Le programme "Anim'action" propose une rencontre entre écoles et monde culturel, entre élèves et artistes pendant le temps scolaire dans les écoles francophones de la région bruxelloise. L'objectif est de développer des actions culturelles, artistiques et créatrices à l'école en partenariat avec le monde associatif. Trois projets sont présentés. 1. L'axe lecture: découverte du plaisir de lire dans ses aspects relationnels et créatifs. Tous les quinze jours, un même rituel conduit les enfants au plaisir des livres, des histoires et de la lecture. Trois histoires sont racontées par une conteuse aux enfants d'une classe maternelle en présence de leurs mamans. 2. L'axe culture: la pratique créatrice en liaison avec la rencontre d'oeuvres artistiques ou culturelles. Deux artistes plasticiens rencontrent des élèves arrivés depuis peu en Belgique et tentent de leur faire vivre une expérience de création. 3. L'axe éducation permanente: une citoyenneté active et la pratique de la démocratie par l'ouverture de l'école à son environnement social et culturel. Une animatrice du Creham et un éducateur montent une pièce de théâtre sur le thème de l'intolérance dans laquelle se mêlent chant, cirque, rap et break dance.
Le programme "Anim'action" propose au sein de l'enseignement francophone de la région bruxelloise une rencontre entre écoles et monde culturel, entre élèves et artistes. L'objectif est de développer des actions culturelles, artistiques et créatrices à l'école en partenariat avec le monde associatif. Trois projets sont présentés: 1. L'axe lecture, "De mains et de mots": Tout un univers de rêve, celui des contes et des histoires racontés aux enfants, s'est créé autour de Chantal et Lisy. Elles sont conteuses et s'adressent, chacune dans leur langage, à des enfants sourds et malentendants. La langue des signes et le langage parlé se côtoient pour ouvrir les portes à l'imaginaire et à la créativité des enfants. 2. L'axe culture, "Approche de la danse contemporaine et de la musique": Pendant que Pierre Rubio, danseur, initie une classe à la "danse contact" et à l'improvisation, Alexandre Furnelle, contrebassiste, entraîne un groupe d'une autre école à construire des instruments de musique avec des objets de récupération (verres, pièces de vélo, pots de fleurs,...). L'orchestre ainsi formé accompagnera la chorégraphie. 3. L'axe éducation permanente, "Jardins mobiles": Imaginer d'abord les costumes: les dessiner, envisager les matières intéressantes à utiliser, les coudre, les essayer... Imaginer encore des chars légers, sans moteur... Mixer le tout avec un des groupes de la Zinneke parade 2002!
CAPOEIRA, BEL HORIZON (52 min)
Réalisateur :
Basil SALLUSTIO Pays :
Belgique
- 1995
Prix de la Biennale du Hainaut (B), 1997
Prix de la ville de Palerme au Sport Film Festival de Palerme (I), 1999
Partout au Brésil, la capoeira est à l'honneur mais spécialement à Belo Horizonte au sein du groupe "Porto de Minas" qui utilise le phénomène capoeira comme outil d'éducation et de redynamisation sociale des gosses de rue. Car, bien plus qu'un art du spectacle, une danse et une lutte où se mêlent le chant, les percussions, mais où s'expriment aussi l'adresse, l'élégance et la malice, elle est surtout une philosophie basée principalement sur la recherche de l'équilibre psychique de l'individu. Après un détour historique et une incursion dans le passé africain de la Capoeira, à la recherche de ses racines, le film s'articule autour des témoignages des professeurs et surtout du portrait d'un des jeunes. Un document à contrepoint des clichés et des stéréotypes sur les mégalopoles brésiliennes.
Durant cinq jours, le psychosociologue français Jacques Salomé a raconté, démontré, voire même prouvé dans son dialogue avec le dessinateur Marol, les avatars de la construction relationnelle dans la vie quotidienne. Apprendre à chacun à mieux communiquer, à être mieux "en relation avec autrui et avec soi-même", tel est le sens du travail de J. Salomé. Ainsi qu'il le note, les problèmes de communication interpersonnelle sont ce qui préoccupe le plus les individus. Dans notre société de communication, le trop-plein de "l'information de communication" et la moindre maîtrise sur les "choses de la vie" font que "la seule aventure possible reste celle des relations de tous les jours avec les proches et avec soi-même: le corps, l'histoire, l'imaginaire". La série propose cinq entretiens thématiques dont l'intitulé est repris dans la présentation de chaque cassette correspondante. Trois entretiens: "Une relation vivante" - "Les deux bouts de la relation" - "Les saboteurs de la relation".
Qu'est-ce que la pédagogie noire ? Cette manière brutale d'élever les enfants, on pourrait dire plutôt de les dresser, qui débouche trop souvent sur le phénomène tragique de l'enfance maltraitée et est à l'origine de bien des violences dans notre société. Pour exprimer que tout cela n'a plus de raison d'être : des enfants de dix-sept ans, un homme victime anonyme, un médecin de prévention le Dr. Emmanuelle Piet, un anthropologue Michel Taleghani, un psychiatre Stanislaw Tomkiewicz et une psychologue Chantal Parret sont réunis à l'écran autour de la phrase d'Alice Miller : " Devenu parent, on prend souvent pour victimes ses propres enfants qui ont fonction de bouc émissaire. Persécution pleinement légitimée par notre société où elle jouit même d'un certain prestige, dès lors qu'elle se pare du titre d'éducation. Le drame, c'est que le père ou la mère maltraite son enfant pour ne pas ressentir ce que lui ont fait ses propres parents. Les racines de la violence sont alors en place. " (éd. Aubier " C'est pour ton bien " -1984)
Pendant quatre semaines, on a filmé les activités d'enfants de tous âges sur le terrain de jeux d'un grand ensemble. Pour les moyens et les plus grands, cette observation met en évidence une fragmentation importante du jeu. En quelques secondes, celui-ci évolue, se transforme, disparaît par distraction ou inattention. Le film constitue une introduction à la série de 17 courtes études filmées, qui portent chacune sur une forme particulière de jeu.
Des enfants en grave difficulté de développement mais qui sont pourtant à l'école avec les autres enfants... Une telle intégration nécessite un aménagement de leur environnement où familles, enseignants, éducateurs et thérapeutes coordonnent leurs actions et, malgré les difficultés, malgré les obstacles, engagent pas à pas des liaisons de plus en plus fécondes. Un film qui situe, à travers des parcours individualisés, la double dimension de l'éducatif et du thérapeutique dans l'entreprise de non exclusion.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école. Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un échange entre Geneviève Favre-Lanfray, docteur en droit et présidente de l'association Chrysallis, et Bernard Lempert, psychothérapeute. "La question du maintien du lien ou de sa rupture se pose différemment, selon qu'il s'agisse de carences éducatives ou de maltraitance avérée. La protection de l'enfant passe par l'articulation entre les mesures de justice et les propositions thérapeutiques. Cela suppose que les divers intervenants aient le souci de travailler au cas par cas, en prenant garde à ne pas céder à des positions idéologiques."
A travers six histoires qui mettent en scène des enfants et des adultes dans des situations concrètes, le thème de la maltraitance de l'enfant abord‚ sous plusieurs aspects: l'abus sexuel (exhibitionnisme), la maltraitance d'enfant, la séparation, l'enfant objet de la propre réalisation des parents, l'hospitalisation, la maladie, le racisme, le racket. L'objectif du document est de susciter le dialogue entre les parents et les enfants afin de les protéger contre tout type d'abus ou toute erreur d'éducation. -1."J'te crois... j'te crois pas" -2."...Et les enfants vous diront merci" -3."Je t'aime un peu, beaucoup... plus que moi" -4."Service... sévice" -5."Les hospitaliers" -6."Super Mamie". Note: Dans le cadre scolaire (primaire deuxième degr‚) et familial, une vision accompagnée est requise. La séquence "J'te crois... j'te crois pas" est également reprise dans le titre "Histoires... d'en parler, n°1".
Ce film évoque la prise en charge au sein d'un Service d'Education et de Soins Spécialisés à Domicile des enfants handicapés moteur, avec ou sans troubles associés. Il nous montre les différents éducateurs spécialisés et rééducateurs travaillant dans les multiples lieux de vie de l'enfant. Des parents et des professionnels expliquent et analysent leur vécu, leur travail avec les avantages et les contraintes que représente ce mode d'intervention. Ce film s'adresse à tous, enfants, parents, professionnels, organismes de tutelle, Caisse d'assurance maladie... Un bon support pour progresser dans le débat des différents modes de prises en charge d'un enfant handicapé et sa famille.
Comment aborder la sexualité et la vie affective avec les adolescents sans les enfermer dans un discours qui les marginalise, sans les décrire par des "moyennes comportementales" loin des réalités individuelles ? Quelles sont ces images fausses qui compliquent les relations entre les jeunes et qui provoquent souvent des souffrances lors des premières expériences ? Comment surpasser sa gêne pour répondre clairement et simplement aux interrogations des enfants ? Comment faire de la prévention contre les maladies sexuellement transmissibles, contre les abus sexuels ? Pour débattre de ces questions, les invités, Isabelle de Ville et Léo Theunissen, psychothérapeutes et animateurs de plannings familiaux, articulent leurs réflexions sur des extraits de reportages liés au sujet.
Chacun des 26 épisodes de la série "L'éducation en questions" se propose d'aborder à travers l'oeuvre et l'expérience d'un pédagogue qui a marqué l'histoire de l'éducation une question particulière illustrée par des situations contemporaines. "L'émission ne pose pas seulement des questions frontales auxquelles les universitaires répondent souvent par des propos touffus, que les médias évitent, qui évoquent la complexité des rapports entre adultes et enfants, et qui semblent à tort propres à l'époque actuelle. Le documentaire répond en évitant le piège des recettes. Il rappelle plutôt la mémoire enfouie de ceux qui ont déjà pensé sur ce thème" (Le Figaro). "Cela aurait pu être austère, ennuyeux, jargonneux. C'est au contraire captivant" (Le Monde). Volume 3, épisodes 9 à 13 (de 13 minutes chacun): Don Bosco (1815-1888): "Faut-il se méfier de l'affection en éducation?" Alexander S. Neill (1883-1973): "Peut-on fonder l'éducation sur le seul désir de l'enfant?" Paulo Freire (1921-1997): "Pourquoi apprendre à lire?" Carl Rogers (1902-1987): "Suffit-il d'écouter pour aider?" Germaine Tortel (1896-1975): "Que peut-on apprendre par la création?"
Chacun des 26 épisodes de la série "L'éducation en questions" se propose d'aborder, à travers l'oeuvre et l'expérience d'un pédagogue qui a marqué l'histoire de l'éducation, une question particulière, illustrée par des situations contemporaines. "L'émission ne pose pas seulement des questions frontales auxquelles les universitaires répondent souvent par des propos touffus, que les médias évitent, qui évoquent la complexité des rapports entre adultes et enfants, et qui semblent à tort propres à l'époque actuelle. Le documentaire répond en évitant le piège des recettes. Il rappelle plutôt la mémoire enfouie de ceux qui ont déjà pensé sur ce thème" (Le Figaro). "Cela aurait pu être austère, ennuyeux, jargonneux. C'est au contraire captivant" (Le Monde). Volume 6, épisodes 22 à 26 (de treize minutes chacun): Albert Thierry (1881-1915): "Faut-il encore enseigner les grandes oeuvres?" Makarenko (1888-1939): "Peut-on éduquer sans punir?" Rabindranath Tagore (1861-1941): "Peut-on apprendre par la contemplation?" Paul Robin (1837-1912): "La mixité: progrès ou régression?" Ivan Illitch (1926): "Faut-il supprimer l'école?"
Le Snark propose un refuge aux enfants dont aucune institution ne veut plus, une dernière chance avant la rue, l’hôpital ou la prison. Le film accompagne la vie de l’institution le temps d’une année, entre ados en souffrance et éducateurs sur la brèche. Parmi ces visages de la détresse, une figure émerge : Angèle, tiraillée entre agressivité et besoin d’amour, entre passé trop lourd et futur incertain.
En première partie , un entretien avec Jacques Salomé sur la communication intime : " Le jeu des désirs " (extrait de la série " Tendresses "). Le dossier principal de l'émission est consacré à l'éducation de l'enfant et à la relation qui se noue entre l'enfant et toutes personnes en contact avec lui, qu'elles soient gardiennes, puéricultrices, parents ou grands-parents. Des exemples de ces diverses relations sont extraits de documents d'archives. Ils sont commentés par une invitée, Anne Dethier, psychologue à l'université de Liège. Les extraits proposés sont : " A fond la caisse " (Strip-tease) et " Dialogues ", un document réalisé par Canal Emploi pour le compte de l'O.N.E.
"L'Amour en France" est le résultat de trois années d'investigations entreprises par Daniel Karlin, journaliste-cinéaste, et Tony Lainé, psychiatre au sujet de l'amour en France "profonde". Près d'un millier de personnes ont été interviewées sur leur comportement sexuel: instaurant un climat de confiance avec ses interlocuteurs, par le biais de l'écoute et du dialogue, Daniel Karlin dégage des lignes de force à partir desquelles chacun peut se retrouver ou se remettre en question. Que ce soit en couple, en parallèle, entre hommes, entre femmes, entre adolescents, entre vieux ou entre enfants, l'amour est décidément à l'ordre du jour! L'Amour, qu'est-ce que c'est? Pour les enfants d'une classe de 2e maternelle, c'est une question à la fois simple et compliquée. Durant l'année scolaire 87-88, l'équipe de tournage a suivi ces enfants: les dessins, les bricolages, l'aventure de Carotte, Pan-Pan et Boule-de-Neige, lapins élevés en classe dans l'espoir de voir naître des petits, la fête de fin d'année, les conversations avec la maîtresse sur le "sesque" ou comment faire des enfants, sur la passion, sur le désir et les gros bisous.
Pour cette émission sur l'autisme, Karin Rondia reçoit deux invités spécialisés dans l'autisme: le Pr Jean-Yves Hayez, pédopsychiatre et le Pr Ghislain Magerotte, psychologue. La présentation de plusieurs cas permet de définir ce qu'est l'autisme et de comprendre les problèmes que posent les autistes à leur famille. Le traitement de l'autisme est abordé avec quelques réserves car tous les cas sont différents et les résultats ne sont pas garantis. Il n'est d'ailleurs pas possible de garder en famille les cas les plus graves, souvent en raison de leur agressivité. L'attention est attirée sur l'importance du dépistage qui doit être le plus précoce possible.
Faut-il laisser les enfants regarder la télévision ou faut-il les protéger des agressions de celle-ci ? Les opinions les plus contradictoires continuent à circuler sur les rapports entre les enfants et la télévision. L'émission propose de sortir de ce débat pour examiner de quelle manière les adultes peuvent aider les enfants à devenir des spectateurs intelligents. Les documents présentés ,"Maman, la télé me regarde" de M. J. Jamar, des séquences, tournées par J. Duez, qui reprennent les témoignages d'enfants, des interviews de psychologues et de médecins, sont commentés par A. Cambier, chargée de cours de psychologie et de développement de l'enfant à l'U.L.B., et par A.M. Messonnier, qui a réalisé une étude de l'offre de programmes pour enfants sur l'ensemble des chaînes françaises. Le débat permet d'explorer la manière dont l'enfant regarde la télévision, comment il la comprend et ce qu'il en retient.
Une collection d'entretiens avec de grands praticiens (pédiatre, psychologue, pédopsychiatre, anesthésiste, juge pour enfants, professeur de philosophie,...) qui exposent leurs réflexions et abordent les difficultés, abus et carences dont sont victimes les enfants et les adolescents au sein de la famille ou de l'école. Moyen d'information pour un travail individuel ou support d'animation collective, les entretiens sont conçus comme outil de réflexion destiné aux professionnels de la santé, de l'enfance et de la famille. Ils sont également conseillés aux parents qui s'interrogent sur les problématiques développées. L'objectif est d'engager la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour favoriser le développement harmonieux de l'enfant et de l'adolescent. Un échange entre Nicole Catheline, pédopsychiatre et Daniel Marcelli, professeur en pédopsychiatrie. "Il est courant de parler de séparation pour l'adolescent, mais a-t-il besoin de se séparer? De leur côté, les parents voient eux aussi avec inquiétude leur adolescent s'éloigner. Ne pas savoir où est son enfant est pour beaucoup de parents une inquiétude difficilement supportable. Si tout être humain a besoin de lien, il a aussi besoin de se sentir parfois séparé, autonome, différencié. Les liens se sont structurés dans l'enfance, l'autonomie s'élabore à l'adolescence. Dans cette discussion à deux voix, nous abordons les différents enjeux de cette séparation. L'impossibilité d'élaborer la séparation conduit à la pathologie de la dépendance..."
Créé en 1947, à Budapest, par la pédiatre Emmi Pikler, l'orphelinat de Loczy ne cesse d'inspirer les professionnels de la petite enfance. Monde à part, monde intelligent, monde conscient de l'incommensurable détresse de l'enfant privé des siens - orphelin, abandonné, placé sur décision de justice -, cette pouponnière hongroise accueille les bébés abandonnés comme des individus à part entière, respectés et pris en charge par un personnel ayant à coeur de réparer l'irréparable... Bernard Martino, réalisateur du célèbre "Le bébé est une personne" (1984), a su capter toute l'intelligence de ce lieu. Patient et attentif, il parvient à saisir des moments magiques, moments de tendre complicité et de douceur partagée qui en disent plus long que bien des théories. Son document témoigne du travail extraordinaire réalisé par les équipes de puéricultrices auprès des bébés.