Après un an de confinements successifs et de restrictions sanitaires, le Club 55, structure d'accueil et véritable refuge pour personnes en difficultés psychiatriques basé à Bruxelles, revient progressivement à la vie. Il décide de se lancer dans une folle aventure en réalisant un court-métrage de fiction.
Découverte de Den Teirling, un centre d'activités à Ixelles pour personnes confrontées à une difficulté psychique. Avec une volonté d'immersion, Koen Daems qui y travaille depuis 16 ans, nous invite à partager le quotidien de très beaux personnages qui, en filigrane, témoignent de cette approche simplement humaine de la psychiatrie.
Dans un pays où la folie est fortement stigmatisée et à peine prise en charge par l'institution hospitalière, chaque étape du voyage rend perceptible l'importance du temps passé à écouter le malade et sa famille. Au fil des rencontres avec Michel Dewez, médecin, psychiatre et psychanalyste belge, des soignants de centres de santé généralistes sont formés à une prise en charge ambulatoire.
Un centre psychiatrique de Téhéran met en œuvre un projet révolutionnaire : permettre le mariage entre patient.e.s. Ces femmes et ces hommes à la recherche de l’amour devront se confronter aux préjugés d’une société traditionaliste. Un film sensible et délicat sur les rapports intimes et sur la notion complexe de folie.
FOLIE DOUCE, FOLIE DURE (18 min)
Réalisateur :
Marine Laclotte Pays :
France
- 2020
2021 : Côté court - Festival du film court de Pantin - Pantin (France) - Section Panorama
2021 : Images en bibliothèques - Paris (France) - Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
2021 : FIPADOC - Festival International Documentaire - Biarritz (France) - Compétition court métrage
2020 : Escales Documentaires - La Rochelle (France) - Escale jeune public
Une balade dans le quotidien de plusieurs institutions psychiatriques, à la rencontre de personnes hors normes qui nous laissent entrer dans leur intimité…
Trois ermites aînés, Charlie (Gilbert Sicotte), Tom (Rémy Girard) et Boychuck (Kenneth Welsh), vivent dans la forêt de l'Abitibi, isolés du reste du monde. Leur quiétude prendra cependant fin.
D’abord, Boychuck, peintre à ses heures, trouve la mort. Ensuite, les deux ermites survivants voient arriver une jeune femme (Ève Landry), en reportage dans la région, au sujet d’un incendie de forêt ayant fait rage longtemps auparavant, et qui cherche Boychuck pour obtenir son témoignage à ce propos. À défaut de le rencontrer, elle trouvera dans son atelier des dizaines de tableaux faisant écho à sa tragique expérience liée à ces incendies, et les fera découvrir aux deux autres, qui en apprennent ainsi sur leur ami décédé.
Puis arrive Gertrude (Andrée Lachapelle). Elle fut internée à l'âge de 16 ans pour des motifs religieux. Gertrude veut fuir le centre psychiatrique et est amenée chez Charlie et Tom par son neveu Steve, rencontré aux funérailles de Paul, père de Steve et frère de Gertrude. Les deux ermites se rebiffent au début ; nouvelle vie, nouvelle identité, Gertrude devient Marie-Desneiges. S'ensuit une idylle amoureuse touchante et lumineuse.
Après avoir passé une partie de sa vie en France, Selma, jeune psychanalyste, revient dans son pays d'origine, la Tunisie et ouvre son cabinet en banlieue de Tunis à Ezzahra. Au lendemain de la révolution, les Tunisiens s'interrogent sur l'avenir politique et économique de leur pays, en pleine reconstruction après une longue période de dictature. Alors que Selma commence à trouver ses marques, elle se heurte à l'administration bancale du pays en apprenant qu'il lui manque une autorisation indispensable pour exercer son métier.
Unité de Crise et d'urgences psychiatriques, Cliniques universitaires Saint-Luc, Bruxelles. Qu’est-ce que le travail du personnel en santé mentale aujourd’hui ? Chaque thérapeute, du psychiatre à l’aide-soignant, peut se poser cette question : qu’est-ce que je fais là ? Qui suis-je pour essayer de soigner alors qu’on sait que la plupart du temps, on accompagne ? Ce film interroge la psychiatrie au présent, nos capacités d’écoute et d’acceptation, dans un lieu singulier et intense où l’on peut entrevoir la qualité de vie d’une société et ses limites.
12 JOURS Documentaire (1h27)
Réalisateur :
Depardon Raymond Pays :
France
- 2017
Golden Eye au Festival de Cannes 20171
meilleur documentaire au Festival international du film de Chicago
Avant 12 jours, en France, les personnes hospitalisées en psychiatrie sous contrainte sont présentées en audience. Cette audience a pour but d’assurer à ces personnes le respect de leurs droits, non de remettre l’expertise psychiatrique en question. Elle a lieu dans les murs de l’hôpital ; il y a une table avec, d’un côté, un juge, et de l’autre un patient et son avocat. Derrière, des infirmiers. Depardon, avec son dispositif à trois caméras et son oeil presque clinique, montre à voir. Voir les tentatives de relations ou de mise à distance, le malaise souvent, le délire parfois, la désespérance surtout. Les deux principaux protagonistes ne semblent jamais parler de la même chose - ni la même langue -, mais l’un a prise sur la vie de l’autre…
Victime d'une pression devenue insoutenable et de la concurrence déloyale d'une adjointe, Vincent est victime d'un burn-out (épuisement) en pleine réunion. Avec l'accord de son épouse, il est interné en psychiatrie. Il s'y lie d'amitié avec Hélène, une jeune femme psychotique. À partir de ce point, le film développe le thème des relations humaines, de la prise de conscience du bilan d'une tranche de vie et de la prise en main de sa propre vie, avec en arrière fond la problématique de l'internement psychiatrique.
Dans ce quatrième entretien de la collection "Mémoires de psys", le Dr Philippe Hennaux discute avec le Dr Micheline Roelandt, figure emblématique du mouvement de réforme des institutions psychiatriques au début des années 70. Inspirée à la fois par la notion d'"Institution totalitaire" et par l'ouverture des questions psychiatriques à l'ensemble de la société, Micheline Roelandt pointe du doigt la façon dont le fonctionnement institutionnel surdétermine le statut de malade.
Lors de cet entretien, Micheline Roelandt retrace son parcours de chef de clinique à l'Hôpital Brugmann à Bruxelles, et évoque cette période "révolutionnaire" durant laquelle elle a littéralement bousculé les structures hiérarchiques de l'hôpital.
Complément DVD: Un entretien dans lequel le Dr Micheline Roelandt nous donne son point de vue sur la toxicomanie et retrace son engagement dans la Ligue Anti-prohibitionniste.
ALICE OU LA VIE EN NOIR ET BLANC Fiction (15 min)
Réalisateur :
ROEKENS Jan
- 2006
Ce court-métrage a reçu le 3ème Prix Ex aequo au Festival
ImagéSanté 2008, Jury Education à la santé.
Cette fiction montre la vie et les sentiments d'une jeune fille dans un environnement familial en crise. Mal dans sa peau, Alice se raccroche à l'enfance, lâche prise, contrôle son appétit et s'interdit d'avancer. Une visite médicale scolaire décèle une anorexie. Grâce à une hospitalisation, elle parviendra, peut-être, à retrouver l'élan vital.
Un film consacré aux malades mentaux algériens, victimes des maux de la société: violence, guerre, injustice, sexisme, crise politique... Zoom sur l'hôpital psychiatrique de Constantine où on les écoute, les comprend, les soulage et tente de les guérir de l'insupportable angoisse qui les accable.
Le documentaire alterne des images de Constantine et des malades dans leur quotidien avec les témoignages de malades et des médecins psychiatres qui s'occupent d'eux. Le réalisateur Malek Bensmaïl a posé sa caméra dans le service psychiatrique du CHU de Constantine, là où son père, professeur en psychiatrie et doyen de la psychiatrie algérienne, a autrefois exercé et formé de jeunes médecins. Un film sur la souffrance mentale en Algérie et un moyen d'explorer les maux d'une société entière. Pas de commentaires, mais des images de consultations, de discussions entre les malades, avec les médecins, et des plans serrés sur les visages, sur les mains... Au fil des propos parfois confus ou décousus de certains patients et à travers leurs parcours se dessinent les maux d'une société et leurs causes...
Lausanne, fin du XIXème siècle. Une jeune fille d'origine modeste, Aloïse, souhaite devenir cantatrice et consacre tous ses efforts au chant. La première guerre mondiale éclate. Aloïse, fortement troublée par cette barbarie, est jugée trop agitée par un médecin qui la fait interner dans un hôpital psychiatrique. Elle y demeurera quarante ans pendant lesquels elle s'adonnera à l'écriture et à la peinture, tout en s'inventant un monde irréel... Le destin d'Aloïse Corbaz, internée pour schizophrénie mais dont la force créatrice prodigieuse s'exprima dans une peinture imaginative, célébrée par Jean Dubuffet.
Françoise Wolff, psychologue, documentaliste, s’entretient avec Jacques Pluymaekers, psychologue, formateur, thérapeute familial, co-fondateur du centre de santé mentale « La Gerbe » à Bruxelles. Dans cet entretien, Jacques Pluymaekers nous fait revivre les utopies et l’engagement de jeunes professionnels « psy » dans les années 60-70. Scandalisés par les conditions inhumaines des hôpitaux psychiatriques, ils vont s’atteler à imaginer et à créer un « dispositif psycho-social» permettant d’éviter l’hospitalisation en institution psychiatrique de personnes en crise. Guidé par sa rencontre avec l’antipsychiatrie, Jacques Pluymaekers va ensuite développer des pratiques de thérapie familiale de type systémique. Jacques Pluymaekers est également co-auteur d’un ouvrage de référence : « Réseau-Alternative à la psychiatrie », collectif international, ed. UGE 10/18, 1977.
Une série d'histoires d'amour croisées et contrariées. Comme si c'était nous, mais quelque part ailleurs, dans un endroit qu'on appelait avant " asile ".
Daniel Friedmann, chercheur au CNRS, a filmé 15 grands analystes français, une première fois en 1983, puis en 2008. Parmi les nombreuses thématiques abordées, il relève notamment de nombreuses questions: Quel est le but de la psychanalyse? Quelles sont ses enjeux, ses défis, ses limites? Faut-il la réglementer et si oui comment? Qu'est-ce qu'un bon analyste? Quelles sont les différences entre la médecine et la psychiatrie? Quelles sont les nouvelles pathologies?...
Coffret de 14 DVD divisé en 7.
DVD 5. Entretiens avec André Green, psychiatre et psychanalyste.
En 1983 (90'). Thèmes: Être psychanalyste. - L'évolution de la psychanalyse. - Refuser l'endoctrinement. - Nouvelles pathologies. - La folie privée. - Le désir. - L'interprétation de Winnicott. - Cas limites. - La décompensation. - L'institution psychanalytique.
En 2008 (60'). Thèmes: La psychanalyse, connaissance la plus développée du psychisme humain. - Les différents points de vue dans le champ psychique. - Le marché de la psychothérapie. - Il y a une crise de la psychanalyse. - La responsabilité du psychanalyste. - Nouveaux symptômes et passages à l'acte. - Positiion sur Lacan. - Mal du siècle, folie et avenir.
DVD 6. Entretiens avec François Roustang, jésuite, philosophe, hypnothérapeute et psychanalyste.
En 1983 (80'). Thèmes: La fin de la psychanalyse. - Analyse et religion. - Qu'est-ce que la réussite? - Être psychanalyste. - Les qualités d'un analyste. - De jésuite à analyste. - La durée de la séance. - L'importance de Lacan. - Le rôle de l'argent. - L'engagement social. - L'éclatement des associations analytiques.
En 2008 (51'). Thèmes: De la psychanalyse à l'hypnose. - L'essor des thérapies comportementales et des neurosciences. - Traiter l'être humain sans séparer l'âme et le corps comme un tout vivant. - L'hypnose comme ouverture sur le maximun de possibles et d'indéterminations. - Position de Roustang sur la psychanalyse. - Comportement, adaptation et malléabilité des rapports aux contextes.
En 1964, André Robillard s’est mis à fabriquer des fusils avec des matériaux de récupération ramassés au hasard de ses promenades dans l’hôpital psychiatrique où il vivait. Intrigué, son docteur envoya un de ces fusils à Jean Dubuffet, pour la collection d’Art Brut que celui-ci constituait en marge de la création artistique reconnue. Aujourd’hui, à quatre-vingts ans, s’il est devenu un artiste internationalement reconnu, André Robillard est aussi l’un des plus anciens patients de l’Hôpital Spécialisé en France. Il est entré à "l’asile", comme on disait alors, à l’âge de huit ans, en 1939, et y a vécu depuis, pendant soixante-dix ans, dans le même hôpital, où il fut témoin de toute l’histoire de la psychiatrie.
Film quasi muet, montrant bien l'attitude, la mimique, les gestes, la déambulation, l'oppression de cette malade d'âge moyen, en proie à l'angoisse et incapable de l'exprimer. Disponible en VHS Pal/Sécam et 16 mm son optique * Ce film est strictement réservé au Corps Médical
Un programme à caractère préventif qui aborde les troubles du comportement alimentaire au travers de quatre témoignages d'anorexique et de boulimique et d'un reportage sur l'obésité. Avec des conseils du réalisateur qui a lui-même souffert d'anorexie et de boulimie et qui est devenu hypnothérapeute (méthode ericksonienne).
Aujourd'hui, dix pourcent de la population française est obèse. Le pourcentage est identique chez les enfants. Cinq à dix pourcent des jeunes femmes seraient boulimiques et un pourcent anorexiques. Seul un homme sur vingt femmes environ serait touché par ce trouble: les hommes seraient davantage atteints par les compulsions alimentaires. Cinq personnes reviennent sur leurs combats: de l'entrée dans ce cercle infernal jusqu'au changement, en passant par le quotidien, les causes, les conséquences et leurs conseils à tous ceux qui vivent cet enfer. Note: Le film est une succession de témoignages pour la plupart en visage caché et en plan fixe.