Dans les années 60, Ronald Laing fonde dans la région londonienne plusieurs lieux d'accueils thérapeutiques ou "households", dont le but est de mettre les patients à l'abri des agressions de la psychiatrie traditionnelle. La communauté d'Archway est de 1969 à 1972 un des principaux lieux où va émerger un regard radicalement neuf sur la maladie mentale et où la "thérapie" consistera à tenter de responsabiliser les malades dans leur prise en charge et de leur rendre le pouvoir sur leur propre vie. C'est cet univers que le cinéaste américain Peter Robinson, flanqué d'une équipe légère, va explorer sept semaines durant. Il en a tiré un petit bijou de cinéma-vérité, loin des clichés sur les "fous". Et quand, dans une scène renversante, le père d'un patient explique, avec entrain, qu'il a loué les services d'une fille pour un rendez-vous avec son fils catatonique, on se demande qui est à enfermer... Archway ressemble un peu à une société tribale. David, l'intellectuel impétueux, entraîne tout qui l'écoute dans un discours sans fin sans cesse menacé d'auto-invalidation. Julia, consumée par le besoin émotionnel de clamer sa bonne santé mentale, régresse dans l'enfance. "C'est le seul témoignage filmé que nous ayons qui montre ce que nous pensons devoir faire pour - disons: pour les gens qui sentent que la société les a détruits" (Ronald Laing).
Une collection de dix documentaires qui retrace les plus grandes affaires criminelles au moyen de reconstitutions, d'images d'archives et d'interviews d'historiens, de médecins légistes et d'enquêteurs.
Les "tueurs en masse" assassinent des innocents par acte de rébellion, de revanche ou de haine. Quelles sont leurs motivations? En août 1987, dans une tranquille ville de campagne, Michael Ryan massacra seize personnes, dont un policier et sa propre mère, avant de mettre fin à ses jours. En 1966, à Austin au Texas, un homme tua sa mère et sa femme, avant de s'en prendre à une université tuant une douzaine de personnes. Il fut abattu par la police en emmenant dans sa tombe le secret de son acte. En 1970, la police de Houston découvre enfin la raison de la disparition d'un adolescent...
Un regard sur les traumatismes psychologiques causés par les guerres à travers les témoignages de trois vétérans américains, trente ans après la fin de la guerre du Viêt-Nam. Accompagnés d'un de leurs enfants, aujourd'hui adulte, ils reviennent sur les lieux des combats. Leur cheminement psychologique et émotionnel permet de comprendre les séquelles provoquées par la guerre sur plusieurs générations. Leur expérience trace des pistes pour s'en sortir... Un film dédié à tous ceux qui ont été affectés par les traumatismes des guerres passées et présentes.
Syd Barrett - Roger Keith Barrett, de son vrai nom - est né en janvier 1946 à Cambridge. Musicien et peintre, il fonde plusieurs groupes avec, entre autres, Rick Wright et Nick Mason avant de monter Pink Floyd en 1965 avec ces deux mêmes acolytes et Roger Waters. Guitariste et chanteur brillant et charismatique, il contribue à donner au groupe un son psychédélique particulier et écrit des chansons excentriques remarquables, telles que "Arnold Layne", "See Emily play" ou "Bike". En 1968, à cause de son instabilité, il sera mis à l'écart par les autres membres du groupe et remplacé par son ami d'enfance David Gilmour.
Ce double DVD envisage aussi bien les débuts de Pink Floyd avec Syd Barrett, que les deux albums solos de ce dernier après son éviction du groupe ("The Madcap Laughs" et "Barrett", tous deux en 1970) et la poursuite de l'histoire de Pink Floyd en son absence. DVD 1: "The Pink Floyd & Syd Barrett story": Le départ brutal en 1968 de Syd Barrett, membre fondateur du groupe Pink Floyd marqua la fin du premier chapitre de l'histoire du groupe...
DVD 2: Interviews de David Gilmour, Richard Wright, Nick Mason, Robyn Hitchcock - Reprises de morceaux de Syd Barrett par Graham Coxon (Blur) et Robyn Hitchcock - "Easter Egg of Abbey Road tour" - Biographies - Discographies...
Au chômage depuis belle lurette, Bob et Tommy vivent tant bien que mal de petits boulots ou de coups foireux. La fille de Bob a maintenant 7 ans. Bob veut qu'elle fasse sa communion solennelle et qu'elle garde de cette journée le plus magnifique des souvenirs. Mais la robe blanche et les accessoires indispensables à la cérémonie coûtent cher, et Bob n'a plus qu'une solution, emprunter... Le cri de Loach qui dénonce avec persévérance le "no future" des banlieues anglaises, où le fait de manger, de se chauffer, de travailler, de vivre simplement appartient au domaine du rêve. Alors, ne subsiste que la dignité qu'il faut à tout prix préserver pour rester un être humain. Un film indispensable.
Un individu étrange marche sous la pluie, s'approche de la vitrine d'un restaurant où il aperçoit un piano, entre et commence à tenir un discours incohérent... David Helfgott est un pianiste prodige, né en Australie dans une famille juive, formé par un père exigeant qui a reporté sur lui toute sa frustration personnelle et l'a couvé au point de l'empêcher de partir suivre des cours aux États-Unis. David quitte finalement l'Australie pour Londres, banni par son père. Là-bas, sous la houlette de son professeur, son talent s'épanouit mais, lors d'un concert, David s'effondre. Électrochocs, séjours en hôpital psychiatrique,... jusqu'à ce qu'il soit redécouvert. Une histoire étonnante et vraie, un ton juste et sensible, un film qui raconte et qui touche sans justifier. Oscar pour Geoffrey Ruch.
Film d'animation mêlant diverses techniques (dessins, photos, modelage, film traditionnel) réalisé à l'occasion d'un atelier d'art-thérapie par des patients anorexiques ou boulémiques.
Documentaire flamboyant, jubilatoire et extravagant qui explore l’étrange et loufoque relation entre le réalisateur Toby Amies et Drako Zarharzar, figure excentrique du Brighton underground. Pendant 4 ans, Toby a filmé Drako, qui se souvient avoir été modèle pour Salvador Dali mais pas de ce qui lui est arrivé hier...
Sam a stoppé son traitement médical – il reste convaincu qu’il n’est pas malade. Sa mère est prise de panique lorsqu’elle le trouve en pleine nuit, nu dans un lac glacé. Le docteur est d’avis que Sam doit tester un autre traitement. Trois personnages, trois points de vue, trois réalisatrices : un triptyque qui sonde la réalité sous des angles très différents.
Janet est une petite fille potelée, pas très jolie, qui vit dans la campagne néo-zélandaise. Convaincue de n'attirer personne, Janet s'isole de plus en plus et fait des découvertes, notamment la poésie dans laquelle elle se réfugie. Mais son enfance est brisée par les coups de colère de son père, la noyade de sa soeur, les crises d'épilepsie de son frère... Douée d'un réel talent littéraire, Janet ne parvient toujours pas à s'extérioriser et, déclarée schizophrène, passe huit ans dans un hôpital psychiatrique. D'après les récits autobiographiques de Janet Frame, l'histoire d'une enfant lunaire, entre âpreté du réel et lyrisme poétique.
Sabina Spielrein, une jeune femme souffrant d'hystérie, est soignée par le psychanalyste Carl Jung. Elle devient bientôt sa maîtresse en même temps que sa patiente. Leur relation est révélée lorsque Sabina rentre en contact avec Sigmund Freud...
Cronenberg trouve ici un sujet taillé pour lui. Le réalisateur arrive à condenser à merveille les multiples enjeux et insuffle à cette vaste réflexion des airs de thriller.
DVD et BD : Commentaires audio - Making of - Master class avec D. Cronenberg.
Eva a mis sa vie professionnelle et ses ambitions personnelles entre parenthèses pour donner naissance à Kevin. La communication entre mère et fils s'avère d'emblée très compliquée. A l'aube de ses 16 ans, il commet l'irréparable. Eva s'interroge alors sur sa responsabilité. En se remémorant les étapes de sa vie avant et avec Kevin, elle tente de comprendre ce qu'elle aurait pu ou peut-être dû faire.
Psychologiquement très réaliste, le troisième long métrage de Lynne Ramsay questionne sur les fondements du malaise adolescent sans porter de jugement inutile.
Quand Ellice va mal, sa chambre devient bordélique – elle ne le voit jamais venir, mais cela vient à tous les coups. Il semble qu’il n’y ait aucun moyen de briser le cycle de hauts et de bas qui constitue la bipolarité.