Si on ne connaît pas les causes de la dépression , on dispose néanmoins de médicaments efficaces mais qui doivent être accompagnés d'une psychothérapie incontournable si l'on veut "s'en sortir ". Le point par les docteurs J-P Ollié, Franck Bayle, Christian Spadone et Thierry Gallardo exerçant tous à l'hôpital Sainte-Anne de Paris sur les psychotropes, le rôle de la psychothérapie, la photo-thérapie, les électrochocs, la psychochirurgie, l'electro-narcose, la résistance aux antidépresseurs, l'accoutumance aux psychotropes et la stabilisation du patient.
De nombreux antidépresseurs sont mis à la disposition des cliniciens pour le traitement d'un grand nombre de pathologies , outre le syndrome dépressif. Régulièrement de nouvelles molécules sont mises sur le marché et prescrites par les psychiatres et les médecins généralistes. Comment sont nés ces antidépresseurs ? Quelles en sont les principales indications ? Comment agissent-ils ? Quelles sont les modalités de prescription ? Le Professeur Loo du Centre Hospitalier Sainte-Anne à Paris répond de façon dynamique et chaleureuse à ces question et porte un regard personnel sur l'avenir de ce " merveilleux " médicament.
Depuis quelques années en Belgique, les ventes d'antidépresseurs ont progressé de 50%. Les nouveaux médicaments mis sur le marché (Prozac,...) ont un succès grandissant bien qu'ils soient cinq fois plus chers que les anciens, mais ils provoqueraient moins d'effets secondaires. La dépression intéresse de plus en plus le monde médical, et aussi l'industrie pharmaceutique. Le reportage pose la question de savoir si la dépression est un problème individuel ou de société. Il tente d'analyser ces "pilules du bonheur": leur efficacité, leurs alternatives et leurs répercussions sur la santé et sur le porte-monnaie des consommateurs.
Une étude récente de la K.U.L. montre que le nombre de suicides des jeunes entre 15 et 24 ans a doublé au cours des dix dernières années ; la mort volontaire est devenue la première cause de décès, avant les accidents de la route et le cancer, parmi les jeunes de 25 à 34 ans. " J'avais vingt ans, je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie " écrivait Franzt Fanon. C'est aussi ce que disent les quatre jeunes qui témoignent dans ce reportage, chacun et chacune avec son histoire et ses propres mots. Philippe Van Meerbeeck, psychiatre, travaille depuis dix ans avec des adolescents. Il brosse le contexte psycho-social dans lequel le jeune Belge doit vivre ; il soulève aussi le problème de l'environnement médico-pharmaceutique qui pousse à une surconsommation de médicaments antidépresseurs. Un discours social, des chiffres et beaucoup de questions, mais surtout quatre histoires qui ne délivrent qu'un message : écoutez-les vivre.