12 JOURS Documentaire (1h27)
Réalisateur :
Depardon Raymond Pays :
France
- 2017
Golden Eye au Festival de Cannes 20171
meilleur documentaire au Festival international du film de Chicago
Avant 12 jours, en France, les personnes hospitalisées en psychiatrie sous contrainte sont présentées en audience. Cette audience a pour but d’assurer à ces personnes le respect de leurs droits, non de remettre l’expertise psychiatrique en question. Elle a lieu dans les murs de l’hôpital ; il y a une table avec, d’un côté, un juge, et de l’autre un patient et son avocat. Derrière, des infirmiers. Depardon, avec son dispositif à trois caméras et son oeil presque clinique, montre à voir. Voir les tentatives de relations ou de mise à distance, le malaise souvent, le délire parfois, la désespérance surtout. Les deux principaux protagonistes ne semblent jamais parler de la même chose - ni la même langue -, mais l’un a prise sur la vie de l’autre…
Victime d'une pression devenue insoutenable et de la concurrence déloyale d'une adjointe, Vincent est victime d'un burn-out (épuisement) en pleine réunion. Avec l'accord de son épouse, il est interné en psychiatrie. Il s'y lie d'amitié avec Hélène, une jeune femme psychotique. À partir de ce point, le film développe le thème des relations humaines, de la prise de conscience du bilan d'une tranche de vie et de la prise en main de sa propre vie, avec en arrière fond la problématique de l'internement psychiatrique.
Durant la guerre, plus de quarante-milles internés sont morts de faim dans les hôpitaux psychiatriques français. Un seul lieu échappe à cette hécatombe, l’asile d’un village isolé du centre de la France : Saint-Alban-sur-Limagnole. Que s’est-il passé, ici et nulle part ailleurs, qui ait fait exception ? La réponse se trouve peut-être dans ces quelques heures de films amateurs retrouvés par hasard et qui, surgissant du passé, viennent témoigner des mille et unes inventions quotidiennes d’un lieu de résistances. Un magnifique montage d’archives...
Une série d'histoires d'amour croisées et contrariées. Comme si c'était nous, mais quelque part ailleurs, dans un endroit qu'on appelait avant " asile ".
Un film consacré aux malades mentaux algériens, victimes des maux de la société: violence, guerre, injustice, sexisme, crise politique... Zoom sur l'hôpital psychiatrique de Constantine où on les écoute, les comprend, les soulage et tente de les guérir de l'insupportable angoisse qui les accable.
Le documentaire alterne des images de Constantine et des malades dans leur quotidien avec les témoignages de malades et des médecins psychiatres qui s'occupent d'eux. Le réalisateur Malek Bensmaïl a posé sa caméra dans le service psychiatrique du CHU de Constantine, là où son père, professeur en psychiatrie et doyen de la psychiatrie algérienne, a autrefois exercé et formé de jeunes médecins. Un film sur la souffrance mentale en Algérie et un moyen d'explorer les maux d'une société entière. Pas de commentaires, mais des images de consultations, de discussions entre les malades, avec les médecins, et des plans serrés sur les visages, sur les mains... Au fil des propos parfois confus ou décousus de certains patients et à travers leurs parcours se dessinent les maux d'une société et leurs causes...
Lausanne, fin du XIXème siècle. Une jeune fille d'origine modeste, Aloïse, souhaite devenir cantatrice et consacre tous ses efforts au chant. La première guerre mondiale éclate. Aloïse, fortement troublée par cette barbarie, est jugée trop agitée par un médecin qui la fait interner dans un hôpital psychiatrique. Elle y demeurera quarante ans pendant lesquels elle s'adonnera à l'écriture et à la peinture, tout en s'inventant un monde irréel... Le destin d'Aloïse Corbaz, internée pour schizophrénie mais dont la force créatrice prodigieuse s'exprima dans une peinture imaginative, célébrée par Jean Dubuffet.
Françoise Wolff, psychologue, documentaliste, s’entretient avec Jacques Pluymaekers, psychologue, formateur, thérapeute familial, co-fondateur du centre de santé mentale « La Gerbe » à Bruxelles. Dans cet entretien, Jacques Pluymaekers nous fait revivre les utopies et l’engagement de jeunes professionnels « psy » dans les années 60-70. Scandalisés par les conditions inhumaines des hôpitaux psychiatriques, ils vont s’atteler à imaginer et à créer un « dispositif psycho-social» permettant d’éviter l’hospitalisation en institution psychiatrique de personnes en crise. Guidé par sa rencontre avec l’antipsychiatrie, Jacques Pluymaekers va ensuite développer des pratiques de thérapie familiale de type systémique. Jacques Pluymaekers est également co-auteur d’un ouvrage de référence : « Réseau-Alternative à la psychiatrie », collectif international, ed. UGE 10/18, 1977.
En 1964, André Robillard s’est mis à fabriquer des fusils avec des matériaux de récupération ramassés au hasard de ses promenades dans l’hôpital psychiatrique où il vivait. Intrigué, son docteur envoya un de ces fusils à Jean Dubuffet, pour la collection d’Art Brut que celui-ci constituait en marge de la création artistique reconnue. Aujourd’hui, à quatre-vingts ans, s’il est devenu un artiste internationalement reconnu, André Robillard est aussi l’un des plus anciens patients de l’Hôpital Spécialisé en France. Il est entré à "l’asile", comme on disait alors, à l’âge de huit ans, en 1939, et y a vécu depuis, pendant soixante-dix ans, dans le même hôpital, où il fut témoin de toute l’histoire de la psychiatrie.
Film quasi muet, montrant bien l'attitude, la mimique, les gestes, la déambulation, l'oppression de cette malade d'âge moyen, en proie à l'angoisse et incapable de l'exprimer. Disponible en VHS Pal/Sécam et 16 mm son optique * Ce film est strictement réservé au Corps Médical
Un programme à caractère préventif qui aborde les troubles du comportement alimentaire au travers de quatre témoignages d'anorexique et de boulimique et d'un reportage sur l'obésité. Avec des conseils du réalisateur qui a lui-même souffert d'anorexie et de boulimie et qui est devenu hypnothérapeute (méthode ericksonienne).
Aujourd'hui, dix pourcent de la population française est obèse. Le pourcentage est identique chez les enfants. Cinq à dix pourcent des jeunes femmes seraient boulimiques et un pourcent anorexiques. Seul un homme sur vingt femmes environ serait touché par ce trouble: les hommes seraient davantage atteints par les compulsions alimentaires. Cinq personnes reviennent sur leurs combats: de l'entrée dans ce cercle infernal jusqu'au changement, en passant par le quotidien, les causes, les conséquences et leurs conseils à tous ceux qui vivent cet enfer. Note: Le film est une succession de témoignages pour la plupart en visage caché et en plan fixe.
Il y a tout juste un an Jean-Michel Carré réalisait le film de fiction : "Visiblement je vous aime". Pour répondre aux exigences du scénario imaginé d'après des faits réels, il a décidé d'établir un dispositif de mise en scène très particulier qui mêlerait comédiens professionnels et personnages du réel, en l'occurrence de jeunes autistes et psychotiques d'un véritable "lieu de vie", lieu alternatif à l'enfermement psychiatrique institutionnel, situé dans la petite Camargue, entre Nîmes et Montpellier.
Benny a 14 ans, une adolescence bourgeoise et un vide affectif noyé dans la vidéo. Petit à petit, les images dont il se gave occultent son sens du réel et des valeurs, et il bascule vers l'horrible et le massacre.
Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du "Lac des cygnes" que dirige l'ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...
Fable tragique et schizophrène d'une beauté graphique comme thématique. Le cinéaste est allé jusqu'au bout de ses fantasmes, de ses hallucinations. Au mépris de la bienséance et de la vraisemblance, il les agence sur un rythme exaltant et épuisant, pour la plus grande gloire de Natalie Portman qui crève l'écran, conjuguant défi physique et prouesse d'actrice.
BD : Contient également la version DVD du film - La métamorphose de Black swan - Ballet - Coulisses de la production - Les costumes - Portraits - Documentaires - Danser face à la caméra - Préparation au rôle.
Le court-métrage “ça peut tout changer” est né grâce à la collaboration entre un groupe de patients et de thérapeutes de “L’apprêt”, hôpital de jour psychiatrique du Centre hospitalier Hornu-Frameries (CHHF), le Gsara asbl et le réalisateur Bart Vermeer. Ce film permet à ces personnes en difficulté psychologique de se dépasser et de retrouver petit à petit du sens au quotidien en s’accrochant au projet collectif : faire ensemble du cinéma. Ils ont choisi de témoigner de leur détresse en se servant de la caméra et de s’assumer en tant que personnes fragilisées à un moment de leur vie. Le film raconte, avec poésie et humour, comment Georges, un père de famille maussade, parvient à sortir de la dépression avec l’aide d’un petit nez rouge.
C’est l’histoire de Paul, un jeune garçon solitaire de 14 ans. Sa mère est femme de ménage dans une clinique psychiatrique. Son père les a quittés il y a déjà très longtemps. Une nouvelle patiente arrive à la clinique. Elle s’appelle Gloria, une jeune adolescente du même âge que lui, trouble et solaire. Paul va tomber amoureux fou. Si amoureux qu’il va s’enfuir avec elle. Adolescents à la dérive, fuyant ce monde qui les effraie, rassurés par la douce présence du murmure du fleuve, les voici embarqués vers un pays où l’on n’arrive jamais…
Daniel Friedmann, chercheur au CNRS, a filmé 15 grands analystes français, une première fois en 1983, puis en 2008. Parmi les nombreuses thématiques abordées, il relève notamment de nombreuses questions: Quel est le but de la psychanalyse? Quelles sont ses enjeux, ses défis, ses limites? Faut-il la réglementer et si oui comment? Qu'est-ce qu'un bon analyste? Quelles sont les différences entre la médecine et la psychiatrie? Quelles sont les nouvelles pathologies?...
Coffret de 14 DVD divisé en 7.
DVD 13. Entretien avec Laurence Bataille, psychanalyste. Entretien avec Catherine Millot, psychanalyste et écrivain.
Laurence Bataille, en 1983 (72'). Thèmes: Être psychanalyste. - A quoi sert une analyse? L'élitisme. - Les bonnes conditions d'une analyse. - La durée de l'analyse. - Devenir psychanalyste. - L'importance de Lacan. - Le rôle de l'argent. - Les qualités d'un analyste.
Catherine Millot, en 2008 (62'). Thèmes: Laurence Bataille. - L'importance de Lacan. - La psychanalyse aujourd'hui. - L'aboutissement. - L'analyse et l'écriture. - Les analysants, les psychanalystes. - La fin de l'analyse et la traversée du fantasme. - Les changements de la psychanalyse et l'individualisme contemporain.
DVD 14. Entretien avec Georg Garner, psychanalyste. Entretien avec Ginette Raimbault, pédopsychiatre, psychanalyste et écrivain.
Georg Garner, en 1983. Thèmes: Être psychanalyste. - La durée d'une analyse. - Qu'est-ce que la psychanalyse? - Devenir psychanalyste. - La psychanalyse et la mort. - Psychanalyse et psychiatrie. - La formation d'un psychanalyste. - L'institution analytique. - Le rôle de l'argent. - L'éclatement des psychanalystes.
Ginette Raimbault, en 1983. Thèmes: Être psychanalyste. - Le but de l'analyse. - Confusion avec le rôle du médecin. - Le milieu hospitalier et la question de l'argent. - Les symptômes du patient. - L'importance de Lacan. - Les qualités de l'analyste. - D'analysant à analyste. - La recherche.
Quelque part en Suisse. Livia est une jeune héritière à l'esprit fantasque dont le cerveau est parcouru de courants d'air. Son père Harald est à la tête d'un empire en perdition. Un jour, Livia fait la connaissance d'un ange, un homme tombé du ciel, en fait un psychopathe malgré lui qui entre par effraction dans sa vie. Les proches de Livia vont faire les frais de leur folie... Mais où Raoul Ruiz va-t-il chercher tout ça? Tout à la fois comédie macabre, thriller, fantaisie psychanalytique et drame familial, "Ce jour-là" est totalement délirant et savoureux. La distribution est excellente.
À l’aube de la retraite, au cœur d’une nuit de janvier, Georges Federmann se confie. Dans un entretien enregistré à son domicile, face à la caméra 16mm, le psychiatre n’écoute plus : il parle, il pense. Il n’accompagne plus le patient, mais le spectateur, dans sa réflexion débordante. En racontant sa vie, ses passions, ses luttes et ses déceptions, il perpétue son combat humaniste pour ceux qui n’ont plus la force ou le verbe de le faire.
Les pratiques en psychiatrie sont-elles en train de changer? Françoise Wolff enquête du côté de l’hôpital psychiatrique de Tournai. Les bâtiments sont rénovés, et nous sommes heureux de constater que les vieilles cellules pourries d’enfermement semblent abandonnées au profit de belles annexes toutes neuves. Est-ce dans l’une d’entre elles que Marc, un ancien patient devenu bûcheron a séjourné à l’établissement de défense sociale de Tournai, suite à un enfermement judiciaire, dans les pavillons de discipline et de sécurité “où on laisse la plupart du temps, les malades dans un état de végétation”?