CHUT... CHUT, CHÈRE CHARLOTTE (HUSH... HUSH, SWEET CHARLOTTE) Fiction (2h13)
Réalisateur :
Robert Aldrich Pays :
Etats-Unis
- 1964
Prix Edgar-Allan-Poe 1965 du meilleur scénario
En 1927, en Louisiane. Lors d'une réception, la jeune Charlotte Hollis apparaît devant les invités couverte de sang. John Mayhew, son amant,vient d'être assassiné. Charlotte et John étaient sur le point de s'enfuir, loin de l'autorité d'un père possessif et de la jalousie d'une épouse. Des années plus tard, en 1964, Charlotte vit toujours dans la somptueuse propriété qui a été le théâtre du drame. Charlotte devenue la risée des habitants est considérée par tous comme folle. Celle-ci est menacée d'expropriation car un pont doit être construit à l'emplacement de son manoir. N'entendant pas se laisser faire, elle fait appel à sa cousine Miriam Deering. Miriam, bienveillante au premier abord perd peu à peu son amabilité et laisse apparaître de vieilles rancœurs. Avec l'aide du Docteur Drew Bayliss, celle-ci a en fait des intentions bien peu honorables : rendre sa cousine folle et empocher une belle somme d'argent.
Regard sur la justice, le crime, la psychiatrie... Un jour, ils sont passés à l'acte criminel et le diagnostic du "trouble mental grave" les a envoyés dans un établissement de défense sociale: prison pour fous ou asile pour criminels. L'émission tente de lever le voile sur ces hommes. Quel a été - ou quel est - leur problème mental? Pourquoi sont-ils passés à l'acte? Comment les soigne-t-on? Des reportages et les témoignages d'internés, de thérapeutes, de gardiens, ou de victimes alimentent le débat et permettent de faire évoluer l'opinion publique sur l'irresponsabilité, la folie, et le crime de fou.
Retour sur un crime que personne n’a oublié : l’assassinat de la jeune Agnès par un lycéen de 17 ans, à Chambon-sur-Lignon, en 2011. Mathieu a été condamné à la prison à perpétuité. Un documentaire qui interroge, pour la première fois, ses parents. Sophie et Dominique Moulinas se sont tus, très longtemps. Tout au long des deux procès de leur fils, par respect pour la famille d’Agnès. Comment entendre la parole des parents du meurtrier, face à l’horreur du crime? Un film dont on ne sort pas indemne.
Irresponsables pose le débat de l’irresponsabilité pénale et documente la fracture grandissante entre la société française et ses « fous », permise par une nouvelle forme de populisme pénal.
Alors que la France vient de faire évoluer la loi, après l’affaire Sarah Halimi, familles de victimes et d’auteurs de crimes, experts-psychiatres, juges, avocats, gardiens de prison, ont accepté de témoigner dans cette enquête documentaire.
Ils aideront à dresser le portrait-robot de ces meurtriers qui repoussent les frontières de la raison et permettront de comprendre le parcours du combattant des familles, des proches, des soignants qui s’occupent des malades mentaux meurtriers dans une société qui les considère d’abord comme des dangers et non comme des malades.