Dans son cabinet le Dr Semyc (interpreté par Michel Cymes) recoit un couple dont le mari est atteint d’une maladie très (trop) répandue. Face à l’inquiétude du malade, le médecin doit annoncer le diagnostic avec tact et diplomatie. Pas facile....
L'HOMME QUI AVAIT PERDU LA TÊTE Cinéma expérimental/essais (10 min)
Réalisateur :
Fred Joyeux Pays :
France
- 2013
Prix TV5 monde au Festival Paris Courts devant ainsi que le Prix du meilleur film expérimental au Téhéran short film festival
Tandis qu’Alain vient d’être hospitalisé, il reçoit la visite d’une jeune psychologue en charge des nouveaux arrivants. La conversation s’engage. Aidé par sa femme, Marielle, Alain tente de répondre au mieux aux questions de la jeune femme. Celle-ci n’est pas au bout de ses surprises ! L'Homme qui avait perdu la tête est un film d’animation documentaire reconstituant l’histoire vraie d’Alain de Filippis.
Un Roumain arrive chez une analyste qu’un ami lui a conseillée. Il la voit chaque semaine, lui parle, mais très vite se renseigne sur elle : elle est écrivain, elle habite une maison en bois dans un asile de fous. Au bout d’un an, il rassemble ses forces, il lui dit qu’il en a marre de lui parler de ses problèmes, que ça l’emmerde. Il veut faire un film sur sa parole, à elle.
TURBULENCE Fiction (08 min)
Réalisateur :
Santelli Albert Pays :
France
- 1984
Clé d'or au Festival de Lorquin en 1985
Des soignants aux visages masqués mettent en évidence la distance qui les sépare des patients, aux visages démasqués. Vision symbolique de l’hôpital psychiatrique, ce film pose la question de l’engagement dans le travail thérapeutique, à travers quelques moments de la vie quotidienne des infirmières.
VICTOR CORDIER Documentaire (25 min)
Réalisateur :
Pigeon Mara Pays :
Belgique
- 1981
Clé d’or au Festival de Lorquin en 1982
Animatrice au Club Antonin Artaud, un centre de jour pour malades mentaux, Mara y rencontre à la fin des années septante, Victor, en pleine tentative de réinsertion sociale. Catalogué « débile, psychotique, éthylique » par le corps médical, Victor apparaît très vite « irrécupérable ». Mara prend alors conscience des limites de son approche thérapeutique et propose à Victor de dessiner ce qui lui passe par la tête. Le film se construit autour de cette expérience, parcours de Victor, apparition de ses dessins mais aussi récit d’une rencontre, d’une amitié qui verra Mara puis Victor quitter le Club Antonin Artaud à la recherche de plus d’indépendance. Mara veut son film comme un espace critique où elle refuse et la relation normative « patient-soignant » et l’objectivité documentaire du portrait d’artiste que sa démarche cinématographique rejoint le geste créateur de Victor. Cinéma radicalement subjectif, Victor Cordier est un « je » à deux voix qui s’appellent et se répondent.
40 minutes d’extraits d’une production indépendante ( de 120 minutes à l’origine) réalisée par des soignants dans une unité « d’accueil » pour personnes démentes séniles et arriérées profondes. Véritables cris d’alarme, ces images (très dures, à la limite de l’insoutenable) témoignent du quotidien d’une poignée de soignant(e)s aux prises avec plus de 150 personnes d’un pavillon hospitalier français dans les années 70.
L’entrée en institution pour les personnes souffrant d’Alzheimer est une séparation douloureuse et nécessaire avec les familles. Gestes d’humanité des soignants et étincelles de vie à l’hôpital de Firminy où la qualité des liens et les animations collectives stimulantes font la différence.
Sorti sous le titre "Home sweet home", le film de Lamy a l'immense mérite de mettre en scène des personnages que le cinéma préfère généralement ignorer, les vieux. Il le fait sur le registre de la comédie, montrant la douce révolte des pensionnaires d'un home qui en ont assez d'être traités comme des enfants demeurés et qui désirent tout simplement vivre. Un film sur le respect et sur le droit à une existence à part entière.