La communication du diagnistic d’autisme est parfois difficile. Dans cet entretien, Lisa OUSS nous donne de façon très claire tous les éléments pour qu’elle soit réalisée le mieux possible. Ces recommandations devraient être connues de tous les professionnels afin d’aider les parents confrontés à cette situation.
Le collection "Parole d'ados" propose des sujets qui concernent de près les adolescents. Son originalité est leur implication au niveau de la création des films, tant dans le contenu que dans la forme. Ainsi, ces films leur parlent vraiment.
La collection ouvre un espace pédagogique positif, susceptible de rencontrer l'intérêt du monde des enseignants et des éducateurs tout autant que celui des étudiants, du secondaire en particulier.
Comment assumer en pleine adolescence une orientation sexuelle qui dérange? Alors qu'elle quitte Marseille pour aller vivre en Corrèze, Elodie, 15 ans, entreprend un long voyage. Car elle ne quitte pas seulement la ville où elle a grandi, elle quitte aussi sa mère pour rejoindre son père qu'elle n'a plus vu depuis des années. Elle revit avec nous les causes de ce départ: elle n'a pas voulu caché à sa mère qu'elle était tombée amoureuse d'une fille et s'est fait virer de la maison. Elodie raconte avec charme et courage ce moment difficile de sa vie. A son histoire se mêlent les parcours croisés de deux autres adolescents: aiment-ils les filles ou les garçons? Comment acceptent-ils leur homosexualité naissante? Vont-ils en parler à leur entourage et quelles en seront les conséquences?
Le programme québécois "Contes sur moi" a pour objectif de faciliter l'intégration harmonieuse de l'enfant en développant ses habilités sociales et ses capacités à résoudre pacifiquement les problèmes.
Dans son cabinet le Dr Semyc (interpreté par Michel Cymes) recoit un couple dont le mari est atteint d’une maladie très (trop) répandue. Face à l’inquiétude du malade, le médecin doit annoncer le diagnostic avec tact et diplomatie. Pas facile....
La rencontre, la séduction, la répartition des tâches, la jalousie, l'avenir, les "aventures" et la solidité du couple: Alice et Gérard sont mariés depuis 18 ans, Marie-Claude et Xavier depuis 21 ans, Nicole et Marc depuis 18 ans, Marie-Claire et Roger depuis 26 ans, Yvan et Philippe vivent ensemble depuis 4 ans. Tous parlent de ces problèmes auxquels ils sont confrontés; tous acceptent de faire le point sur la vie à deux, sans esquiver une seule question. Et l'amour dans tout ça?
Agnès et ses parents sont venus s'installer à Amal, petite ville du sud de la Suède. Agnès est mal dans sa peau et ne parvient pas à s'intégrer à l'école. De ses camarades, seule Elin l'attire mais tout le monde recherche son amitié. Pourtant, Elin n'a pas la vie facile entre un père abandonneur et une mère avec qui elle a peu de contacts. Après des débuts difficiles, c'est une relation amoureuse qui se noue entre les deux adolescentes, ce qui va évidemment soulever la désapprobation générale...
Recensés par une brochure des Mutualités socialistes, 175 groupes d'entraide et de parole se sont constitués autour des problématiques les plus diverses: patients atteints de maladies rares ou ayant subi une opération mutilante, parents d'enfants à bec de lièvre ou hyperkinétiques, accros aux drogues ou au jeu, personnes émotives,... Est-ce la disparition d'une solidarité globale dans nos sociétés qui rend nécessaire ces solidarités particulières?
HOULE SENTIMENTALE Fiction (19 min)
Réalisateur :
Boccara Tom Pays :
Belgique
- 2013
Festival Tous Courts - Aix-en-Provence International Film Festival (Aix-en-Provence)
Elle se fête, c’est un fait. Mais l’important c’est maintenant! Emportée par la houle, au plus proche des sentiments...
IL FAUT PARLER... SAVOIR Reportage (16 min)
Réalisateurs :
Alain CASANOVA
/
Monique SALADIN Pays :
France
- 1994
Prix de l'Education pour la Santé au Festival International du film Médical et de Santé, Mauriac, 1995
Nominé au 2ème Festival International du film médical et de santé de Liège 1996
Lorsqu'un de ses proches parent, frère, sœur, grand-parents etc., est gravement malade et soigné pour un cancer, le plus souvent, l'enfant est tenu à l'écart. Du diagnostic, de la maladie, de sa gravité, des traitements et de leurs conséquences, rien ne lui est dit. La maladie n'est pas nommée. "Si le père ou la mère est malade, il faut qu'il le dise", "Il faut parler...savoir...", "C'est pas parce qu'on joue qu'on n'est pas triste..." Voilà pourtant ce que pensent les enfants... Et si nous les écoutions nous dire ce qu'ils savent et expriment dans ces moments là ! peut-être alors pourrions-nous leur apporter quelques explications, quelques éléments de réponses à leur question sur le cancer. Ce film à regarder ensemble voudrait ouvrir le dialogue entre parents-enfants, soignants-enfants, qu'ils trouvent un espace de parole où les mots puissent se dire dans un temps pour les dire...
Ilé n’est pas un enfant comme les autres. C’est un enfant avec autisme. Depuis quelques années, son père a décidé de s’occuper exclusivement de lui et, avec l’aide de professionnels qu’il a choisi, cherche la meilleure façon de rendre Ilé heureux, de l’aider à progresser et à entrer en contact avec les autres. Une des très nombreuses passions d’Ilé, ce sont les films d’animation. Et lui-même est un sacré acteur ! Grâce à la relation complice et amicale qu’il entretient depuis longtemps avec le réalisateur, l’idée de ce documentaire a germé, dans lequel… Ilé va faire son cinéma ! Ce film explore le sujet de l’autisme avec un regard à la fois précis et poétique, sans dogmatisme ni angélisme, mais où l’ont voit que la créativité joue un rôle important, thérapeutique et libérateur.
Le collection "Parole d'ados" propose des sujets qui concernent de près les adolescents. Son originalité est leur implication au niveau de la création des films, tant dans le contenu que dans la forme. Ainsi, ces films leur parlent vraiment.
La collection ouvre un espace pédagogique positif, susceptible de rencontrer l'intérêt du monde des enseignants et des éducateurs tout autant que celui des étudiants, du secondaire en particulier.
Il existe des millions de blogs à travers le monde. Simples et rapides à créer, on peut en quelques clics exposer sa vie. On crée un blog dans les années 2000 comme on ouvrait auparavant un journal intime. Une autre façon de s'ouvrir au monde... Les ados en raffolent, les adultes aussi, mais certains s'en méfient.
Mathilde, 15 ans, a créé son propre blog. Très vite, elle a été déçue par les commentaires faits sur celui-ci. Pire, elle s'est rendu compte, malgré l'utilisation d'un pseudonyme, qu'il serait facile pour quelqu'un qui la connaît de la reconnaître. Elles vont aller en Belgique, en Angleterre, à Paris, en ville ou à la campagne, pour rencontrer et comprendre ceux que l'on appelle les blogueurs. Auteurs de blogs amusants, noirs, sérieux... ils se livrent dans l'anonymat ou publiquement à des internautes pas toujours tendres.
Une vie entière pour se dire "je t'aime". Quatre-vingts ans pour démarrer une histoire d'amour...Et tout ça à cause d'un jeu...Ou peut-être grâce à un jeu. Sophie et Julien ont défini les régles du jeu. Ils en sont pour le restant de leur vie, les arbitres...et souvent les victimes. "Cap ou pas cap?" "Cap! Bien sûr!". Ils sont cap de tout : du meilleur comme du pire. Bafouer les tabous, défier tous les interdits, braver toutes les autorités, rire, se faire mal... Cap de tout! Sauf peut-être, de s'avouer qu'ils s'aiment.
Tout le monde l'appelle « Kev », ce rouquin au regard pâle, qu'une assistante sociale a découvert, enfant, enfermé dans une chambre où il n'avait que les rayons du soleil pour jouer. Désormais adolescent, Kevin souffre d'une forme d'autisme si sévère que la plupart des institutions dites spécialisées ont longtemps refusé de l'accueillir. Clémence Hébert l'a suivi avec sa caméra, d'un lieu à l'autre. Celle, douée de la parole, et celui qui vit en dehors, se sont apprivoisés à égalité de regards avec la lentille d'un objectif comme seul medium de re-connaissance, qui saisit ce qui palpite, surgit, s'étiole, et recommence. Un lien discontinu mais vivant. Fruit de sa longue expérimentation auprès de ceux qui en souffraient, Fernand Deligny avait forgé un mot qui condensait son idée du cinéma comme moyen pour penser l'autisme : « camérer », par opposition à « filmer ». Autrement dit, « mettre dans la boîte des éclats », autant de tentatives pour créer un humain commun. Clémence Hébert s'inscrit dans ce sillage, elle qui parvient, sans discours, à nous faire voir le monde du côté de cet être radicalement Autre.
Dans un centre de polyhandicapés de la région parisienne, Pierre, Karine et Ghislaine. Ghislaine n'aime pas la mer. Karine joue à la poupée. Pierre est triste. Autant de situations qui prouvent que la communication est possible de toutes les manières. La poétique de la différence passe par l'image.
Ce document est destiné aux 13-19 ans pour parler des relations parfois difficiles et ambiguës qu'ils entretiennent avec leurs parents. Il alterne témoignages et fiction. Après une altercation avec son père, Joël part rejoindre Véro, sa petite amie. Il fait la connaissance d'un artisan, alors que Véro se dispute avec sa mère... Note: Ce titre est accompagné d'un livret explicatif
LA VIE RÊVÉE DES ANGES Fiction (1h53)
Réalisateur :
Eric ZONCA Pays :
France
- 1997
Double Prix d'interprétation féminine (Élodie Bouchez et Natacha Régnier) au Festival de Cannes 1998. César 1999: meilleur premier rôle féminin (E. Bouchez), meilleur espoir féminin (N. Régnier) et meilleur film.
À vingt ans, Isa bat les pavés du Nord de la France à la recherche de petits boulots, poursuivant, sac au dos, un bonhomme de chemin plutôt accidenté. Elle rencontre Marie, jeune fille aussi désepérée qu'elle-même peut sembler optimiste, qui lui propose de venir s'installer chez elle. Commence alors une amitié plutôt chaotique... Ce film désarme par sa spontanéité, sa justesse et le coeur énorme qui s'en dégage. Double Prix d'interprétation féminine (Élodie Bouchez et Natacha Régnier) au Festival de Cannes 1998. César 1999: meilleur premier rôle féminin (É. Bouchez), meilleur espoir féminin (N. Régnier) et meilleur film.
LE HUITIÈME JOUR Fiction (1h49)
Réalisateur :
DORMAEL Jaco VAN Pays :
Belgique
/
France
- 1995
Prix du meilleur acteur pour Daniel Auteuil et Pascal Duquenne au Festival de Cannes 1996
Un homme d'affaires plutôt futé rencontre par hasard un jeune mongolien. Dans un premier temps, il tente de s'en débarrasser mais finit par remarquer que cet être pas comme les autres peut lui apprendre beaucoup de choses. L'histoire d'une amitié et d'une découverte, un regard tendre sur la différence. Deuxième long métrage de Jaco Van Dormael.
Lorsque l'enfant quitte sa maman pour l'école et devient un élève, il entreprend un formidable travail psychique. Il quitte l'institution familiale pour un nouvel univers dont il devra comprendre les codes, les valeurs et les styles. Deux institutions qui sont parfois en contradiction. Il apprend aussi à vivre avec les autres, tout autant dans sa classe que dans la cour de récréation. Il aura à développer sa pensée, sa capacité de symbolisation et son langage. La parole lui permettra notamment d'acquérir du pouvoir sur son environnement et de gérer le problème de l'agressivité. L'élève aura enfin, à faire des apprentissages qui nécessitent également, on l'aura deviné, un effort psychique considérable. Jacques Constant, pédopsychiatre et chef de service à Chartres est fondateur de l'Association des Psychiatres de secteur Infanto-juvénile (API). Co-auteur de la "Consultation infanto-juvénile" (Doin), et le "Handicap mental chez l'enfant" (Edition ESF, 1997), il considère que sa pratique lui confère un authentique statut d'ethonologue de l'enfance. Il s'intéresse particulièrement aux rôles sociaux des enfants notamment à celui qui consiste à être un élève. Pour lui, une bonne partie des enfants vus en psychiatrie ont simplement de la difficulté à accomplir le travail psychique nécessaire pour remplir leurs rôles d'enfant.