psychiatrique et est amenée chez Charlie et Tom par son neveu Steve, rencontré aux funérailles de Paul, père de Steve et frère de Gertrude. Les deux ermites se rebiffent au début ; nouvelle vie, nouvelle identité, Gertrude devient Marie-Desneiges. S'ensuit une idylle amoureuse touchante et lumineuse.
Après avoir passé une partie de sa vie en France, Selma, jeune psychanalyste, revient dans son pays d'origine, la Tunisie et ouvre son cabinet en banlieue de Tunis à Ezzahra. Au lendemain de la révolution, les Tunisiens s'interrogent sur l'avenir politique et économique de leur pays, en pleine reconstruction après une longue période de dictature. Alors que Selma commence à trouver ses marques, elle se heurte à l'administration bancale du pays en apprenant qu'il lui manque une autorisation indispensable pour exercer son métier.
Alex et Noémie, la trentaine, voudraient avoir un enfant. Mais leurs plans sont chamboulés quand Suzanne, la mère d’Alex, se met à faire de sacrées conneries. C’est parce qu’elle a contracté une “démence sémantique“, maladie neurodégénérative qui affecte son comportement. Elle dépense sans compter, rend des visites nocturnes à ses voisins pour manger des tartines, se fabrique un faux permis de conduire avec de la colle et des ciseaux. Suzanne la maman devient Suzanne l’enfant ingérable. Drôle d’école de la parentalité pour Noémie et Alex !
Victime d'une pression devenue insoutenable et de la concurrence déloyale d'une adjointe, Vincent est victime d'un burn-out (épuisement) en pleine réunion. Avec l'accord de son épouse, il est interné en psychiatrie. Il s'y lie d'amitié avec Hélène, une jeune femme psychotique. À partir de ce point, le film développe le thème des relations humaines, de la prise de conscience du bilan d'une tranche de vie et de la prise en main de sa propre vie, avec en arrière fond la problématique de l'internement psychiatrique.
Une île. Karin souffre de troubles mentaux. Elle se persuade que son mal est incurable et s'adonne à l'inceste avec son jeune frère. Elle souffre de plus en plus d'hallucinations et doit être hospitalisée... Un "film de chambre" selon l'expression de Bergman qui refuse le spectaculaire et adopte ici une démarche dépouillée et ascétique. Un huis-clos impressionnant.
A partir d'une chanson et du texte de Barbara, des adolescents du Lycée Robert de Luzarches s'expriment, témoignent, permettant ainsi l'émergence de résonances personnelles et de leurs émotions à propos du SIDA.
Lausanne, fin du XIXème siècle. Une jeune fille d'origine modeste, Aloïse, souhaite devenir cantatrice et consacre tous ses efforts au chant. La première guerre mondiale éclate. Aloïse, fortement troublée par cette barbarie, est jugée trop agitée par un médecin qui la fait interner dans un hôpital psychiatrique. Elle y demeurera quarante ans pendant lesquels elle s'adonnera à l'écriture et à la peinture, tout en s'inventant un monde irréel... Le destin d'Aloïse Corbaz, internée pour schizophrénie mais dont la force créatrice prodigieuse s'exprima dans une peinture imaginative, célébrée par Jean Dubuffet.
"Le vide est mon miroir, la mort ma compagne. Je gis, je ne suis plus rien de moi..." La déchirure intérieure d’un malade, joué par Pierre Clementi, à partir des écrits authentiques d'un patient. Une expérience de cinéma subjectif où la caméra prend la place de la tête du sujet.
Anna est une jeune fille normale qui mène une vie normale, du moins le jour. La nuit, dans ses rêves, elle s'envole à Venise et y joue le rôle ambigu de la complice d'un receleur d'objets d'art mouillé dans un trafic d'organes. Un rêve qui se répète chaque nuit et auquel Anna ne prête pas grande attention, jusqu'au jour où la police la convoque pour l'entendre dans une sombre affaire d'assassinat... Un film tout en nuances qui aborde à la manière d'un songe le problème de la schizophrénie.
Hiver 2009. Suite à une tentative de suicide de sa mère, Clément (28 ans) lui propose de passer quelques jours avec elle à la mer pour lui remonter le moral. Mais Clément a aussi une vie : une copine plutôt possessive et le projet imminent de partir avec elle à Montréal, où un nouveau job l'attend déjà. Une rencontre avec une jeune artiste va davantage bouleverser Clément... Pendant ces quelques jours à la mer, comment va-t-il faire pour "sauver" sa mère de la dépression, alors qu'elle prend le contrôle de la vie par ses chantages affectifs incessants ?
Le journaliste David Sheff (Steve Carell) et son talentueux fils Nic (Timothée Chalamet) s'entendent à merveille. Mais tout bascule quand David découvre que l'adolescent se drogue. Il met alors tout en oeuvre pour comprendre et sauver son fils. Mais comment sauver quelqu'un qui ne veut pas forcément l'être ? Faut-il se résigner à l'abandonner ? 'Beautiful Boy' raconte l'histoire vraie d'un amour inconditionnel entre un père et son fils.