Le Snark propose un refuge aux enfants dont aucune institution ne veut plus, une dernière chance avant la rue, l’hôpital ou la prison. Le film accompagne la vie de l’institution le temps d’une année, entre ados en souffrance et éducateurs sur la brèche. Parmi ces visages de la détresse, une figure émerge : Angèle, tiraillée entre agressivité et besoin d’amour, entre passé trop lourd et futur incertain.
Prenant acte des connaissances actuelles du développement cérébral, Catherine Jousselme nous montre comment les effets des écrans (télévision, ordinateur, Smartphone, tablette) jouent sur le développement cognitif, affectif et relationnel des enfants et des adolescents. Elle en montre les effets négatifs tout en donnant alors des conseils précis aux parents. Elle réhabilite en particulier les paroles, les discussions qui deviennent des atouts pour développer le sens critique des enfants. Elle donne enfin des règles en fonction de l'âge pour accompagner les enfants face à ce médium devenu actuellement incontournable.
Le suicide, responsable de près de 22 % des décès d’adolescents au Québec et de 15 % en France, constitue un enjeu de santé publique. Le réseau universitaire franco-québécois sur les conduites suicidaires à l’adolescence propose notamment une intervention préventive qui, au-delà des facteurs de risque, fait appel aux facteurs de protection. Il s’agit des facteurs qui non seulement protègent du suicide, mais qui permettent aux cliniciens d’intervenir plus efficacement auprès du jeune suicidaire pour prévenir la récidive. Dans ce document vidéo qui pourrait être le premier d’une brève collection, Jean-Jacques Breton et Réal Labelle de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, Priscille Gérardin du CHU de Rouen et Christian Mille du CHU d’Amiens proposent un état de situation sur les conduites suicidaires à l’adolescence et décrivent, avec exemples à l’appui, les principaux facteurs de risque et facteurs de protection du suicide. Ils insistent tous sur l’importance de la prévention et suggèrent quelques pistes d’action. Des extraits bouleversants de témoignages provenant de jeunes qui fréquentent le Centre de jour du CHU d’Amiens ponctuent les propos des intervenants. Accès : http://cecom.qc.ca/boutique/
Selon des études nord-américaines, 30% des agressions sexuelles sur des mineurs sont perpétrées par des adolescents. Aujourd'hui, on sait aussi que la majorité des délinquants sexuels adultes avouent avoir commis leurs premiers délits sexuels à l'adolescence. A Bruxelles, l'équipe SOS-Enfants du C.H.U Saint-Pierre, de plus en plus souvent confronté à cette réalité, a lancé un projet pilote pour prendre en charge spécifiquement ces adolescents auteurs d'abus sexuels. Le pari de cette équipe est clair: avec un travail thérapeutique structuré, on peut prévenir la récidive. Rencontre avec ces jeunes et leurs thérapeutes durant ce travail délicat. SOS enfants, les adolescents abuseurs sexuels
Document d´information générale à vocation documentaire visant à informer sur les adolescents abuseurs. Témoignages anonymes avec masques. Sous-titres. Séquences au Tribunal de la jeunesse. Questions hors champ. Commentaires en voix off. Interviews d'intervenants d'une affaire exemplative, dont de jeunes abuseurs eux-mêmes. Quelques situations de procédure judiciaire, d'entretiens d'évaluation psychologique. Scènes de psychothérapie de groupe, jeux de rôles, d'entretiens individuels, de couple.
Contenu
De jeunes adolescents abuseurs sont pris en charge par des juges et des psychologues face à une délinquance particulière. Sont abordés les aspects de la procédure judiciaire au travers desquels cette collaboration s'établit : évaluation des plaintes, expertise psychologique, évocation du vécu et des conceptions des jeunes abuseurs.
L´adolescence est un âge charnière où tout est encore possible. Une prise en charge correspondant au profil socio-psychologique de ces jeunes délinquants peut être fructueuse ainsi qu´une psychothérapie en vue d'éviter la récidive.
Intervenants
A. Moerman, juge de la jeunesse à Bruxelles; Véronique Sion, psychologue; Muriel Van de Maele, psychologue; Stéphanie Blondeau, psychologue; Dr. Marc Gérard, pédopsychiatre, coordinateur ; quelques jeunes abuseurs.
AVIS DU COMITÉ
Objectifs - S'informer de l'importance du problème des adolescents abuseurs - Prendre connaissance des prises en charge judiciaire et thérapeutique des adolescents abuseurs - Plaider pour des centres d'accompagnement subsidiés de jeunes abuseurs
Appréciation
Ce documentaire aborde un thème inédit avec grand respect, mais sans complaisance pour les adolescents. Le type de prise en charge évoquée est décrit concrètement, par l'image et des scènes réelles ou rejouées. La présence de la caméra à des moments ou dans des lieux très privés témoigne singulièrement mais ne verse jamais dans le voyeurisme. La problématique n'est pas abordée de façon exhaustive. L´aspect privilégié mis en avant est le processus psychothérapeutique d'une procédure judiciaire. Les jeunes présentés dans ce documentaire et suivant un accompagnement psychologique reconnaissent leur propre responsabilité de manière constante dans les actes graves posés. Il ne faut pas chercher par contre de pistes de prévention du passage à l´acte, ceci constituant une problématique différente.
Public-cible
Large
Niveau d'enseignement
Secondaire : 1er cycle
Utilisation conseillée
Pour l'utilisation en secondaire, un accompagnement est nécessaire.
Profitable aussi bien aux parents, aux jeunes, directement concernés ou pas, mais également aux professionnels de l'éducation et aux étudiants en ces matières.
Les sales gosses ont entre 6 et 14 ans. Ils arrivent à l’ITEP des Aubrys parce que l’Ecole n’en peut plus. Ils ont renversé la bibliothèque sur la maîtresse, frappé leurs camarades ou insulté la directrice et bien souvent cumulé et multiplié ce type d’agressions. Un lieu de vie, des sales gosses, les adultes qui les encadrent et une année pour saisir la vitalité et l’humour de ces enfants sortis du rang, les paradoxes de ces destins mal engagés. http://www.balibari.com/films/sales-gosses/
François Pirotte a accompagné et filmé un groupe de neuf adolescents psychotiques pour la première fois en camp de vacances extérieur à l'Institut "La Porte ouverte" de Blicquy, centre de rééducation psycho-sociale. Grand bain de folie ludique, ce film constitue également un document sur la possibilité d'intégration thérapeutique d'un dispositif audio-visuel à la clinique de la psychose; où l'on parle et agit autrement, où chacun trouve son rythme, où le cinéma, la musique et la photographie sont mis au service d'un traitement de l'image de soi, de l'imaginaire, du symbolique... et du réel.
Le long de son corps, les cicatrices d’Alex Anna prennent vie pour écrire son histoire. Prise de vue réelle et animation s‘entremêlent dans ce documentaire intime et universel, poétique et engagé, doux et violent.