Un film consacré aux malades mentaux algériens, victimes des maux de la société: violence, guerre, injustice, sexisme, crise politique... Zoom sur l'hôpital psychiatrique de Constantine où on les écoute, les comprend, les soulage et tente de les guérir de l'insupportable angoisse qui les accable.
Le documentaire alterne des images de Constantine et des malades dans leur quotidien avec les témoignages de malades et des médecins psychiatres qui s'occupent d'eux. Le réalisateur Malek Bensmaïl a posé sa caméra dans le service psychiatrique du CHU de Constantine, là où son père, professeur en psychiatrie et doyen de la psychiatrie algérienne, a autrefois exercé et formé de jeunes médecins. Un film sur la souffrance mentale en Algérie et un moyen d'explorer les maux d'une société entière. Pas de commentaires, mais des images de consultations, de discussions entre les malades, avec les médecins, et des plans serrés sur les visages, sur les mains... Au fil des propos parfois confus ou décousus de certains patients et à travers leurs parcours se dessinent les maux d'une société et leurs causes...
La collection Empreintes présente des personnalités connues du public pour leur action et leur engagement. Elles nous transmettent le fruit de leur expérience et leur vision du monde. Elles laisseront leur empreinte sur notre époque...
Boris Cyrulnik est médecin, éthologue, neurologue, psychiatre, essayiste à succès, connu dans le monde entier pour avoir développé et promu le concept de résilience - ou comment se relever d'un traumatisme. Pour la première fois, à l'occasion de ce film, Boris Cyrulnik a accepté d'évoquer son enfance de rescapé de la Shoah, et de revenir sur les lieux de son enfance, à Bordeaux. Nous le suivons également chez lui, à La Seyne-sur-Mer (Var), à Marseille en compagnie de son ami psychiatre Marcel Rufo, ainsi qu'à Paris et au Pérou, où il est fait docteur honoris causa de l'université de Lima et visite des associations s'occupant d'enfants des rues et d'enfants en difficulté.
Evoquer Boris Cyrulnik constitue un double voyage: un parcours scientifique indissociable du parcours humain. Ou comment une destinée toute personnelle peut infléchir de manière durable et profonde le cours de la psychiatrie et changer la vie de milliers de personnes...
Rencontre avec une pratique thérapeutique peu connue du grand public, le snoezelen, ou l’art de créer un espace de bien-être à l’atmosphère sécurisante, particulièrement efficace pour entrer en relation avec les personnes atteintes de troubles mentaux.
En guise d’introduction, le documentaire nous met directement en situation : lumière feutrée, musique relaxante, un module se balançant doucement au-dessus d’une dizaine de matelas recouvrant le sol. Nous sommes dans un espace dit snoezelen, propice à la détente. Une zone de confort à l’intérieur de laquelle on se masse, on se caresse, on entre en relation avec l’autre de manière purement sensorielle, on fait appel à sa mémoire corporelle pour élaborer une autre forme de langage.
Comment accompagner la fin de vie d’une personne vieillissante démente ? Comment retisser des liens avec une personne en profonde dépression ? Comment accompagner avec empathie des êtres d’une extrême faiblesse atteints par de lourds handicaps ?
Ce film d’Idriss Gabel témoigne de rencontres avec ces professionnels qui ont choisi de donner sens à leur travail par une pratique s’articulant autour d’une démarche sensorielle bientraitante : Snoezelen.
Suicides chez Renault, Peugeot ou Sodhexo, cadences intenables, surmenage des cadres, infarctus lié au stress... Le travail est-il redevenu synonyme de danger, souffrance, maladie? A l'heure où l'on nous demande de travailler plus pour gagner plus, les Français en ont-ils simplement la force? Ou bien les salariés sont-ils déjà au bord de la crise de nerf?
Et les maladies professionnelles... Chaque année, 47.000 nouveaux cas de travailleurs malades sont diagnostiqués: cinq fois plus qu'il y a dix ans! Tous les jours, 2. 000 personnes sont victimes d'un grave accident du travail. Des chiffres qui depuis quelques années ont cessé de baisser en France. Stress, maladies, accidents: pourquoi les conditions de travail se dégradent elles? Comment améliorer les méthodes de management? La France suit-elle le chemin Japon, le pays du "karochi", la mort par surmenage? Au moment où gouvernement, syndicats et patronat tentent de redéfinir les conditions de travail et la pénibilité des métiers.
1. "Mort au bureau": Pourquoi Yann, 34 ans, jeune cadre compétent et enthousiaste d'une grande société française, s'est-il donné la mort? Epuisé par les horaires, submergé par le stress, il avait alerté sa hiérarchie de son incapacité à suivre le rythme. Qui est responsable? Ses clients, ses collègues, le PDG? Ou bien la technique de management mise en place dans son entreprise? - E. Gay.
2. "Les kamikazes du boulot": Au Japon, le "karochi ", la mort par surmenage, est considéré comme une maladie professionnelle. Les suicides liés au stress se comptent par centaines. Un salarié sur quatre travaille plus de 60 heures par semaine, sans compter les soirées et les week-ends non payées! Comment tiennent au quotidien ces salariés sous pression? Comment les entreprises tentent-elles de remédier à ce fléau? Reportage au pays des forcenés du travail. - Y. Fronty et Z. Berkous.
3. "Cancers à la chaîne": Dans cette petite vallée de l'Aude, des ouvriers ont travaillé pendant des années à la chaîne, sans se douter qu'ils s'empoisonnaient. Aujourd'hui gravement malades, ils accusent leurs entreprises de les avoir sacrifiés. A-t-on respecté les règles? Quels produits dangereux ont-ils manipulé? Qu'ont fait les médecins du travail, les syndicats, la direction? Les consignes de sécurité étaient-elles vraiment adaptées? - E. Margout et A. Tribouart.
4. "Stress business": Les entreprises sont responsables des dangers auxquels leurs salariés sont exposés, y compris le stress. Du coup, la gestion du surmenage est devenue un véritable business. Des cabinets de psychologues investissent les sociétés pour y prodiguer leurs conseils. Comment apprend-on aux managers à gérer la pression? A prévenir le malaise de leurs salariés? A obtenir de meilleures performances sans épuiser les troupes? - Y. Martinet et M. Second.