Trois années durant, les réalisateurs Jeanne Pope et James Galwey ont filmé le quotidien d’une pension de famille. Ils y ont suivi un couple souffrant de graves troubles mentaux et le difficile quotidien de la propriétaire du lieu, Lise Bissonnette. Comme si une petite souris observait le degré zéro du système de prise en charge des troubles mentaux : celui de personnes que seuls leurs droits sociaux préservent de la rue. Car telle est la réalité des personnes atteintes de troubles mentaux, en marge de la société et sans travail, ni argent, ni famille. Elles dépendent entièrement des pouvoirs publics. Heureusement pour elles qu’il existe des gens comme Lise pour les accompagner de jour en jour.
Quatre femmes faisant partie de la même famille parlent de leur vie amoureuse. Isabelle, 75 ans, mariée très jeune à un homme qu'elle n'a jamais vraiment aimé et dont elle a eu trois enfants. Yvette, sa fille, 53 ans, s'est mariée avec André parce qu'il était gentil et qu'il pourrait remplacer son père, mort trop tôt. Elle aura un fils et rencontrera plus tard "l'homme de sa vie"; elle vit toujours avec André. Marie-Christine, 30 ans, est la nièce d'Yvette et la petite-fille d'Isabelle. Mariée, deux filles, divorcée, elle vit maintenant avec Jean-Claude. Et puis, Sandra, 13 ans, qui est la fille du premier mariage de Marie-Christine.
Un groupe de femmes d'origines africaine et maghrébine, vivant en France, font un bilan de leurs vies. Elles rendent compte de la tradition et des règles sociales qui les ont construites et auxquelles elles se sont soumises. Elles évoquent leur vie quotidienne, leurs relations avec leur conjoint, les enfants, la famille, la société... La discussion s'anime autour des sujets du mariage arrangé, de la virginité, de la sexualité mais aussi de la coutume de l'excision. En miroir, une jeune Algérienne et une jeune Malienne aspirent à être d'autres femmes que celles attendues par leurs familles. Elles expriment la douleur qui les accompagne dans leur choix, leur détermination, leur révolte... A travers ces regards de femmes, la réalisatrice fait sienne la fameuse phrase de Simone de Beauvoir : "On ne naît pas femme, on le devient".
Jude est Américain, Mina Italienne. Ils se rencontrent à New York, tombent fous amoureux et se marient. Lorsque Mina tombe enceinte, une nouvelle vie s'offre à eux. Mais l'arrivée du bébé bouleverse leur relation. Mina, persuadée que son enfant est unique, le protège de façon obsessionnelle du monde extérieur. Jude, par amour, respecte sa position jusqu'à ce qu'il comprenne que Mina commence à perdre contact avec la réalité...
Pour faire le point sur elle-même, une femme quitte son mari et son fils. Ted se retrouve seul face à Billy, leur petit garçon de sept ans. Les débuts sont difficiles. À force de douceur, complicité et tendresse s'installent entre le père et l'enfant. Quand la mère revient pour réclamer son fils, le procès est inévitable. Destiné à sensibiliser le public au problème des enfants du divorce, le film de Robert Benton joue la carte de l'émotion, magistralement servi en cela par trois acteurs qui donnent ici toute la mesure de leur talent. "Kramer contre Kramer" fut, en 1980, le film le plus récompensé aux Oscars: meilleur film, meilleur scénario d'adaptation et meilleur acteur pour Dustin Hoffman.
Le docteur Elkaïm, formateur reconnu internationalement en thérapie familiale et de couple, explique à l'aide d'un exemple clinique, le modèle de thérapie de couple qu'il a développé au cours de ces dernières années. Son ouvrage récemment publié aux Editions du Seuil : "Si tu m'aimes, ne m'aimes pas" a grandement contribué à mieux comprendre les nouveaux enjeux face à la famille et ses mutations.
Timide et introverti, Lars vit seul dans le garage aménagé de son frère Gus et de sa belle-sœur Karin, dans un petit village du Middlewest. Quand il leur annonce qu'il a enfin rencontré une jeune fille sur Internet et qu'elle va bientôt lui rendre visite, Gus et Karin sont soulagés et très impatients de faire sa connaissance. Leur surprise est grande lorsque Lars leur présente très officiellement l'étrange Bianca. Sur les conseils de leur médecin, Karin et Gus décident de ne pas heurter Lars et d'accepter son amie. Bianca accompagne Lars à table, à l'église ou au supermarché attirant l'attention et la stupéfaction générale du village.
Deux amants se sont aimés avec tant de passion qu'ils ont commis l'irréparable en tuant le mari jaloux. Dans l'euphorie de leur amour, il a cherché la liberté dans le sang; elle n'a pas vu le crime arriver. Il a endossé cet acte vengeur et justicier pour la protéger. Il passe aux aveux, puis, quelque temps après, il se rétracte. L'enfer va se jouer à huis clos, dans la cellule, le fourgon, les couloirs, la prison, le palais de Justice. Les deux amants vont devoir se séparer, se détester, et continuer à s'aimer secrètement si possible. L'acte suivant sera l'affrontement du jury, de la presse, du public, des avocats, de la Cour pendant le procès d'Assises. Tout s'expose ici publiquement: l'acte d'accusation ramène à la réalité crue. L'instruction terminée, tout va être dit en plein jour. La vérité éclate dans tous les sens, au gré des témoignages et de la stratégie des avocats. Cette "chronique d'un amour bafoué", captée en cinéma direct, s'est déroulée dans le cadre d'un authentique procès de Cour d'Assises. Pour la première fois, le tribunal autorisait la présence des caméras durant les débats.
Marie-Jo est ambulancière, elle aime son mari Daniel, sa fille Julie va passer son bac et aller à l'université avec son amoureux Sylvain. Tout semble baigner donc, mais Marie-Jo est malheureuse. Elle a un amant, Marco, un pilote de navire qui voudrait qu'elle quitte son mari. Quand Daniel apprend la vérité, il est effondré mais ne fait rien. Et Marco devient peu à peu un ami de la famille. Marie-Jo finit par craquer, quitte la maison, heureuse de ne plus devoir se cacher mais bien seule lors des missions de Marco... Marseille en théâtre du désir de Marie-Jo, un film sensuel et doux, une déclaration d'amour du réalisateur à son épouse/actrice. Sélection Cannes 2002.
1. Enjeux et attentes / 2. Le jeu des désirs / 3. La vie en couple
STAND-BY Fiction (1h59)
Réalisateur :
Stephanik Roch Pays :
France
- 2000
Prix du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice pour Dominique Blanc, lors du Festival international du film du Caire en 2000.
Prix de la meilleure première œuvre, lors du Festival des films du monde de Montréal en 2000.
Prix Tournage, lors du Festival du film d'Avignon en 2001.
Nomination au prix du meilleur film, lors du Festival international du cinéma indépendant de Buenos Aires en 2001.
César de la meilleure actrice pour Dominique Blanc et nomination au César de la meilleure première œuvre en 2001.
Hélène et Gérard sont à la cafétaria de l'aéroport et vont embarquer pour Buenos-Aires où ils ont décidé de s'installer. Soudain, Gérard annonce à Hélène qu'il ne l'aime plus, qu'il la quitte. Il lui rend ses bagages, elle tente de le raisonner et de le retenir mais reste seule, désemparée, à Orly. Elle ne va plus quitter l'aéroport, va se prostituer avec des voyageurs en transit et accomplir ainsi une sorte de voyage initiatique. Un premier film très maîtrisé, un rôle magnifique pour Dominique Blanc (César 2001) et une très belle photo.
Comment libérer la parole de l’entourage des personnes alcooliques, et comment les aider. Au travers de groupes de paroles pour adolescents et adultes, la réalisatrice Kristell Menez mène son travail d’écoute et de compréhension.
Admises ou du moins tolérées jusqu'à une époque pas si ancienne, les violences conjugales sont aujourd'hui condamnées par la morale et par le droit mais elles persistent cachées. Des enquêtes en Belgique et en France ont montré qu'elles concernent une femme sur dix. Ces violences sont physiques et sexuelles mais surtout psychologiques. Briser le silence est impératif pour les victimes. La société, elle, doit pouvoir les accueillir, les aider. Elle doit juger les coupables. Mais, surtout prévenir... Exemples d'initiatives en matière d'aide aux victimes avec l'association Solidarité Femmes, le Refuge pour femmes battues et le Théâtre des rues à La Louvière; ainsi qu'au travers des consultations du Centre de prévention des violences conjugales à Bruxelles et de Praxis à Liège qui s'occupe des auteurs de violence.
Encourager les patients d'un hôpital psychiatrique à nouer des relations entre eux, à se marier et à vivre en famille : la nouvelle idée audacieuse du chef de la maison Ehsan dans le sud de Téhéran. Au cours des 20 dernières années, ses 480 patients ont vécu dans des unités séparées pour hommes et femmes. Mais en 2017, le chef du centre a obtenu l'argent pour construire une nouvelle unité d'équipements matrimoniaux. Un comité de sélection commence à évaluer les patients et puis en sélectionne deux pour former le premier couple. Ces deux patients sont-ils capables d'avoir une relation qui mène au mariage ?
Alex et Noémie, la trentaine, voudraient avoir un enfant. Mais leurs plans sont chamboulés quand Suzanne, la mère d’Alex, se met à faire de sacrées conneries. C’est parce qu’elle a contracté une “démence sémantique“, maladie neurodégénérative qui affecte son comportement. Elle dépense sans compter, rend des visites nocturnes à ses voisins pour manger des tartines, se fabrique un faux permis de conduire avec de la colle et des ciseaux. Suzanne la maman devient Suzanne l’enfant ingérable. Drôle d’école de la parentalité pour Noémie et Alex !
Trois ermites aînés, Charlie (Gilbert Sicotte), Tom (Rémy Girard) et Boychuck (Kenneth Welsh), vivent dans la forêt de l'Abitibi, isolés du reste du monde. Leur quiétude prendra cependant fin.
D’abord, Boychuck, peintre à ses heures, trouve la mort. Ensuite, les deux ermites survivants voient arriver une jeune femme (Ève Landry), en reportage dans la région, au sujet d’un incendie de forêt ayant fait rage longtemps auparavant, et qui cherche Boychuck pour obtenir son témoignage à ce propos. À défaut de le rencontrer, elle trouvera dans son atelier des dizaines de tableaux faisant écho à sa tragique expérience liée à ces incendies, et les fera découvrir aux deux autres, qui en apprennent ainsi sur leur ami décédé.
Puis arrive Gertrude (Andrée Lachapelle). Elle fut internée à l'âge de 16 ans pour des motifs religieux. Gertrude veut fuir le centre psychiatrique et est amenée chez Charlie et Tom par son neveu Steve, rencontré aux funérailles de Paul, père de Steve et frère de Gertrude. Les deux ermites se rebiffent au début ; nouvelle vie, nouvelle identité, Gertrude devient Marie-Desneiges. S'ensuit une idylle amoureuse touchante et lumineuse.
Leila et Damien s’aiment profondément. Malgré sa fragilité, il tente de poursuivre sa vie avec elle sachant qu’il ne pourra peut-être jamais lui offrir ce qu’elle désire.
Un centre psychiatrique de Téhéran met en œuvre un projet révolutionnaire : permettre le mariage entre patient.e.s. Ces femmes et ces hommes à la recherche de l’amour devront se confronter aux préjugés d’une société traditionaliste. Un film sensible et délicat sur les rapports intimes et sur la notion complexe de folie.