Le court-métrage “ça peut tout changer” est né grâce à la collaboration entre un groupe de patients et de thérapeutes de “L’apprêt”, hôpital de jour psychiatrique du Centre hospitalier Hornu-Frameries (CHHF), le Gsara asbl et le réalisateur Bart Vermeer. Ce film permet à ces personnes en difficulté psychologique de se dépasser et de retrouver petit à petit du sens au quotidien en s’accrochant au projet collectif : faire ensemble du cinéma. Ils ont choisi de témoigner de leur détresse en se servant de la caméra et de s’assumer en tant que personnes fragilisées à un moment de leur vie. Le film raconte, avec poésie et humour, comment Georges, un père de famille maussade, parvient à sortir de la dépression avec l’aide d’un petit nez rouge.
Un groupe de jeunes garçons marchent dans des paysages désertiques. L’imaginaire, le rapport au monde et la difficulté d’exister remplissent peu à peu l’espace vide. Ils marchent et leurs univers se déploient. Drôle de pays, c’est peut-être le pays de la psychose.
Après le passage sur l’antenne de la RTBF en 1977 du film de Marco Bellocchio « Fous à délier », Françoise Wolff reçoit sur le plateau les grandes figures de l’antipsychiatrie italienne, anglaise, française et belge : Mario TOMASINI , Franco BASAGLIA, David COOPER, Mony ELKAIM et Felix GUATTARI.
Après neuf ans de détention psychiatrique pour viol, Theo est libre. Sa peur des femmes, indissociable de son désir insatisfait, fait de son quotidien un véritable enfer. A vingt-sept ans, Nettie est enfin parvenue à se détacher de son père qui la maltraite psychologiquement depuis sa plus tendre enfance. Theo et Nettie font connaissance et s'éprennent l'un de l'autre. Un voyage commence qui les confrontera à leur libre arbitre.
Une chronique dure sur la tentative de réinsertion d'un ancien détenu psychiatrique, magistralement interprété par Jürgen Vogel. Au-delà de la forme très maîtrisée, le film est saisissant par la complexité du récit, où alterne le monstrueux et l'humain, sans aucun raccourci psycho-explicatif. Obsédant et convaincant, il dépeint l'amour entre deux êtres en proie à la terreur, la culpabilité et la solitude. Un film réussit pour un sujet fort.
Bonus: La note d'intention. - Les récompenses. - Galerie photo. - Filmographies.
Un programme expérimental pour le logement des personnes ayant des difficultés psychiques. L'Abej solidarité a intégré un programme expérimental impulsé par l'Etat intitulé "Un chez soi d'abord", traduction littérale d'Housing First, un programme de travail social nord-américain. Ce programme s'adresse à des personnes sans domicile et porteuses d'un trouble de santé mentale ayant un important retentissement sur leur quotidien. Il s'agit de mettre immédiatement ces personnes dans un logement avec un accompagnement adéquat. Totalement innovante en France, cette action est peu, voire pas du tout connue du public.
Comment se loger, travailler, se soigner, s’épanouir, lorsqu’on vit en ville avec une souffrance psychique ? A l’écoute des témoignages singuliers d’une quinzaine de personnes suivies en psychiatrie, le film dessine un état des lieux intime et concret du soin hors de l’hôpital et des enjeux du vivre ensemble.
Rosie a treize ans et les questions qu'on lui pose à son arrivée dans un home pour jeunes délinquants la plongent dans ses souvenirs. Une mère trop jeune, un frère aîné brutal et autoritaire et ce monde meilleur qu'elle s'est créé et dans lequel elle se réfugie de plus en plus souvent en compagnie de son prince Jimi. Bouleversant.
Matthias a 26 ans, il est autiste. A deux ans, les médecins ne laissaient que peu d'espoir à ses parents. Aujourd'hui, grâce à l'amour des siens, à leur attention et leur patience, mais surtout grâce à sa propre volonté, Matthias parle, communique et travaille. Rares sont les autistes qui parviennent à créer des ponts entre leur univers clos et leur entourage. Pour parler devant la caméra, Matthias a surmonté bien des obstacles. Avec sensibilité et profondeur, il témoigne du chemin parcouru et de sa lutte pour sortir de la prison de l'autisme.
Après une hospitalisation de plus d'un an en hôpital psychiatrique, Christian est parti avec un groupe de cet hôpital pour un séjour thérapeutique au Mali. Cette expérience l'aide à comprendre qu'en tant que malade mental, sa place n'est pas celle d'un exclu.
LA VIE RÊVÉE DES ANGES Fiction (1h53)
Réalisateur :
Eric ZONCA Pays :
France
- 1997
Double Prix d'interprétation féminine (Élodie Bouchez et Natacha Régnier) au Festival de Cannes 1998. César 1999: meilleur premier rôle féminin (E. Bouchez), meilleur espoir féminin (N. Régnier) et meilleur film.
À vingt ans, Isa bat les pavés du Nord de la France à la recherche de petits boulots, poursuivant, sac au dos, un bonhomme de chemin plutôt accidenté. Elle rencontre Marie, jeune fille aussi désepérée qu'elle-même peut sembler optimiste, qui lui propose de venir s'installer chez elle. Commence alors une amitié plutôt chaotique... Ce film désarme par sa spontanéité, sa justesse et le coeur énorme qui s'en dégage. Double Prix d'interprétation féminine (Élodie Bouchez et Natacha Régnier) au Festival de Cannes 1998. César 1999: meilleur premier rôle féminin (É. Bouchez), meilleur espoir féminin (N. Régnier) et meilleur film.
Redémarrer dans la vie, retrouver un emploi après vécu des événements difficiles : décrocahge scolaire, exil, handicap,... C'est possible, six personnages en témoignent.
Des hommes et des femmes toxicomanes témoignent, avec courage et souvent à visage découvert, de leur combat contre ce qu'ils appellent le "produit", et de la difficulté d'en sortir. Au-delà du sevrage physique, toujours douloureux, c'est toute une vie qu'il faut reconstruire. Une réalité difficile pour la plupart des toxicomanes sans emploi, anciens détenus ou en rupture de famille... Un document réalisé à Bruxelles, Liège et Charleroi, et, notamment, à l'hôpital Brugmann et dans le centre de post-cure Trempoline.
L'insertion des personnes handicapées dans un groupe. Ce film illustre la politique et la stratégie d'insertion que développe l'entreprise. Douze sites concernés, un parcours aux multiples facettes que peut représenter un centre de recherches, une unité de production, un siège social, un centre de formation. Ce film donne la parole aux personnes handicapées, à leur entourage, à tous les acteurs intéressés par cette problématique en milieu ordinaire de travail, dans l'industrie. Un bon support pour introduire et progresser dans le débat.
Les différentes aides sociales octroyées aux personnes atteintes de troubles mentaux. Pour bénéficier de moyens de subsistance ou pour solliciter une formation, une assistance ou un emploi, le parcours est souvent long, pénible et semé d'embûches...
Recensés par une brochure des Mutualités socialistes, 175 groupes d'entraide et de parole se sont constitués autour des problématiques les plus diverses: patients atteints de maladies rares ou ayant subi une opération mutilante, parents d'enfants à bec de lièvre ou hyperkinétiques, accros aux drogues ou au jeu, personnes émotives,... Est-ce la disparition d'une solidarité globale dans nos sociétés qui rend nécessaire ces solidarités particulières?
Par le biais d'interviews de détenus toxicomanes et de responsables d'associations, ce reportage aborde le moment difficile de la sortie de prison et de la réinsertion dans la vie civile. Des services spécialisés existent pour apporter un soutien psychologique aux détenus et informer sur les possibilités de centres de cure et de postcure. Ces associations fournissent un logement pour une durée limitée et assistent la personne dans ses démarches pour retrouver un travail et se mettre en règle avec les administrations. En contrepartie, elles attendent de l'ex-détenu une démarche active et une réelle volonté de s'en sortir. Note: Un livret accompagne ce titre.
En réparation d'un délit, des mineurs sont amenés à effectuer une prestation éducative ou philanthropique ordonnée par le juge. La vidéo retrace ce qu'est la prestation à travers les regards des différents "acteurs" concernés de près ou de loin par la mesure. La parole est largement donnée aux jeunes qui, malgré les circonstances difficiles et délicates, ont accepté de parler devant la caméra.
COMMENT JE M'EN SORS? (52 min)
Réalisateur :
R MOREAU
- 1999
Prix des dix meilleurs films au Festival du film médical des entretiens de Bichat 1999
"Comment je m'en sors?" est la question obsédante pour toutes les personnes en recherche d'insertion. Jeune chômeur, toxicomane, ex-détenu, chacun fait son chemin... Durant six mois, le film suit huit jeunes en quête d'un travail, d'une formation, mais surtout d'une place dans la société. Ils expriment leurs rêves, leurs difficultés et leurs espoirs. Derrière ces témoignages, il y a la souffrance que l'on cache...
La prise en charge des schizophrènes comprend, outre le traitement médicamenteux et le suivi psychothérapeutique, un important volet réinsertion sociale. Le professeur Singer des Hôpitaux Universitaire de Strasbourg a été un précurseur dans ce domaine en créant le premier Centre d'Aide par le Travail à recevoir des schizophrènes. Au cours de cet entretien, ponctué de commentaires pertinents d'un jeune patient-travailleur, le professeur Singer résume les principales étapes et difficultés inhérentes à la démarche de réinsertion sociale : ré-apprentissage des habilités sociales de base, gestion de la maladie et travail avec les familles, puis activités en atelier protégé et enfin travail en milieu " normal " avec tutorat.