Alan Parker fait appel à de nouveaux venus (Matthew Modine et Nicolas Cage) pour interpréter les deux compagnons de "Birdy". L'histoire poétique et émouvante d'un garçon qui veut apprendre à voler comme les oiseaux, et auquel la société, ses normes et ses guerres tentent de rogner les ailes. Après les fastes de "The Wall", un film intimiste, centré sur des personnages très fouillés.
Au début de la guerre en Bosnie, Vesna a fui Sarajévo avec ses deux enfants, laissant derrière elle son mari Darko, mobilisé dans l'armée bosniaque. Deux années plus tard, Darko quitte enfin Sarajévo pour rejoindre sa famille, en exil sur une petite île paradisiaque, au large de Split. On pourrait croire à un happy end. Ce n 'est que le début d'un cauchemar... Ces deux années d'exil ont été vécues très différemment par Darko et Vesna, modifiant complètement leurs rapports. Ils ne se retrouvent plus, même dans les moindres petits détails de la vie. Darko et Vesna nous laissent entrevoir progressivement cette zone d'ombre que l'on tait pudiquement à chaque armistice : les ravages intérieurs et psychologiques de la guerre.
DE GUERRES LASSES Documentaire (1h45)
Réalisateur :
Laurent BECUE-RENARD Pays :
France
- 2003
Prix du film de la paix au Festival international du film de Berlin
Après la guerre, quelque part en Bosnie, trois femmes accompagnées d'enfants, réunie par une commune détresse, vivent, pleurent, chantent, dansent et rient, le temps d'un travail thérapeutique dans la grande maison qui les accueille. Mais surtout, elle parlent, ou plutôt elles tentent, à travers une parole simple, intime et souvent difficile, de retrouver un sens à leurs vies ravagées par la guerre. "De guerres lasses" comme le manifeste de trois jeunes femmes, un cri contre la guerre.
Raed Andoni, auteur réalisateur, a mal à la tête, au sens propre comme au figuré. Cela l'empêche de travailler. Armé d'humour et d'une certaine ironie, il interroge alors sa place dans la société palestinienne. Au risque de déconcerter sa propre famille et ses vieux amis, il décide de se faire soigner et de filmer sa psychothérapie...
Complément DVD: "Comment se fit Fix me", l'histoire du film racontée par le réalisateur, le psychanalyste Fathy Flefel et la productrice déléguée Palmyre Badinier (24').
Un film assez déconcertant dans sa forme et sur le fond... tout comme le protagoniste - le réalisateur - du film...
"Un work in progress en quête de légèreté, d'élégance, d'apesanteur,qui enrage de tourner en rond. [...] Raed Andoni fraternise avec les meilleurs cinéastes de la région, qu'il s'agisse du Palestinien Elia Suleiman ou de l'Israélien Avi Mograbi. Comme eux, à travers la mise en scène de soi-même et la prise de distance avec les injonctions collectives, il affirme l'inaliénable liberté de l'individu contre l'occupation de la terre et de l'esprit." Le Monde
"Pas totalement un documentaire mais pas vraiment une fiction, Fix me se rapproche du journal intime autant qu'il s'en éloigne pour explorer, mine de rien, la psyché collective des Palestiniens. Avec gravité autant qu'avec drôlerie. [...] son ironie, qui n'épargne personne - à commencer par lui-même -, fait davantage penser aux autofictions caustiques de l'Israélien Avi Mograbi ("Comment j'ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon"). Le contexte est palestinien, mais le propos est universel: comment s'intégrer dans une société tout en préservant son individualité ? Dans un territoire où règne le culte de la force, Andoni revendique le droit d'être faible, de douter. Et la liberté pour un réalisateur de tourner sans que tous les problèmes du monde ne lui "prennent la tête"..." Télérama
En choisissant de devenir, le temps de leur service militaire, Casques Bleus en ex-Yougoslavie, Eric et Vincent pensaient échapper à une société dans laquelle ils ne se reconnaissaient pas et espéraient trouver un sens à leur vie. Ils ont passé six mois en ex-Yougoslavie, la complexité du conflit , l'ambiguïté même de leur mission, ont fait d'eux les observateurs forcés d'une guerre qu'ils ne comprenaient pas. Pendant son mandat, Vincent a écrit un journal auquel il confiait ses désirs et ses doutes. Eric n'a trouvé qu'à son retour en France les mots pour comprendre sa rancoeur.
Voir la mort en face : 13 témoignages : des horreurs du Viêt-nam à des accidents banaux qui révèlent la fragilité foncière de l'homme devant la mort et la défaillance des institutions face aux névroses traumatiques. * Vente exclusive aux instituts de formation
Pendant toute l'entre-deux-guerres, un homme, fascine l'opinion. Sa photo fait régulièrement la une des journaux. Il inspire des écrivains, des dramaturges et des cinéastes: Giraudoux, Drieu la Rochelle, Anouilh,... Son nom: Anthelme Mangin. Son surnom: "Le soldat inconnu vivant". Son histoire: celle d'un soldat qui en 1918 revient amnésique d'un camp de prisonniers en Allemagne. À peine son existence est-elle révélée qu'elle rencontre immédiatement la douleur des trois cent mille familles des disparus de la guerre qui n'arrivent pas à faire leur deuil. Par dizaines, des femmes, des mères, des pères, des frères, des soeurs, des enfants, vont le reconnaître comme étant des leurs. Au mépris de son physique, de son âge, de son éducation... C'est à coup de procès qu'une dizaine de familles va essayer d'obtenir sa reconnaissance. Seule la Deuxième Guerre mondiale viendra interrompre ces procédures. Baladé d'asile en asile pendant toutes ces années, c'est à Sainte-Anne, seul et abandonné de tous, qu'il s'éteindra en 1942. Mangin, au milieu des années folles, est une sorte de mort-vivant, un spectre qui hante les consciences. Sans jamais s'exprimer. Sans porter de jugement. Sans rien réclamer.
Un regard sur les traumatismes psychologiques causés par les guerres à travers les témoignages de trois vétérans américains, trente ans après la fin de la guerre du Viêt-Nam. Accompagnés d'un de leurs enfants, aujourd'hui adulte, ils reviennent sur les lieux des combats. Leur cheminement psychologique et émotionnel permet de comprendre les séquelles provoquées par la guerre sur plusieurs générations. Leur expérience trace des pistes pour s'en sortir... Un film dédié à tous ceux qui ont été affectés par les traumatismes des guerres passées et présentes.
Louba est juive et orpheline. Enfant, les photos de guerre et les disparus des camps ne cessaient de la hanter. Placée à treize ans dans une famille d'accueil, elle s'y montre farouche et peu ouverte aux autres. Sa compagne de chambre, Jeanie, est tout le contraire: expansive et frivole, elle joue de sa sensualité pour attirer les garçons mais seul Charlie occupe véritablement ses pensées. Malheureusement, c'est manifestement Louba qui intéresse le jeune homme. Et lorsque celle-ci accepte un rendez-vous malgré sa timidité, c'est pour tomber dans un piège tendu par Jeanie.
Bouleversant témoignage sur les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, "Let there be light" fut réalisé en 1946 par John Huston alors qu'il avait rejoint le Centre cinématographique de l'armée américaine. Dénonçant violemment les séquelles psychologiques subies par les soldats rescapés, il sera censuré jusqu'en 1980. Présenté à Cannes en 1981 dans la sélection "Un certain regard", il est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs films jamais réalisés sur les conséquences psychologiques de la guerre.
Egalement sur ce DVD: "Opération Hollywood" (2004 - 90') de Emilio Pacull.
45 000 hommes et femmes sont littéralement morts de faim dans les hôpitaux psychiatriques, en France, entre 1940 et 1945. Des ''citoyens de seconde zone'', victimes du rationnement alimentaire et de l'indifférence. Dont Hélène Guerrier. Sa petite-fille, Isabelle Gautier, a décidé d'exhumer ce secret de famille. Sa quête personnelle devient enquête historique. Elle va plonger dans ce drame méconnu de la seconde guerre mondiale et aller à la rencontre de ces internés tombés dans les oubliettes de l'histoire, familiale et nationale.
Durant la guerre, plus de quarante-milles internés sont morts de faim dans les hôpitaux psychiatriques français. Un seul lieu échappe à cette hécatombe, l’asile d’un village isolé du centre de la France : Saint-Alban-sur-Limagnole. Que s’est-il passé, ici et nulle part ailleurs, qui ait fait exception ? La réponse se trouve peut-être dans ces quelques heures de films amateurs retrouvés par hasard et qui, surgissant du passé, viennent témoigner des mille et unes inventions quotidiennes d’un lieu de résistances. Un magnifique montage d’archives...
Au coeur du Mercantour, le Centre des blessés de l’armée de Terre accueille des vétérans qui souffrent de stress post traumatique (SPT). Combattants ou soldats de l’arrière, ils se sont battus au Mali, en Afghanistan... Durant quelques jours, ils vont rompre leur isolement, reprendre goût à la vie, se questionner sur leur avenir. Une étape importante dans un long parcours de reconstruction..