DÉLITS FLAGRANTS Documentaire (1h49)
Réalisateur :
Raymond DEPARDON Pays :
France
- 1994
César 1995 du meilleur film à caractère documentaire; Prix Joris Ivens, 1995
Ce film retrace, pour la première fois à l'écran, l'itinéraire procédural de personnes arrêtées en flagrants délits, de leur arrivée au dépôt de préfecture de police jusqu'à l'entretien avec l'avocat. Un document puissant sur l'homme qui dérape face à la société.
Pour la première fois en France, une équipe a pu tourner sans contrainte pendant six mois dans un établissement pénitentiaire de femmes. Elles se retrouvent en prison, mais leur vécu, leur paroles ne sont pas les mêmes. Elles nous le racontent , elles nous le montrent, avec tristesse, avec colère, avec humour... Des femmes qui bouleversent, émeuvent, questionnent ou irritent par l'intensité de leur présence. Elles sont inquiètes de ce que leur réserve l'avenir. A chaque nouvelle incarcération, elles savent que la prison va les casser un peu plus et que leur réinsertion se fait plus illusoire. Du fond de leur cellule, elles osent des questions qui nous concernent tous.
Une plongée dans l'univers fermé d'une prison pour femmes, la maison d'arrêt de Berkendael à Forest (Bruxelles). Souvent oubliées parce qu'elles sont minoritaires, les femmes souffrent doublement de leur détention. Plus de la moitié des détenues sont mères et sont ainsi privées de leurs enfants. Certaines détenues sont enceintes et accouchent en prison. Elles racontent leur détresse et leurs conditions de détention. Un tiers des détenues vit 22 heures sur 24 en cellule. Les autres peuvent travailler en atelier pour un salaire minimum. Un documentaire qui suscite une réflexion sur l'univers carcéral, un univers où les mentalités évoluent lentement par rapport à celles des pays voisins.
FLEURY MEROGIS est la plus grande prison de femmes d'Europe. Ce long métrage documentaire trace les portraits de sept femmes incarcérées, puis leur quête de vie et de liberté à leur sortie de prison, comme leurs problèmes de réinsertion. Identité et paroles...
Tourné à la maison d'arrêt de Metz dans le service médico-psychologique régional (SMPR), ce film montre le dépistage et la prise en charge des troubles psychiatriques des détenus à travers les consultations et l'hospitalisation de jour. Quatre catégories de pathologies sont présentées : pathologies psychotiques, troubles réactionnels à l'incarcération, toxicomanie, infractions à caractère sexuel. Leur prise en charge psychiatrique est décrite. Le film donne notamment la parole à des soignants et à des détenus. Les relations entre équipe soignante et administration pénitentiaire de même que certaines questions éthiques sont également abordées.
En décembre 1997, Bertrand Tavernier apporte son soutien à un groupe de sans-papiers lyonnais qui entament une grève de la faim pour protester contre la double peine
Six condamnés, enfermés depuis longtemps ou pour longtemps. Six personnages, six détenus à visage découvert, conviés à devenir aussi les acteurs du film. Autour d'eux, une prison, toutes portes fermées. Fenêtres grillag‚es, portes claquées, judas. Le cachot, la cour, la chapelle, la cellule. Le directeur, le médecin, le prêtre, l'avocat, les gardiens. Six personnages en quête d'existence dans ce huis clos où s'affrontent silencieusement la vie et la mort, l'évasion et le suicide comme seule alternative au néant et à la perte de soi. Le premier document de qualité à nous dévoiler le monde secret de la prison et à nous le faire mieux comprendre.
Le psychologue et criminologue flamand Steven De Batselier, lié à l'époque au projet thérapeutique non-conventionnel "Passage 144" à Louvain, a co-signé ce travail autour de l'univers torturé d'un psychopathe criminel. Le film est construit au moyen, d'une part de textes poético-autobiographiques du détenu, que l'on ne verra jamais, et d'autre part de ses hallucinants dessins, qui nous mettent en contact avec des pensées et sentiments d'un sinistre accompli.
Filmé pendant le tournage de "Femmes de Fleury", Laurence est le portrait d'une jeune femme de 33 ans, prostituée, toxicomane, sidéenne. Jean-Michel Carré l'a suivie à l'intérieur et à l'extérieur de la prison pendant ses premiers jours de liberté, qui furent aussi les derniers jours de sa vie.
Deux amants se sont aimés avec tant de passion qu'ils ont commis l'irréparable en tuant le mari jaloux. Dans l'euphorie de leur amour, il a cherché la liberté dans le sang; elle n'a pas vu le crime arriver. Il a endossé cet acte vengeur et justicier pour la protéger. Il passe aux aveux, puis, quelque temps après, il se rétracte. L'enfer va se jouer à huis clos, dans la cellule, le fourgon, les couloirs, la prison, le palais de Justice. Les deux amants vont devoir se séparer, se détester, et continuer à s'aimer secrètement si possible. L'acte suivant sera l'affrontement du jury, de la presse, du public, des avocats, de la Cour pendant le procès d'Assises. Tout s'expose ici publiquement: l'acte d'accusation ramène à la réalité crue. L'instruction terminée, tout va être dit en plein jour. La vérité éclate dans tous les sens, au gré des témoignages et de la stratégie des avocats. Cette "chronique d'un amour bafoué", captée en cinéma direct, s'est déroulée dans le cadre d'un authentique procès de Cour d'Assises. Pour la première fois, le tribunal autorisait la présence des caméras durant les débats.
Enfants et prisons : les deux mots sont si parfaitement opposés, leur rapprochement si incongru, qu'on ne saurait concevoir pareille association. C'est l'innocence et l'infamie, la lumière et les ténèbres. Pourtant, dans cet univers si lointain , effrayant, infernal, les enfant existent. Dans sa mansuétude, l'administration pénitentiaire accorde à leurs jeunes mères le droit de garder leur nourrisson pendant 18 mois. 18 mois où l'enfant ne connaîtra du monde que sa négation. Une situation que vivent chaque année 140 000 enfants.
L'échec des tentatives de réinsertion des détenus est un problème majeur de la justice auquel notre société semble incapable de répondre. La prison ne règle rien. Misère affective et matérielle y sont au contraire accentuées: déresponsabilisation, marginalisation, rupture avec la famille, avec les enfants, humiliation... Le document suit des jeunes femmes dans leurs tentatives de réinsertion, dès leur sortie de prison, à la recherche d'un travail, d'un logement, chez le juge, dans leur famille. Comment accéder à la normalité malgré tous les obstacles qu'elles rencontrent? Comment ne pas rechuter et se retrouver à nouveau en prison?
Magazine complet traitant de sujets de santé les plus divers dans un objectif de prévention et d'information, avec reportages, témoignages et débats à l'appui. De grands médecins et personnalités scientifiques participent à cette plongée au coeur de la médecine
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