Le développement considérable des neurosciences depuis 10 ans a permis d'une part des progrès dans la recherche pharmacologique et a permis d'autre part d'étayer des hypothèses sur les mécanismes impliqués dans plusieurs maladies mentales et neurologiques. Le Professeur Glowinski fait le point sur ce sujet dans cet entretien.
Le Dr. René Angerlergues vient à la clinique psychiatrique, après avoir pratiqué en neuropsychologie durant vingt ans. De là, sans doute, son souci de décrire un statut de la psychiatrie qui soit défini de manière à permettre de tenir ensemble les deux fils de la biologie et de la psychanalyse. Chemin faisant, il aborde la place du DSM III, de la pharmacologie, des notions de prise en charge, de rééducation dans une psychiatrie compatible avec la qualité de l'homme, c'est-à-dire la qualité créatrice du psychisme humain.
De nombreux antidépresseurs sont mis à la disposition des cliniciens pour le traitement d'un grand nombre de pathologies , outre le syndrome dépressif. Régulièrement de nouvelles molécules sont mises sur le marché et prescrites par les psychiatres et les médecins généralistes. Comment sont nés ces antidépresseurs ? Quelles en sont les principales indications ? Comment agissent-ils ? Quelles sont les modalités de prescription ? Le Professeur Loo du Centre Hospitalier Sainte-Anne à Paris répond de façon dynamique et chaleureuse à ces question et porte un regard personnel sur l'avenir de ce " merveilleux " médicament.
Ce film présente de façon complète les traitements disponibles, en fonction du type de douleur concerné. Dans une première partie, l'exposé de la physiopathologie de la douleur permet de comprendre les différents traitements, médicamenteux ou non, qui sont présentés dans la seconde partie du film.
L'arrivée des médicaments psychotropes a entraîné des profonds changements dans les thérapeutiques en psychiatrie en modifiant parfois les conceptions cliniques. Le Professeur Zarifian réactualise et restitue avec pertinence et objectivité le rôle et la fonction de ces médicaments. Son analyse nous fait mieux comprendre les risques d'une médicalisation excessive dans l'utilisation abusive des psychotropes, ceci posant un vrai problème de société. Il sait, dans cet entretien, nous faire partager sa vision d'une médecine soucieuse des vraies valeurs dans ne perspective humaniste.
La prise en charge des schizophrènes comprend, outre le traitement médicamenteux et le suivi psychothérapeutique, un important volet réinsertion sociale. Le professeur Singer des Hôpitaux Universitaire de Strasbourg a été un précurseur dans ce domaine en créant le premier Centre d'Aide par le Travail à recevoir des schizophrènes. Au cours de cet entretien, ponctué de commentaires pertinents d'un jeune patient-travailleur, le professeur Singer résume les principales étapes et difficultés inhérentes à la démarche de réinsertion sociale : ré-apprentissage des habilités sociales de base, gestion de la maladie et travail avec les familles, puis activités en atelier protégé et enfin travail en milieu " normal " avec tutorat.
En 1952, J. Delay et P. Denicker découvrent les effets neuroleptiques de la Chlopromazine. Depuis cette date, la classe des neuroleptiques s'est enrichie et diversifiée. Le Professeur Olié de l'hôpital Sainte Anne, fait le point sur l'utilisation actuelle de ceux-ci en précisant les indications et leur mode de prescription dans le cadre des schizophrénies.
La souffrance pour beaucoup se heurte aux limites de la science mais aussi parfois à la volonté des hommes et des femmes qui la servent. La douleur, c'est le mal français. Si l'on salue à juste titre les qualités et progrès de la médecine française, le traitement de la douleur est, lui, trop souvent laissé de coté. Pour exemple, en France, nous prescrivons dix fois moins de morphine que dans les pays anglo-saxons. Heureusement, aujourd'hui la guerre contre la douleur semble enfin engagée. Centres anti-douleur, simplifications dans l'administration de la morphine, recherches sur les antalgiques, meilleure formation des médecins, prise de conscience du corps médical mais aussi des patients qui n'osent pas toujours revendiquer leur droit à ne plus souffrir : ce reportage fait le point sur la douleur dans tous ses états.
Les Trithérapies ont effectivement révolutionné le traitement du SIDA et ont sauvé des centaines de malades d'une mort qui semblait inévitable, mais au prix d'effets secondaires trés lourds qui ont découragé plus d'un. Cependant si l'espoir est bel et bien de mise, la prévention reste la meilleure arme pour contrer ce virus.