A travers reportages et entretiens, le magazine de la rédaction de France 2 présenté par Françoise Joly et Guilaine Chenu aborde tout ce qui fait l'actualité internationale. Loin du sensationnalisme arbitraire, les grands reporters d'Envoyé spécial scrutent la réalité, décortiquent la situation et rencontrent les protagonistes afin de poser un autre regard et de découvrir une autre vérité.
Au travers des témoignages de pédophiles, de délinquants sexuels et d'intervenants professionnels, le document fait le point sur la question délicate de la prise en charge des agresseurs sexuels par les structures de détention (Unité psychiatrique de la prison de Fresnes - France). On y aborde non seulement les impasses où les traitements peuvent mener mais également la prévention au sein de groupes de paroles ainsi que l'inventaire des facteurs pouvant limiter les risques de récidive.
Une collection de dix documentaires qui retrace les plus grandes affaires criminelles au moyen de reconstitutions, d'images d'archives et d'interviews d'historiens, de médecins légistes et d'enquêteurs.
Les "tueurs en masse" assassinent des innocents par acte de rébellion, de revanche ou de haine. Quelles sont leurs motivations? En août 1987, dans une tranquille ville de campagne, Michael Ryan massacra seize personnes, dont un policier et sa propre mère, avant de mettre fin à ses jours. En 1966, à Austin au Texas, un homme tua sa mère et sa femme, avant de s'en prendre à une université tuant une douzaine de personnes. Il fut abattu par la police en emmenant dans sa tombe le secret de son acte. En 1970, la police de Houston découvre enfin la raison de la disparition d'un adolescent...
Originaire des Alpes du Sud, le réalisateur - entre autres de "Billy le Kid" (1971) et de "Les Naufragés de la D1" (2002) - a constaté que les cas de troubles mentaux étaient particulièrement nombreux dans cette région. Meurtres, corps découpés en morceaux, suicides, immolations, à travers sa famille, ses proches et les différentes "affaires" des cent dernières années, Luc Moullet étudie les causes et les conséquences de ces phénomènes psychiques locaux.
"L'arrière-petit-neveu du bisaïeul de ma trisaïeule avait tué un jour à coups de pioche le maire du village, sa femme et le garde-champêtre, coupable d'avoir déplacé sa chèvre de dix mètres. Ça me fournissait un bon point de départ... Il y a eu d'autres manifestations du même ordre dans la famille." Luc Moullet.
Compléments DVD: Deux films inédits de Luc Moullet: "Terres noires" (1961, 19') et "Imphy, capitale de la France" (1995, 24'). Note: Un livret "Entretien avec Luc Moullet" accompagne le titre.
A la fois hôpital psychiatrique et prison, l'univers dévoilé de ceux que l'on appelait autrefois des fous criminels. Des explications sur les différentes thérapies, les mesures d'accompagnement et les conditions de libération. Le quotidien des médecins et des infirmières. Avec les témoignages d'internés et plus particulièrement de délinquants sexuels.
"Complément d'enquête" au coeur du grand malaise de la psychiatrie, au plus près de ces malades qui dérangent.
Psychose maniaco-dépressive, paranoïa, schizophrénie... En France, ces troubles psychiatriques toucheraient au moins 600.000 personnes... Le plus souvent, ces malades font peur car leur suivi médical est difficile. Les hôpitaux psychiatriques n'ont pas les moyens de tous les hospitaliser. Et comment ces établissements traitent-ils les pathologies les plus lourdes? La psychiatrie peut-elle tout guérir? Camisole chimique ou électrochoc? Et quand ces malades deviennent des agresseurs, quelle solution après leur mise à l'écart? Enfermement dans un "hôpital fermé", comme le préconise Nicolas Sarkozy? Ou bien remise en liberté mais avec obligation de soins, comme l'exigent déjà plusieurs lois sur la récidive et le suivi judiciaire? Aujourd'hui, de nombreux juges, médecins, experts se demandent si ces lois sont vraiment efficaces et s'ils ont les moyens de les appliquer.
1. "Ces fous qu'on libère": Dans les prisons françaises, un détenu sur deux souffre de troubles psychiatriques. Qui les soigne en milieu carcéral? Que deviennent-ils quand ils sortent de prison? En échange d'une promesse de traitement, beaucoup sont libérés avant la fin de leur peine. Pourquoi une fois dehors, la plupart refuse de se soigner? Juges, experts et médecins témoignent de leur désarroi. (E. Margout & A. Triboire).
2. "Hôpital psychiatrique, la grande déprime": Le plus grand hôpital psychiatrique de France se trouve en Picardie, à Clermont-de-l'Oise. Derrière les murs de l'ancien asile, on soigne aujourd'hui tous ces malades dont personne ne veut: schizophrènes, grands dépressifs, alcooliques ou vieillards séniles. Des urgences aux cellules d'isolement, entre soins et enfermement, comment vivent nos fous? Comment les soigne-t-on? (Y. Fronty & L. Langlade).
3. "J'ai adopté un fou": En France, des familles d'accueil hébergent des malades mentaux. Depuis un siècle, dans le petit village d'Ainay-le-Château, en Auvergne, près de 200 volontaires s'occupent de malades psychiatriques. Une lourde responsabilité indemnisée 1100 € par patient. Comment vit-on avec un fou à la maison? Qui accepte et pourquoi? Cette expérience est-elle efficace?
4. "Ziprexa, la pilule miracle?": En plus de dix ans, le Zyprexa s'est imposé comme "le" médicament pour les psychotiques. Résultat de la stratégie marketing agressive d'Eli Lilly qui a caché des risques connus. Des milliers de plaintes ont été déposées depuis aux Etats-Unis. Un nouveau scandale capable d'atteindre celui du Vioxx? Le Ziprexa utilisé dans le traitement de la schizophrénie et de troubles bipolaires mis sur la touche car il entraîne de nombreux cas de diabète et d'obésité.
Selon des études nord-américaines, 30% des agressions sexuelles sur des mineurs sont perpétrées par des adolescents. Aujourd'hui, on sait aussi que la majorité des délinquants sexuels adultes avouent avoir commis leurs premiers délits sexuels à l'adolescence. A Bruxelles, l'équipe SOS-Enfants du C.H.U Saint-Pierre, de plus en plus souvent confronté à cette réalité, a lancé un projet pilote pour prendre en charge spécifiquement ces adolescents auteurs d'abus sexuels. Le pari de cette équipe est clair: avec un travail thérapeutique structuré, on peut prévenir la récidive. Rencontre avec ces jeunes et leurs thérapeutes durant ce travail délicat. SOS enfants, les adolescents abuseurs sexuels
Document d´information générale à vocation documentaire visant à informer sur les adolescents abuseurs. Témoignages anonymes avec masques. Sous-titres. Séquences au Tribunal de la jeunesse. Questions hors champ. Commentaires en voix off. Interviews d'intervenants d'une affaire exemplative, dont de jeunes abuseurs eux-mêmes. Quelques situations de procédure judiciaire, d'entretiens d'évaluation psychologique. Scènes de psychothérapie de groupe, jeux de rôles, d'entretiens individuels, de couple.
Contenu
De jeunes adolescents abuseurs sont pris en charge par des juges et des psychologues face à une délinquance particulière. Sont abordés les aspects de la procédure judiciaire au travers desquels cette collaboration s'établit : évaluation des plaintes, expertise psychologique, évocation du vécu et des conceptions des jeunes abuseurs.
L´adolescence est un âge charnière où tout est encore possible. Une prise en charge correspondant au profil socio-psychologique de ces jeunes délinquants peut être fructueuse ainsi qu´une psychothérapie en vue d'éviter la récidive.
Intervenants
A. Moerman, juge de la jeunesse à Bruxelles; Véronique Sion, psychologue; Muriel Van de Maele, psychologue; Stéphanie Blondeau, psychologue; Dr. Marc Gérard, pédopsychiatre, coordinateur ; quelques jeunes abuseurs.
AVIS DU COMITÉ
Objectifs - S'informer de l'importance du problème des adolescents abuseurs - Prendre connaissance des prises en charge judiciaire et thérapeutique des adolescents abuseurs - Plaider pour des centres d'accompagnement subsidiés de jeunes abuseurs
Appréciation
Ce documentaire aborde un thème inédit avec grand respect, mais sans complaisance pour les adolescents. Le type de prise en charge évoquée est décrit concrètement, par l'image et des scènes réelles ou rejouées. La présence de la caméra à des moments ou dans des lieux très privés témoigne singulièrement mais ne verse jamais dans le voyeurisme. La problématique n'est pas abordée de façon exhaustive. L´aspect privilégié mis en avant est le processus psychothérapeutique d'une procédure judiciaire. Les jeunes présentés dans ce documentaire et suivant un accompagnement psychologique reconnaissent leur propre responsabilité de manière constante dans les actes graves posés. Il ne faut pas chercher par contre de pistes de prévention du passage à l´acte, ceci constituant une problématique différente.
Public-cible
Large
Niveau d'enseignement
Secondaire : 1er cycle
Utilisation conseillée
Pour l'utilisation en secondaire, un accompagnement est nécessaire.
Profitable aussi bien aux parents, aux jeunes, directement concernés ou pas, mais également aux professionnels de l'éducation et aux étudiants en ces matières.
Selon des études nord-américaines, 30% des agressions sexuelles sur des mineurs sont perpétrées par des adolescents. Aujourd'hui, on sait aussi que la majorité des délinquants sexuels adultes avouent avoir commis leurs premiers délits sexuels à l'adolescence. A Bruxelles, l'équipe SOS-Enfants du C.H.U Saint-Pierre, de plus en plus souvent confronté à cette réalité, a lancé un projet pilote pour prendre en charge spécifiquement ces adolescents auteurs d'abus sexuels. Le pari de cette équipe est clair: avec un travail thérapeutique structuré, on peut prévenir la récidive. Rencontre avec ces jeunes et leurs thérapeutes durant ce travail délicat. Contenu
De jeunes adolescents abuseurs sont pris en charge par des juges et des psychologues face à une délinquance particulière. Sont abordés les aspects de la procédure judiciaire au travers desquels cette collaboration s'établit : évaluation des plaintes, expertise psychologique, évocation du vécu et des conceptions des jeunes abuseurs.
L´adolescence est un âge charnière où tout est encore possible. Une prise en charge correspondant au profil socio-psychologique de ces jeunes délinquants peut être fructueuse ainsi qu´une psychothérapie en vue d'éviter la récidive.
Intervenants
A. Moerman, juge de la jeunesse à Bruxelles; Véronique Sion, psychologue; Muriel Van de Maele, psychologue; Stéphanie Blondeau,psychologue; Dr. Marc Gérard, pédopsychiatre, coordinateur ; quelques jeunes abuseurs.
Centrés sur des nécrophiles, à l'image de Gerard Schaefer, ex-policier kidnappeur et meurtrier de 34 femmes; des cannibales tels Ottis Toole dont le cas a inspiré le film "Henry: Portrait of a Serial Killer"; ou des décapiteurs en série comme le géant Ed Kemper qui sert de modèle au personnage de Hannibal Lecter ("Le Silence des agneaux"), ces entretiens inédits sont menés par un spécialiste français des tueurs en série, Stéphane Bourgoin. Avec une séquence inédite réalisée lors d'une réunion de "profilers" du F.B.I. sur un cas en cours. Coffret deux DVD
TOUJOURS VIVANTES Reportage (27 min)
Réalisateur :
L. BONENFANT Pays :
Canada
- 1992
Prix du Jury au festival de l'audiovisuel ADATE , 1993
Mention spéciale, catégorie documentaire, au festival La Mondiale de films et vidéos réalisés par des femmes (Québec, 1993).
Témoignages et réflexions de femmes qui ont choisi de surmonter leurs difficultés après une agression sexuelle. Sans détailler les faits eux-mêmes, elles décrivent les circonstances et analysent en profondeur ce qu'elles ont ressenti, comment elles ont été marquées, quelles démarches elles effectuent pour continuer à vivre malgré tout et retrouver la confiance en elles et dans les autres. De leurs réflexions émanent des considérations plus générales sur la violence, le pouvoir, la plus grande vulnérabilité de certaines femmes (handicapées, migrantes), l'attitude des tribunaux. Un document qui tente de briser les préjugés sur les femmes victimes d'agression sexuelle. La conclusion plaide pour une éducation des enfants qui leur apprenne la liberté de dire "non" et pour plus d'égalit‚ entre hommes et femmes.
Deux amants se sont aimés avec tant de passion qu'ils ont commis l'irréparable en tuant le mari jaloux. Dans l'euphorie de leur amour, il a cherché la liberté dans le sang; elle n'a pas vu le crime arriver. Il a endossé cet acte vengeur et justicier pour la protéger. Il passe aux aveux, puis, quelque temps après, il se rétracte. L'enfer va se jouer à huis clos, dans la cellule, le fourgon, les couloirs, la prison, le palais de Justice. Les deux amants vont devoir se séparer, se détester, et continuer à s'aimer secrètement si possible. L'acte suivant sera l'affrontement du jury, de la presse, du public, des avocats, de la Cour pendant le procès d'Assises. Tout s'expose ici publiquement: l'acte d'accusation ramène à la réalité crue. L'instruction terminée, tout va être dit en plein jour. La vérité éclate dans tous les sens, au gré des témoignages et de la stratégie des avocats. Cette "chronique d'un amour bafoué", captée en cinéma direct, s'est déroulée dans le cadre d'un authentique procès de Cour d'Assises. Pour la première fois, le tribunal autorisait la présence des caméras durant les débats.
Après être sorti de l’hôpital psychiatrique où il est interné, Jean-Pierre Guillaud, schizophrène, poignarde mortellement Luc Meunier. Reconnu pénalement irresponsable de ses actes, c’est son médecin psychiatre, le docteur Gujadhur, qui a fait face à la justice. En décembre 2017, il est condamné en appel par le tribunal pénal de Grenoble à 18 mois de prison avec sursis pour manque de surveillance et grave défaut d’appréciation de la dangerosité d’un patient. Une condamnation inédite en France, qui peut faire jurisprudence.
Le 23 août 1973, le braquage de la Kreditbenk de Stockholm tourne mal : la prise d'otages va durer six jours. De manière étonnante, les otages prennent fait et cause pour les braqueurs et s'opposent aux policiers. Les liens qui se sont tissés au cours de cette période entre les otages et les braqueurs vont laisser un nom dans l'histoire de la criminologie : le syndrome de Stockholm. Presqu'un demi-siècle après les faits, les deux braqueurs et une des otages témoignent. Ils nous expliquent ce qui s'est passé dans la banque au cours de ces six jours de siège
A travers le regard des deux réalisateurs, eux-mêmes victimes, ce film raconte l'histoire de Christelle, Abdellah, George et Sébastien qui ont survécu aux attentats de Bruxelles du 22 mars 2016. Trois ans après le drame, ils nous montrent leur résilience collective et individuelle et les difficultés qui restent.