Tout le monde a toujours aimé Jeanne. Aujourd’hui, elle se déteste. Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l’appartement de sa mère disparue un an auparavant. À l’aéroport elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée fantasque et quelque peu envahissant.
Jeanne, 8 ans, est une petite fille au caractère bien trempé. Sa mère, en revanche, traverse une dépression et doit envoyer sa fille passer les vacances de Noël chez sa Mémé Oignon... Mais Jeanne n’a pas compris ce qui arrive à sa mère et part en traînant les pieds : à la campagne, il n’y a rien à faire, et la maison de Mémé pue l’oignon ! Pourtant, contre toute attente, les vacances s’avèrent être une véritable aventure.
Le long de son corps, les cicatrices d’Alex Anna prennent vie pour écrire son histoire. Prise de vue réelle et animation s‘entremêlent dans ce documentaire intime et universel, poétique et engagé, doux et violent.
Hiver 2009. Suite à une tentative de suicide de sa mère, Clément (28 ans) lui propose de passer quelques jours avec elle à la mer pour lui remonter le moral. Mais Clément a aussi une vie : une copine plutôt possessive et le projet imminent de partir avec elle à Montréal, où un nouveau job l'attend déjà. Une rencontre avec une jeune artiste va davantage bouleverser Clément... Pendant ces quelques jours à la mer, comment va-t-il faire pour "sauver" sa mère de la dépression, alors qu'elle prend le contrôle de la vie par ses chantages affectifs incessants ?
Le court-métrage “ça peut tout changer” est né grâce à la collaboration entre un groupe de patients et de thérapeutes de “L’apprêt”, hôpital de jour psychiatrique du Centre hospitalier Hornu-Frameries (CHHF), le Gsara asbl et le réalisateur Bart Vermeer. Ce film permet à ces personnes en difficulté psychologique de se dépasser et de retrouver petit à petit du sens au quotidien en s’accrochant au projet collectif : faire ensemble du cinéma. Ils ont choisi de témoigner de leur détresse en se servant de la caméra et de s’assumer en tant que personnes fragilisées à un moment de leur vie. Le film raconte, avec poésie et humour, comment Georges, un père de famille maussade, parvient à sortir de la dépression avec l’aide d’un petit nez rouge.
Entre documentaire et fiction, entre la musique et le réel, une traversée cinématographique à travers la médecine traditionnelle douce pratiquée par les femmes guérisseuses de Zarzis en Tunisie qui contraste avec la transe thérapeutique et virile des hommes.
En mai 1995, Shawn Nelson, ancien militaire de 35 ans, s'empare d'un char d'assaut et sème la terreur dans les rues de San Diego, en Californie. Juché sur son engin, il écrase tout sur son passage: voitures, lampadaires, feux rouges. Après une course poursuite de vingt-trois minutes, Shawn Nelson, qui n'a miraculeusement blessé personne, est abattu par la police.
Pour comprendre les motivations de Shawn Nelson, le réalisateur est retourné dans le quartier de Clairemont, à l'endroit où vivait Shawn. Voisins et amis reconstituent le parcours d'un homme déprimé, un peu illuminé, qui passa les derniers mois de sa vie à creuser un gigantesque trou dans son jardin, dans l'espoir d'y trouver de l'or.
Le destin de Shawn reflète l'état sociologique et psychique d'une ville en crise, victime du cynisme de la politique gouvernementale. Les images d'un univers sordide, composé de mobile homes, viennent en contrepoint d'archives d'une époque bénie des dieux, les années soixante, où San Diego était une ville florissante, érigée en symbole du rêve américain, portée par ses usines d'armement aujourd'hui fermées.
Antoine est musicien. A quarante ans, il décide brusquement de mettre fin à sa carrière. Après quelques jours d'errance, il se fait embaucher comme gardien d'immeuble. Jeune retraitée, Mathilde découvre une inquiétante fissure sur le mur de son salon. Peu à peu, son angoisse grandit pour se transformer en panique : et si l'immeuble s'effondrait... Tout doucement, Antoine se prend d'amitié pour cette femme qu'il craint de voir sombrer vers la folie. Entre dérapages et inquiétudes, tous deux forment un tandem maladroit, drolatique et solidaire qui les aidera, peut-être, à traverser cette mauvaise passe.
1. "Guérir autrement" (58'): Un film de Youki Vattier avec David Servan-Schreiber, d'après son best-seller "Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse"... En s'appuyant sur les parcours de trois femmes combattant la dépression, "Guérir autrement" explore les médecines alternatives, celles prônées par le célèbre neuropsychiatre français David Servan-Schreiber, persuadé que les maux de l'âme, quand c'est possible, devraient être traités de la manière la plus naturelle qu'il soit. Le médecin nous guide dans les dédales mystérieux du cerveau et nous explique comment ces méthodes différentes agissent, soulagent et nous rendent les clés de notre mieux-vivre. Un message d'espoir: Pour guérir l'esprit, il est possible de passer par le corps. Celui-ci serait notre meilleur allié, susceptible de réveiller nos énergies internes et de nous ramener, tout en douceur, sur les chemins du mieux-être...
2. "Soulager la souffrance" (42'): Entretien exclusif de David Servan-Schreiber par Patrice Van Eersel. Après des études de médecine et de psychiatrie, David Servan-Schreiber s'est tourné vers la recherche fondamentale en neurosciences cognitives. Il est ensuite revenu à la pratique clinique tout en poursuivant ses travaux sur la neurobiologie des émotions. Il a créé et dirigé un centre de médecine intégrée à l'université de Pittsburgh où il enseigne en qualité de professeur clinique de psychiatrie. Il est l'auteur des best-seller "Guérir" et de "Anticancer" parus aux Editions Robert Laffont.
3. "Cas pratique psycho-fiction: David Servan-Schreiber au travail" (52'): Jean apprend qu'il est atteint d'une tumeur cérébrale cancéreuse inopérable. Tout bascule, il décide alors de consulter David Servan-Schreiber. Montrant ses nombreux entretiens avec le psychiatre, seul ou accompagné de ses proches, cette fiction met en lumière le travail de psychothérapie et son rôle déterminant pour vivre mieux une épreuve douloureuse. (Réal. Eric Le Roch)
1. "Guérir autrement" (58'): Un film de Youki Vattier avec David Servan-Schreiber, d'après son best-seller "Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse"... En s'appuyant sur les parcours de trois femmes combattant la dépression, "Guérir autrement" explore les médecines alternatives, celles prônées par le célèbre neuropsychiatre français David Servan-Schreiber, persuadé que les maux de l'âme, quand c'est possible, devraient être traités de la manière la plus naturelle qu'il soit. Le médecin nous guide dans les dédales mystérieux du cerveau et nous explique comment ces méthodes différentes agissent, soulagent et nous rendent les clés de notre mieux-vivre. Un message d'espoir: Pour guérir l'esprit, il est possible de passer par le corps. Celui-ci serait notre meilleur allié, susceptible de réveiller nos énergies internes et de nous ramener, tout en douceur, sur les chemins du mieux-être...
2. "Soulager la souffrance" (42'): Entretien exclusif de David Servan-Schreiber par Patrice Van Eersel. Après des études de médecine et de psychiatrie, David Servan-Schreiber s'est tourné vers la recherche fondamentale en neurosciences cognitives. Il est ensuite revenu à la pratique clinique tout en poursuivant ses travaux sur la neurobiologie des émotions. Il a créé et dirigé un centre de médecine intégrée à l'université de Pittsburgh où il enseigne en qualité de professeur clinique de psychiatrie. Il est l'auteur des best-seller "Guérir" et de "Anticancer" parus aux Editions Robert Laffont.
3. "Cas pratique psycho-fiction: David Servan-Schreiber au travail" (52'): Jean apprend qu'il est atteint d'une tumeur cérébrale cancéreuse inopérable. Tout bascule, il décide alors de consulter David Servan-Schreiber. Montrant ses nombreux entretiens avec le psychiatre, seul ou accompagné de ses proches, cette fiction met en lumière le travail de psychothérapie et son rôle déterminant pour vivre mieux une épreuve douloureuse. (Réal. Eric Le Roch)
Lundi matin, Paul Wertret se rend à son travail à la banque où il est chargé d'affaires. Il arrive, comme à son habitude, à huit heures précises, sort un revolver et abat deux de ses supérieurs. Puis il s'enferme dans son bureau. Dans l'attente des forces de l'ordre, cet homme, jusque là sans histoire, revoit des pans de sa vie et les évènements qui l'ont conduit à commettre son acte...
Si on ne connaît pas les causes de la dépression , on dispose néanmoins de médicaments efficaces mais qui doivent être accompagnés d'une psychothérapie incontournable si l'on veut "s'en sortir ". Le point par les docteurs J-P Ollié, Franck Bayle, Christian Spadone et Thierry Gallardo exerçant tous à l'hôpital Sainte-Anne de Paris sur les psychotropes, le rôle de la psychothérapie, la photo-thérapie, les électrochocs, la psychochirurgie, l'electro-narcose, la résistance aux antidépresseurs, l'accoutumance aux psychotropes et la stabilisation du patient.
Une femme témoigne : pendant deux ans elle n'a plus été bonne à rien, était sans désir, sans courage, incapable de parler et de travailler. Puis, un jour, elle est sortie du tunnel. Sur le plateau, un psychiatre interrogé par deux journalistes commente le cas et définit la dépression. D'autres reportages commentés abordent différents aspects de cette maladie : son développement dans les quartiers défavorisés, dans les campagnes désertées, le rétablissement en maison de santé, le rôle des parents, la complémentarité entre traitement médicamenteux et psychologique, la dépression chez les enfants. Intervenants professionnels : Dr Alain GERARD, psychiatre de l'Hôpital St-Anne ; Dr Philippe FOUCRAS et Hubert GUILLEMAIN d'ECHON, généralistes ; Dr François LORIMY, Directeur médical des Maisons de Santé de Meudon et de Garche ; Monique BREMOND, Psychanalyste ; Pr Philippe MAZET, Pédo-psychiatre. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES - les signes de véritable dépression sont : un manque d'humeur, de plaisir, de rapidité de fonctionnement , de sommeil et d'appétit ; un excès d'émotivité, de sensibilité aux stimuli physiques (bruits, ...), d'irritabilité, et d'angoisse. - les symptômes arrivent en groupe. - la dépression entraîne un besoin accru de tendresse et d'attention, alors que le comportement du dépressif a tendance à provoquer l'inverse. - l'exclusion, ça rend fou . - lors d'une vraie dépression, le fonctionnement cérébral est ralenti ; il vaut donc mieux éviter de se lancer dans une thérapie à ce moment, et attendre d'avoir été remis à flots par un traitement médicamenteux. - le Morvan est une des régions de France les plus touchées par le suicide : avant il y avait les cafés, les écoles, les fêtes de village où se rencontrer ; aujourd'hui, il reste la solitude. - les causes de rechute sont une fragilité psychologique fondamentale non résolue, un traitement arrêté trop vite, ou - hypothèse - une fragilité acquise : les coups successifs et les échecs font qu'un individu devient fragile. - il existe deux fois plus de femmes déprimées que d'hommes.
Il existe, en Communauté française de Belgique, quatre services spécialisés prêts à intervenir vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans les situations de détresse psychologique extrême. Des "urgences psy" qui accueillent principalement, non des malades mentaux mais, sept fois sur dix, des gens équilibrés qui n'ont pas pu s'adapter à une situation exceptionnelle de crise profonde. Avec l'aide de témoins, de spécialistes et d'intervenants, l'émission tente de répondre aux multiples questions qui se posent lorsqu'un proche, un conjoint, un enfant est en détresse. Proposition de solutions concrètes et analyse des limites en matière de suivi des personnes en crise.
Chaque semaine, dans trois hôpitaux publics de la région parisienne, une psychologue et deux médecins reçoivent des hommes et des femmes malades de leur travail. Ouvrière à la chaîne, directeur d'agence, aide-soignante, gérante de magasin... Tour à tour, quatre personnes racontent leur souffrance au travail dans le cadre d'un entretien unique. Les trois professionnels spécialisés écoutent et établissent peu à peu la relation entre la souffrance individuelle du patient et les nouvelles formes d'organisation du travail.
A travers l'intimité, l'intensité et la vérité de tous ces drames ordinaires pris sur le vif, le film témoigne de la banalisation du mal dans le monde du travail. Le documentaire est un huis clos cinématographique où prend corps et sens une réalité invisible et silencieuse: la souffrance au travail. Compléments DVD: Dossier de presse - "Mon diplôme c'est mon corps" de Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil (18').
L'ADBB, ÉCHELLE D'ÉVALUATION DE LA RÉACTION DE RETRAIT PROLONGE DU JEUNE ENFANT - UN ENTRETIEN AVEC LE PROFESSEUR ANTOINE GUEDENEY Document Pédagogique (24 min)
Réalisateurs :
Alain BOUVAREL
/
Richard MARTIN
/
Pierre TREMBLAY Pays :
France
- 2000
Nominé au " Psy d'Or " au 8ème Salon International Psychiatrie et Système Nerveux Central - La Villette - Paris - Décembre 2000
L'A.D.B.B.( ALARME, DETRESSE, BEBE) La réaction de retrait prolongé de l'enfant est un élément essentiel à la clinique de la plupart des grands ensembles diagnostiques de la petite enfance : dépression, troubles envahissants du développement, troubles de l'attachement, troubles anxieux, syndromes post-traumatique ... La réaction de retrait est donc un élément d'alarme essentiel auquel le pédiatre doit porter une attention toute particulière au cours de l'examen de routine du bébé. L'ADBB est un instrument de dépistage de la réaction relationnel de l'enfant. L'échelle, développée et validée à l'Institut de Puériculture de Paris, a été construite en suivant la façon dont un professionnel entre en contact avec un bébé. Elle comprend 8 items : expression du visage, contact visuel, activité corporelle, gestes d'auto-stimulation, vocalisations, vivacité de la réaction à la stimulation, relation et attractivité. Une cotation se fait de 0 à 4 sur chaque item. Dans ce document, le Professeur Antoine Guedeney, décrit l'ADBB, les principaux items, les cotations, les études de validation " l'importance de la réaction de retrait en psychopathologie de la petite enfance ... Des examens de bébés ainsi que les commentaires d'une puéricultrice et d'un pédiatre illustrent et appuient son propos.
Un hôpital psychiatrique vu à travers les yeux d'un jeune homme qui a tenté de mettre fin à ses jours. Le premier film de René Féret est largement autobiographique, et c'est le besoin de témoigner de cette expérience de vie qui l'a amené au cinéma.
La dépression nerveuse touche un nombre considérable de personnes, jusqu'à une sur cinq d'après certaines sources. Ses causes sont multiples et les mécanismes de son déclenchement restent mal élucidés. Les témoignages de personnes ayant souffert ou souffrant encore de dépression sous l'une ou l'autre de ses formes (dépression réactionnelle, mélancolie, maniaco-dépression,...) sont commentés par un psychiatre qui insiste sur la triple dimension, biologique, psychologique et sociale de la dépression.
Le professeur Widlöcher reprend les arguments développés dans la nouvelle édition de son livre "Les logiques de la dépression ". Il apporte des points de repère essentiels pour mieux comprendre le syndrome dépressif. Il montre qu'une approche globale de la dépression permet de dépasser le clivage entre une vision neurobiologique trop réductionniste et une approche psychogénétique trop exclusive. Cette perspective permet de réactualiser nos connaissances sur la clinique, la psychopathologie et le traitement de cette affection dont l'importance en termes de santé publique est capitale.