La prévention et la lutte contre le harcèlement psychologique au travail. Exemples en France et en Allemagne où des réseaux d'entraide se sont constitués. Rencontre en Belgique avec des syndicats, des médecins du travail, des magistrats et des victimes qui souhaitent voir inscrire dans les règlements de travail l'interdiction du harcèlement psychologique au même titre que celle du harcèlement sexuel. Un syndicat propose que soit introduit dans le "code du bien-être" du travailleur un article d'information sur le "mobbing" (définition, causes et conséquences), la désignation d'une personne référente, la possibilité d'une médiation ou de sanction... Des entreprises commencent à agir contre le harcèlement psychologique et des victimes entament des poursuites judiciaires (possibles en Belgique depuis 1998).
En théorie, une loi de 1971 interdit le travail de nuit pour les hommes comme pour les femmes. En pratique, cette loi connaît de nombreuses dérogations différentes suivant le sexe. Aujourd'hui, selon une directive européenne sur l'égalité des chances, cette différence faite entre les hommes et les femmes est considérée comme une discrimination. La Belgique va donc changer sa législation et, bientôt, les femmes pourront travailler la nuit dans l'industrie. Une victoire un peu amère car les conséquences négatives sur la vie familiale et la santé des travailleurs de nuit sont indéniables. Malheureusement, rendement oblige, le nombre de ces travailleurs augmente. Une enquête et un reportage dans le monde de la nuit qui, en l'occurrence, n'est pas celui du plaisir.
Depuis quelques années en Belgique, les ventes d'antidépresseurs ont progressé de 50%. Les nouveaux médicaments mis sur le marché (Prozac,...) ont un succès grandissant bien qu'ils soient cinq fois plus chers que les anciens, mais ils provoqueraient moins d'effets secondaires. La dépression intéresse de plus en plus le monde médical, et aussi l'industrie pharmaceutique. Le reportage pose la question de savoir si la dépression est un problème individuel ou de société. Il tente d'analyser ces "pilules du bonheur": leur efficacité, leurs alternatives et leurs répercussions sur la santé et sur le porte-monnaie des consommateurs.
Admises ou du moins tolérées jusqu'à une époque pas si ancienne, les violences conjugales sont aujourd'hui condamnées par la morale et par le droit mais elles persistent cachées. Des enquêtes en Belgique et en France ont montré qu'elles concernent une femme sur dix. Ces violences sont physiques et sexuelles mais surtout psychologiques. Briser le silence est impératif pour les victimes. La société, elle, doit pouvoir les accueillir, les aider. Elle doit juger les coupables. Mais, surtout prévenir... Exemples d'initiatives en matière d'aide aux victimes avec l'association Solidarité Femmes, le Refuge pour femmes battues et le Théâtre des rues à La Louvière; ainsi qu'au travers des consultations du Centre de prévention des violences conjugales à Bruxelles et de Praxis à Liège qui s'occupe des auteurs de violence.