Né à Constantine en 1966, documentariste engagé, Malek Bensmaïl dépeint à travers son oeuvre non seulement l'Algérie, mais aussi les rapports Nord/Sud et la dualité modernité/tradition. Portraitiste d'une société algérienne et de sa diaspora, il tente, par le biais de la caméra, de mieux faire comprendre son pays, de proposer un autre regard sur l'Algérie d'aujourd'hui... Plébiscités par la presse, ses films sont régulièrement primés dans de nombreux festivals. 1. "Aliénations" (2004 - 105 min) 2. "Le grand jeu" (2005 - 89 min)
Alan Parker fait appel à de nouveaux venus (Matthew Modine et Nicolas Cage) pour interpréter les deux compagnons de "Birdy". L'histoire poétique et émouvante d'un garçon qui veut apprendre à voler comme les oiseaux, et auquel la société, ses normes et ses guerres tentent de rogner les ailes. Après les fastes de "The Wall", un film intimiste, centré sur des personnages très fouillés.
BOWLING FOR COLUMBINE Documentaire (2h00)
Réalisateur :
Michaël MOORE Pays :
Etats-Unis
- 2002
Prix du 55ème anniversaire du Festival de Cannes (2002), le César du meilleur film étranger (2003) et l'Oscar 2003 du meilleur documentaire
Avec plus de 10.000 meurtres par arme à feu chaque année, les États-Unis détiennent le triste record mondial d'homicides et d'agressions au quotidien... S'inspirant du fait divers de la tuerie à la Columbine High School, au Colorado, Michael Moore critique l'industrie de l'armement aux États-Unis, la liberté avec laquelle les citoyens américains peuvent se procurer des armes, ainsi que le laxisme de l'État en matière de législation en la matière. Par ses investigations réalisées au moyen d'analyses chiffrées, d'images d'archives et d'interviews (dont celle de Charlton Heston, chef de file de la National Riffle Association), Michael Moore tente de cerner les facteurs qui poussent la population américaine à se retrancher dans la violence. Il dresse un bilan provocateur, à la fois terrifiant et drôle, d'une nation où 250 millions d'armes à feu sont en circulation.
CAPOEIRA, BEL HORIZON (52 min)
Réalisateur :
Basil SALLUSTIO Pays :
Belgique
- 1995
Prix de la Biennale du Hainaut (B), 1997
Prix de la ville de Palerme au Sport Film Festival de Palerme (I), 1999
Partout au Brésil, la capoeira est à l'honneur mais spécialement à Belo Horizonte au sein du groupe "Porto de Minas" qui utilise le phénomène capoeira comme outil d'éducation et de redynamisation sociale des gosses de rue. Car, bien plus qu'un art du spectacle, une danse et une lutte où se mêlent le chant, les percussions, mais où s'expriment aussi l'adresse, l'élégance et la malice, elle est surtout une philosophie basée principalement sur la recherche de l'équilibre psychique de l'individu. Après un détour historique et une incursion dans le passé africain de la Capoeira, à la recherche de ses racines, le film s'articule autour des témoignages des professeurs et surtout du portrait d'un des jeunes. Un document à contrepoint des clichés et des stéréotypes sur les mégalopoles brésiliennes.
En mai 1995, Shawn Nelson, ancien militaire de 35 ans, s'empare d'un char d'assaut et sème la terreur dans les rues de San Diego, en Californie. Juché sur son engin, il écrase tout sur son passage: voitures, lampadaires, feux rouges. Après une course poursuite de vingt-trois minutes, Shawn Nelson, qui n'a miraculeusement blessé personne, est abattu par la police.
Pour comprendre les motivations de Shawn Nelson, le réalisateur est retourné dans le quartier de Clairemont, à l'endroit où vivait Shawn. Voisins et amis reconstituent le parcours d'un homme déprimé, un peu illuminé, qui passa les derniers mois de sa vie à creuser un gigantesque trou dans son jardin, dans l'espoir d'y trouver de l'or.
Le destin de Shawn reflète l'état sociologique et psychique d'une ville en crise, victime du cynisme de la politique gouvernementale. Les images d'un univers sordide, composé de mobile homes, viennent en contrepoint d'archives d'une époque bénie des dieux, les années soixante, où San Diego était une ville florissante, érigée en symbole du rêve américain, portée par ses usines d'armement aujourd'hui fermées.
DÉLITS FLAGRANTS Documentaire (1h49)
Réalisateur :
Raymond DEPARDON Pays :
France
- 1994
César 1995 du meilleur film à caractère documentaire; Prix Joris Ivens, 1995
Ce film retrace, pour la première fois à l'écran, l'itinéraire procédural de personnes arrêtées en flagrants délits, de leur arrivée au dépôt de préfecture de police jusqu'à l'entretien avec l'avocat. Un document puissant sur l'homme qui dérape face à la société.
Ils n'ont pas d'argent, de toit, de lit, aucun bagage ou si peu. Ils trimbalent leur infortune de gare en squat, blottis, le soir venu, dans des cartons, au coeur même de la ville. On pense qu'ils sont un millier à Bruxelles. Ces dernières années, le problème a pris une dimension particulière: spéculation immobilière, rupture familiale, perte d'emploi, entre autres, augmentent peu à peu le lot de ceux qui chutent, un jour, d'une situation précaire à une totale indigence. Les maisons d'accueil se trouvent débordées. Reste l'errance, la soupe populaire, l'alcool,... Briser le cercle de l'infortune n'est pas chose facile comme le montrent les différents témoignages. Ni folklore, ni sensiblerie; juste le reflet d'une réalité qui gêne le regard à l'aube du XXIe siècle.
DOUVAN JOU KA LEVÉ (LE JOUR SE LÈVERA) Documentaire (52 min)
Réalisateur :
Généus Gessica Pays :
France
/
Haïti
- 2017
- Grand prix de l’AIRF, catégorie moyen métrage. Festival du documentaire de Saint-Louis du Sénégal, décembre 2017
-Prix du jury dans la catégorie documentaire. Festival Rencontres Cinémas Martinique, mars 2018.
Que veut dire « être Haïtien » aujourd’hui ? Comment surmonter cette stagnation à tous niveaux dans la société haïtienne ? Quelle est cette « maladie de l’âme » qui ronge mon peuple ? Je suis née dans un quartier pauvre. Aujourd’hui, j’ai 31 ans, je suis comédienne et réalisatrice. En m’appuyant sur mon cheminement personnel, marqué par la maladie mentale de ma mère – maladie qui selon elle est une malédiction du monde invisible – et ma propre quête d’identité, je veux proposer un nouveau regard sur mon île natale et ses habitants.
Il n'y a pas de monde sans drogue, il n'y en a jamais eu. Or, les dispositions légales, essentiellement criminalisantes et répressives, n'ont pas réussi à éradiquer la circulation, la vente, le trafic, ni la consommation de drogues. Au contraire, les drogues sont de plus en plus présentes et facilement accessibles. La prohibition a même davantage renforcé les problèmes sociaux, sanitaires, sécuritaires,... qu'elle ne les a réglés. Ce film dresse un état des lieux des drogues en Europe et ouvre le débat sur une question qui nous concerne tous. Il présente également la proposition novatrice du Centre d'Action Laïque en faveur d'une réglementation du commerce des drogues. Un film réalisé dans le cadre de la campagne de réflexion du Centre d'Action Laïque en collaboration avec la Fédération des Maisons de la laïcité et la Fédération des Associations de Parents de l'Enseignement Officiel.
Entre 4 rues est le portrait d’un brocanteur vivant dans la solitude au milieu de ses meubles et objets. Sa manière de faire n’est plus adaptée au monde actuel et depuis plus de dix ans, sa marchandise s’entasse dans son entrepôt dans l’attente d’être vendue. Jan doit trouver des solutions pour survivre dans un environnement qui le dépasse.
La rencontre, la séduction, la répartition des tâches, la jalousie, l'avenir, les "aventures" et la solidité du couple: Alice et Gérard sont mariés depuis 18 ans, Marie-Claude et Xavier depuis 21 ans, Nicole et Marc depuis 18 ans, Marie-Claire et Roger depuis 26 ans, Yvan et Philippe vivent ensemble depuis 4 ans. Tous parlent de ces problèmes auxquels ils sont confrontés; tous acceptent de faire le point sur la vie à deux, sans esquiver une seule question. Et l'amour dans tout ça?
Le progrès et le développement considérable des techniques de l'imagerie médicale posent de nouveaux problèmes éthiques. Les inquiétudes des patients, la fiabilité des images gérées par l'informatique, le secret, les risques de dérapages éthiques, tous ces problèmes sont abordés avec précision et clairvoyance par ce radiologue qui nous invite à y réfléchir.
Un groupe de femmes d'origines africaine et maghrébine, vivant en France, font un bilan de leurs vies. Elles rendent compte de la tradition et des règles sociales qui les ont construites et auxquelles elles se sont soumises. Elles évoquent leur vie quotidienne, leurs relations avec leur conjoint, les enfants, la famille, la société... La discussion s'anime autour des sujets du mariage arrangé, de la virginité, de la sexualité mais aussi de la coutume de l'excision. En miroir, une jeune Algérienne et une jeune Malienne aspirent à être d'autres femmes que celles attendues par leurs familles. Elles expriment la douleur qui les accompagne dans leur choix, leur détermination, leur révolte... A travers ces regards de femmes, la réalisatrice fait sienne la fameuse phrase de Simone de Beauvoir : "On ne naît pas femme, on le devient".
Fer et fils" nous emmène dans un univers particulier, celui d'Eric, forgeron à plein temps. Un atelier bien à l'image de ce dernier. Une histoire de fer, mais également une histoire de fils... Et donc, d'un père. Une histoire de choix, de risques, de bons et de mauvais moments. Le récit d'une vie et de ferraille.
De l'école à la rue, de la ville à la campagne, le cannabis fait désormais partie de l'univers des adolescents. Pourtant, le sujet reste tabou et peu de personnes acceptent d'en parler... À travers les témoignages d'adolescents, d'éducateurs et de médecins, l'émission tente d'apporter un éclairage scientifique à certaines questions. Faut-il s'inquiéter de la progression du cannabis dans la société ou, au contraire, en banaliser l'usage? Est-il possible de se limiter à un "usage récréatif" ou existe-il un risque d'addiction? Quelles sont les conséquences sur la mémoire, l'anxiété, la conduite? Y aurait-il un bon usage du cannabis?...
Ce programme vidéo explique les mécanismes de l'hérédité humaine et des risques génétiques, qu'il illustre d'exemples de maladies congénitales. Quelques examens génétiques, dont l'examen de l'ADN et le diagnostic prénatal, sont présentés et leurs conséquences psychosociales sont étudiées. Ce programme s'adresse notamment aux associations socioculturelles et à l'enseignement. Il peut être utile comme point de départ de discussions à propos de ce domaine complexe.
L'effet "Nols", l'effet "Le Pen" et les scores électoraux des leaders de l'extrême droite européenne poussent à penser, à repenser le "jamais plus" de ceux qui croyaient au triomphe de la civilisation après l'holocauste. Aujourd'hui, ce qui doit se dire "tout bas", ce qui est tapi au fond de chaque homme, certains osent le dire "tout haut" dans l'espace public. Perte de repères collectifs? Effondrement des valeurs? Peur de l'autre? Recherche d'identité? Les interprétations vont bon train. Gérard Miller, psychanaliste, explique les ressorts conscients et inconscients qui suscitent l'expression et l'adhésion d'un grand nombre aux discours de l'exclusion et du racisme.
Gisèle Halimi, d'origine tunisienne, est une avocate célèbre en France. Elle a défendu les militants du F.L.N. algérien, les indépendantistes tunisiens, Jean-Paul Sartre, Henri Cartier-Bresson,... Mais c'est surtout dans la cause des femmes qu'elle s'est distinguée en plaidant dans des affaires d'avortement ou de viol. En 1971, avec Simone de Beauvoir, Jean Rostand et Jacques Monod, entre autres, elle fonde le mouvement féministe "Choisir" qui lutte pour l'émancipation des femmes. La vie de Gisèle Halimi est une vie de combats, tantôt juridiques, tantôt politiques. Elle se bat en particulier pour la parité entre hommes et femmes dans les instances décisionnelles et délibératives de la démocratie. Gisèle Halimi est l'un des grands visages féminins du siècle.
Les éditions Lannoo et Touring ont publié un guide sur "l'accessibilité des sites touristiques en Belgique pour les personnes à mobilité réduite". Plusieurs centaines de sites, de villes ou d'attractions ont ainsi été testés par les moins valides et les journalistes qui ont rédigé le guide. Conclusion générale: il y a encore beaucoup à faire pour rendre certains lieux accessibles. Enquête avec l'aide de membres très actifs de la Fondation Cédric, créée pour aider les personnes "en chaise"...