Ce film nommé pour deux oscars raconte une histoire d'amour entre deux jeunes très différents, profondément névrosés, soignés dans une clinique psychiatrique innovante. David souffre de troubles obsessionnels-compulsifs, Lisa du trouble de la personnalité multiple.
Un témoignage sur le trouble bipolaire. Une oeuvre poétique avec les moments d’euphorie intense, les heures sombres de la dépression, et l’entre-deux.
Film lauréat du Prix Arts et Convergences 2016
DOUVAN JOU KA LEVÉ (LE JOUR SE LÈVERA) Documentaire (52 min)
Réalisateur :
Généus Gessica Pays :
France
/
Haïti
- 2017
- Grand prix de l’AIRF, catégorie moyen métrage. Festival du documentaire de Saint-Louis du Sénégal, décembre 2017
-Prix du jury dans la catégorie documentaire. Festival Rencontres Cinémas Martinique, mars 2018.
Que veut dire « être Haïtien » aujourd’hui ? Comment surmonter cette stagnation à tous niveaux dans la société haïtienne ? Quelle est cette « maladie de l’âme » qui ronge mon peuple ? Je suis née dans un quartier pauvre. Aujourd’hui, j’ai 31 ans, je suis comédienne et réalisatrice. En m’appuyant sur mon cheminement personnel, marqué par la maladie mentale de ma mère – maladie qui selon elle est une malédiction du monde invisible – et ma propre quête d’identité, je veux proposer un nouveau regard sur mon île natale et ses habitants.
À la fin des années 1970 à Boston, Maggie Stuart doit gérer les excès maniaco-dépressifs de son mari Cameron, homme touchant, créatif et chaleureux mais qui refuse de se traiter correctement pour pallier les excès de sa maladie et ne peut s'insérer dans la société et le monde professionnel. La famille vit dans un certain dénuement qui pousse Maggie à reprendre des études en MBA à l'université Columbia afin de tenter de trouver, à terme, un travail bien rémunéré pour subvenir aux besoins de ses deux filles et surtout à leurs études. Faisant les allers-retours entre Big Apple et la City of Higher Learning, Maggie doit confier, malgré ses réticences, la garde de ses filles à leur père durant les jours de la semaine, ce qui ne va pas sans poser des problèmes d'organisation, de contrôle du quotidien et le regard des voisins sur leur famille peu ordinaire, mais tellement vivante.
Projet porté avec passion par deux jeunes de la région de Grenoble, ce documentaire a été réalisé grâce à une campagne de financement participatif. Il ne répond à aucune demande extérieure; seule motivation, l’envie des réalisateurs de créer une base de réflexion vis-à-vis des différents troubles psychiques qui peuvent altérer la vie d’un individu et de ses proches.
Collectionneur de musiciens maudits, d’assassins déraisonnables, de monstres de foire, de révolutionnaires paranoïaques, de pétomanes ou d’anachorètes suicidaires, un patient en institution psychiatrique présente une galerie de personnages historiques qui le hantent.
Tout d'abord il y a eu une rencontre teintée de timidité et de curiosité. Puis Fred m'a parlé de sa relation avec les arbres. Il leur parle, se confie à eux. Un dispositif s'est mis en place naturellement. Fred a peint des personnages sur les vitres du Centre Sésame et sur un miroir posé au sol dans le jardin du Centre. Par cet effet de surimpression, l'arrière-plan permettait de retrouver les arbres dans la forme des personnages allongés. La parole en revanche a mis du temps à se délier. J'ai confié à plusieurs reprises l'enregistreur audio à Fred qui, seul, s'est livré à des improvisations vocales hautes en couleurs ! Une relation de confiance s'est établie avec Fred durant les cinq mois de rencontres. Le film Mon copain, les arbres, est un témoignage du lyrisme vocal et pictural auquel Frédéric s'est prêté.
PSYCHOPHOBIA Court métrage (05'19 min)
Réalisateur :
N. Borowski Pays :
France
- 2016
Grand Prix au Prix Arts et Convergences 2016
Chaque jour, des hommes et des femmes malades confient à leur journal des fragments de leur vie intérieure. Petits morceaux de soi, bruts, rassemblés, recollés dans l'urgence d'une perte de son équilibre, de son intégrité, voire de son identité. Que signifient, pour eux, ces mots posés sur les maux ? Comment interfèrent-ils avec l'épreuve qu'ils traversent ? Katouchka Collomb, Anne Poiré-Gallino et Marion Dessaules ont accepté d'ouvrir et de commenter leur journal intime. Elles racontent les moments douloureux qu'elles ont traversés et s'interrogent sur le rôle de cette écriture particulière.
Dans son cabinet le Dr Semyc (interpreté par Michel Cymes) recoit un couple dont le mari est atteint d'une maladie très (trop) répandue. Face à l'inquiétude du malade, le médecin doit annoncer le diagnostic avec tact et diplomatie. Pas facile....
Des années après le suicide de ma grand-mère bipolaire, je découvre son récit autobiographique dans lequel elle raconte son expérience de la maladie mentale, ses désillusions sentimentales et sa profonde solitude. En quête de vérité, je décide de confronter son témoignage aux films de famille tournés par mon grand-père et aux souvenirs de ses proches. Réaliser ce film, c’est faire entendre sa voix, c’est tenter d’ordonner le chaos de son existence tragique, c’est libérer la parole et mettre fin au silence pour continuer à vivre.
1998. Un enfant donne de petits coups avec son bassin sur chaque angle de son bureau. A voix haute, il énumère des multiples de 5. C’est l’espace entre le bureau et le mur qui l’obsède. Il n’est pas comme il devrait être. Et laisser les choses en l’état, accepter un léger décalage, ce serait faire courir un grand risque à son monde. Au monde tout court en fait.
2019. Mathieu a 33 ans. Parfois encore, son bassin cherche l’angle du bureau. Mais il a appris à y accorder moins d’importance, à accepter le léger décalage, découvrant ainsi qu’entre le bureau et le mur, effectivement, il y avait bel et bien le monde.
Un portrait singulier des maladies psychiques où l’on relativise la notion du bien vivre, à travers un personnage historique, Churchill, dont la maladie n’a pourtant jamais été vraiment diagnostiquée…
Le cinéaste, bipolaire, nous livre avec une totale sincérité, le bouleversement que la naissance de sa fille a opéré en lui. Nous le suivons, suite à un post-partum au masculin, dans sa tentative quotidienne de conjuguer paternité et création artistique, alors que celle-ci ne trouvait ses racines que dans la douleur et la maladie.
Au coeur du Mercantour, le Centre des blessés de l’armée de Terre accueille des vétérans qui souffrent de stress post traumatique (SPT). Combattants ou soldats de l’arrière, ils se sont battus au Mali, en Afghanistan... Durant quelques jours, ils vont rompre leur isolement, reprendre goût à la vie, se questionner sur leur avenir. Une étape importante dans un long parcours de reconstruction..
Le protagoniste s’adresse au médecin. Il lui présente des blessures infligées par un père, dont ni l’un, ni l’autre ne connait les raisons. Ou comment un esprit malade disparaît petit à petit.