1. " Ecole maternelle et psychomotricité " : L'école maternelle est une étape capitale de l'apprentissage de l'enfant. Depuis plusieurs années, les institutrices maternelles bénéficient de l'apport de la théorie de la psychomotricité, une méthode qui vise à combiner les développement moteur, intellectuel et affectif de l'enfant. Le reportage montre les caractéristiques de cet apprentissage à la gestion de l'espace et les rapports entre psychomotricité et enseignement de l'écriture ou de la mathématique. 2. " Le 5-8 " : Afin de combattre l'échec et les redoublements, les classe de troisième maternelle, première et deuxième primaire sont regroupées en une période appelée 5-8. Les apprentissages de la lecture, de l'écriture et des mathématiques s'étalent sur trois années, au rythme de chaque enfant. L'organisation et les objectifs de cette méthode sont présentés. 3. " La pédagogie Freinet " : Apprendre aux enfants à s'organiser et à mieux assumer leurs responsabilités est une des ambitions de la pédagogie Freinet. Elle donne à l'enfant les outils qui lui permettent d'apprendre par lui-même, d'acquérir une méthode de travail, d'apprendre à apprendre ... Témoignages.
Le sommeil occupe un tiers de notre existence et son rôle est capital pour l'organisme, non seulement pour le repos mais aussi pour la récup‚ration des centres cérébraux et la fixation de la mémoire. Les insomnies, le syndrome d'apnée du sommeil, la narcolepsie sont des troubles qui ont d'importantes répercussions sur la qualité de la vie quotidienne, la santé et les performances intellectuelles... Informations sur le diagnostic et la prise en charge de ces troubles chroniques du sommeil qui affectent une personne sur sept dans les sociétés industrielles où ils représentent un réel problème de santé publique.
La différence qui existe entre une personne handicapée et une personne valide est souvent source de malaise, de maladresse ou d'incompréhension. Ce deuxième épisode, à travers des situations vécues, tente de montrer que l'insertion est possible à condition que les autres l'acceptent. Ainsi, qui pourrait imaginer un professeur aveugle donnant cours dans une classe d'enseignement primaire? Ou deux amis, l'un valide, l'autre invalide, qui roulent tous deux en fauteuil roulant et qui font du théâtre? Ou ce père de famille sourd profond: il dicte les devoirs à sa fille. Ou encore Danièle et Marc: Marc est paraplégique, ils se sont mariés, ils ont un enfant. Le partage du handicap est vécu, dans tous les cas, grâce à la bonne volonté de chacun. Cependant, il faut souvent faire face à des situations de rejet...
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école. Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un échange entre Patrick Eche, psychiatre, psychanalyste, président de l'association Réseau Adolescence Ile-de-France, et Patrick Alecian, psychiatre, chargé de mission pour la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Tous deux confrontent leur point de vue sur la prise en charge des adolescents en grande souffrance psychique ou somatique dans les structures de soins, d'éducation ou disciplinaires. Ils insistent sur les ponts indispensables entre ces trois champs, sur la prise en compte de l'environnement social du jeune et sur la recherche des origines psychiques du mal-être, notamment dans la transmission trans-générationnelle. Note: Les intervenants sont co-rédacteurs de "Adolescence et institutions" et "Adolescence et réseaux" publiés par la Fondation de France.
Le deuil, c'est la souffrance que provoque la perte de quelqu'un ou de quelque chose auquel on est attaché. Il faut du temps pour que le travail du deuil se fasse. On passe par des sentiments de toutes sortes: choc, colère, tristesse, culpabilité... Parfois, ces sentiments s'apaisent mais, parfois aussi, le deuil se fait difficilement. Cette émission propose les réflexions et les témoignages de personnes ayant vécu la perte d'un être proche ainsi qu'une analyse du deuil d'un point de vue plus général.
Les mauvais traitements subis dans l'enfance constituent un sujet tabou. Beaucoup se taisent pour toujours ou n'en parlent que des années plus tard. Ceux qui dénoncent les faits à la justice vont souvent de déception en déception: confrontation directe avec le "maltraitant", problème de preuve, lenteur de procédure, etc... Des témoignages bouleversants montrent l'ampleur du phénomène. Avec des interventions de représentants du monde de la justice et de la médecine, et des acteurs de la protection de l'enfance.
Reportage au sein d'un "Centre de crise " pour toxicomanes où l'on découvre la douleur, l'angoisse et les contradictions du coté des toxicos, les hésitations, la lucidité et malgré tout, l'optimisme du coté des soignants.
Les parents sont démunis face à un enfant difficile. Comportements incohérents et problèmes scolaires apparaissent comme la face visible d'une réalité complexe. Qu'il s'agisse de cas préoccupants ou d'enfants victimes de problèmes ponctuels, le travail psychologique et thérapeutique est bien souvent conseillé. Les enfants difficiles dits "caractériels" ont besoin d'une prise en charge particulière dans des structures où ils pourront souffler et surmonter, en dehors de la famille, les drames et souffrances personnels.
Lorsque les personnes âgées sont atteintes de sénilité mentale, il est parfois difficile de trouver pour elles des maisons d'accueil. Il n'existe pas assez de section hospitalières adaptées à leurs problèmes spécifiques de santé mentale. Pas plus qu'il n'existe- pour celles d'entre elles dont l'état ne requiert pas de traitement médical particulier- assez de maisons de repos capables de les prendre en charge. Et pourtant, des structures d'accueil bien adaptées leur offriraient une vieillesse paisible et résoudraient idéalement un problème jusqu'à présent extrêmement difficile.
La profession d'infirmière connaît une grave pénurie, particulièrement marquée à Bruxelles. Seulement 40% des infirmiers et infirmières diplômés sont actifs dans leur métier. Pour mieux comprendre la situation, la caméra est allée à la rencontre du monde hospitalier où, de service en service, surgissent les mêmes difficultés, les mêmes frustations, et pourtant la même passion pour le métier de soignant: pénurie de personnel et surcharge de travail, manque de moyens et de temps pour la formation à des actes de plus en plus spécialisés, problèmes d'horaires et de non-reconnaissance de la profession...
Il est aujourd'hui possible de choisir le sexe de son enfant afin d'éviter une maladie génétique liée au sexe ou pour des raisons d'équilibre dans la composition familiale. Pour six mille euros, un professeur gantois propose une méthode révolutionnaire qui assure à 80% le sexe du futur enfant... Le point sur ce nouveau débat de société.
Pour essayer de comprendre les raisons qui poussent les jeunes au suicide, le film suit durant quinze jours l'itinéraire de cinq adolescents depuis leur prise en charge au centre fermé Patrick Dewaere à Lierneux (province de Liège) jusqu'à leur sortie. Leur témoignage permet de lever le voile sur ce qui se passe dans la tête d'un jeune qui veut mourir. Le reportage aborde également la question des moyens thérapeutiques utilisés par ce centre spécialisé: des méthodes très différentes de celles généralement employées dans les services hospitaliers d'urgences psychiatriques.
Après avoir exercé les métiers de comédienne, de restauratrice et de décoratrice, Claude de Milleville se voue à la psychothérapie et à l'exploration de l'inconscient. Sa méthode est originale car elle est à la fois basée sur les lames du tarot, la nombrologie et l'analyse des rêves. L'important consiste, grâce à ces différentes techniques, à instaurer un dialogue entre le moi et l'inconscient. Dans cet entretien, Claude de Milleville évoque les grandes étapes de sa vie, insiste sur notre devoir d'être heureux et la nécessité de retrouver le paradis terrestre avant de se préoccuper des félicités célestes. Elle livre une petite démonstration de son art sur Michèle Cédric qui se prête avec bienveillance à cet exercice aussi révélateur qu'amusant.
En première partie, un entretien avec Jacques Salomé sur la communication intime : " Les deux bouts de la relation "(extrait de la série " Tendresses "). Le dossier principal de l'émission est consacré à la maternité et à l'accueil de l'enfant dans le couple. Un psychologue en maternité commente les différents extraits de documents choisis pour illustrer la vie de l'enfant dans le sein de la mère (les découvertes du Dr Brazelton, la technique de l'haptonomie), l'accueil de l'enfant et ses premiers contacts avec la vie extérieure, les liens que noue l'enfant avec ses parents et son environnement.
Regard sur la justice, le crime, la psychiatrie... Un jour, ils sont passés à l'acte criminel et le diagnostic du "trouble mental grave" les a envoyés dans un établissement de défense sociale: prison pour fous ou asile pour criminels. L'émission tente de lever le voile sur ces hommes. Quel a été - ou quel est - leur problème mental? Pourquoi sont-ils passés à l'acte? Comment les soigne-t-on? Des reportages et les témoignages d'internés, de thérapeutes, de gardiens, ou de victimes alimentent le débat et permettent de faire évoluer l'opinion publique sur l'irresponsabilité, la folie, et le crime de fou.
Ils n'ont pas d'argent, de toit, de lit, aucun bagage ou si peu. Ils trimbalent leur infortune de gare en squat, blottis, le soir venu, dans des cartons, au coeur même de la ville. On pense qu'ils sont un millier à Bruxelles. Ces dernières années, le problème a pris une dimension particulière: spéculation immobilière, rupture familiale, perte d'emploi, entre autres, augmentent peu à peu le lot de ceux qui chutent, un jour, d'une situation précaire à une totale indigence. Les maisons d'accueil se trouvent débordées. Reste l'errance, la soupe populaire, l'alcool,... Briser le cercle de l'infortune n'est pas chose facile comme le montrent les différents témoignages. Ni folklore, ni sensiblerie; juste le reflet d'une réalité qui gêne le regard à l'aube du XXIe siècle.
Cinq à dix pour cent des enfants connaissent de lourdes difficultés à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture: ils sont dyslexiques. Certains décrochent de l'enseignement ordinaire dès l'école primaire. Mais des dyslexiques célèbres s'en sont pourtant pas trop mal sortis: Einstein, Churchill, Spielberg, Tom Cruise,... Enquête pour tenter de comprendre la situation des enfants dyslexiques, comment les aider et si des séquelles existent à l'âge adulte
Edgar Morin est né à Paris en 1921. Il est issu d'une famille juive venue de Salonique et, à ce titre, descendant de la diaspora séfarade, expulsée de la très catholique Espagne en 1492, il y a tout juste 500 ans. Résistant au nazisme, il entre à 20 ans dans la Résistance sous le pseudonyme qui lui sert toujours de patronyme aujourd'hui. Opposé au stalinisme, il sera exclu du parti communiste après 10 ans de combat en 1951. Il est considéré, en cette fin de siècle, comme le penseur de gauche de l'avenir. Acteur-témoin de la vie politique (ses articles réguliers dans "Le Monde" font autorité), sociologue du présent, artisan d'une nouvelle approche des sciences de l'homme qui allie le social, le psychologique et le biologique, il travaille depuis 15 ans à l'élaboration d'une "Méthode" apte à saisir la complexité de la réalité (une notion fondamentale de sa pensée). Avant tout, Edgar Morin est un spécialiste de la communication, co-fondateur, en 1959, du Centre d'études de la communication de masse avec Georges Friedman et Roland Barthes. Il définit l'ère dans laquelle nous entrons comme l'ère d'une "religion sans dieux mais mythes".
Une rencontre avec plusieurs enfants atteints de handicap mental qui ont pu trouver leur place dans l'enseignement ordinaire. Malheureusement, pour certains enfants, cette expérience s'est avérée négative; ils ont dû réintégrer l'enseignement spécial qui répond mieux à leurs difficultés.
En Belgique, chaque année, des dizaines d'enfants handicapés sont abandonnés dès leur naissance. Ailleurs dans le monde, ils sont des centaines de milliers dont la déficience a fait d'eux des orphelins. Depuis plus de 15 ans, la fondation "Emmanuel" s'évertue à trouver des familles belges qui sont prêtes à accueillir un enfant handicapé, pour qu'il ne souffre plus de cette double exclusion sociale, celle du handicap et celle de l'abandon. Des parents d'adoption, des enfants biologiques et des enfants adoptés apportent le témoignage de leur expérience.