Vincenzo, Lucie, Claudine, Véronique, Yohann…travaille tous à Télé-Secours. Leur rôle est d’aider et de rassurer des personnes âgées qui les appellent en cas de problème urgent comme une chute ou un malaise. Mais ils réceptionnent aussi toutes sortes d’autres appels. De la commande de pizza à l’envie toute simple de parler. Il leur faut avant tout beaucoup de patience et de persévérance pour comprendre les problèmes. Des situations les plus cocasses aux plus dramatiques, les employés partagent tout.
BABOUSSIA Documentaire (17 min)
Réalisateur :
Quinette Elsa Pays :
France
- 2002
Clé d’argent au Festival de Lorquin en 2003
A l'heure où l'on parle de l'échec de l'intégration des jeunes issus de l'immigration, à l'heure où l'on commence à peine à regarder en face les conséquences du vieillissement de la population française, le documentaire « Dans la force de l'âge » aborde ces deux sujets en même temps. Ce film montre la rencontre entre trois adolescents de 17 ans qui cherchent leur place dans la société, avec des personnes en fin de vie, lors de leur stage en gériatrie. Avec dynamisme, entre l'horreur suggérée de la décrépitude, le comique absurde et la tendresse, le film capte le désarroi de ces jeunes issus de l'immigration et en échec scolaire pour la plus grande majorité, leurs angoisses, et surtout leurs sentiments. Sentiments dont ils se défendent de toutes leurs forces, car les liens naissants avec les vieillards les dépassent.
LE VIEIL ÂGE ET LE RIRE Documentaire (1h05)
Réalisateur :
Fernand Dansereau Pays :
Canada
- 2012
Prix du public Télé-Québec aux Rendez-Vous du Cinéma Québécois en février 2012
Prix Coup de coeur de l’APCQ (Association des propriétaires de cinémas du Québec) en janvier 2013 Mention Spéciale au Festival International du Film de Santé de Liège en 2014
« C’est le rire du vieillard qui exprime la plus grande sagesse » dit l’axiome zen. « Je souhaite explorer la relation particulière entre l’âge et le rire. Avec en tête quelques pistes : entre autres celle des études scientifiques sur les effets bienfaisants du rire sur la santé des personnes âgées, et celle des travaux de Dr Clown, un organisme qui tente aujourd’hui de recadrer son modèle d’intervention suite à la controverse qu’il a soulevée. Enfin, j’aimerais tenter de retracer l’expérience zen qui a conduit à la vérité zen citée plus haut. Peut-on espérer atteindre une sorte de sagesse ultime qui permette, en fin de vie, d’accéder à une exubérance qui transcende la peur, les regrets et le chagrin ? » http://www.levieilageetlerire.com/
Nebraska, le nouveau film d'Alexander Payne, traite magnifiquement et subtilement de la place des personnes âgées dans notre société. Quels ont été leurs vies, leurs rêves, leurs histoires, leurs espoirs,... Un road movie intergénérationnel où le temps n'a plus prise et se laisse prendre.
"Un vieil homme, persuadé qu’il a gagné le gros lot à un improbable tirage au sort par correspondance, cherche à rejoindre le Nebraska pour y recevoir son gain. Sa famille, inquiète de ce qu’elle perçoit comme un début de sénilité, envisage de le placer en maison de retraite, mais un de ses deux fils se décide à l’emmener en voiture pour récupérer ce chèque auquel personne ne croit. En chemin, le père se blesse les obligeant à s’arrêter quelques jours dans sa petite ville natale du Nebraska. Épaulé par son fils, le vieil homme retrouve tout son passé. Tourné en noir et blanc à travers quatre Etats, le film mélange acteurs professionnels et amateurs et reflète l’humeur et le rythme nonchalants de l’Amérique profonde. " Source: Cinebel.be
Les soins palliatifs, c’est une démarche qui vise à aider les personnes gravement malades atteintes de maladies incurables à maintenir une certaine qualité de vie. Malgré tout, les soins palliatifs font encore peur aujourd’hui. On les associe à la mort, au deuil, à la fin de vie. Que sont-ils réellement ? A qui s’adressent-ils et comment fonctionnent-ils ? Lorsque la maladie devient la plus forte, il existe d’autres choix que l’acharnement thérapeutique ou l’abandon. Il y a le temps qui reste…
Jacqueline n’a plus toute sa tête mais, comme tous les étés, elle est bien décidée à prendre le train et aller voir la mer. Seulement, cette année, elle est sans cesse suivie par une femme qui se prend pour sa fille, et son voyage prend des allures inattendues et fantasmagoriques. Avec tendresse et poésie, Franck Dion nous place du côté de cette dame âgée, atteinte d’une démence dégénérative et nous fait entrer dans son esprit désorienté qui pourrait la mettre en danger.
40 minutes d’extraits d’une production indépendante ( de 120 minutes à l’origine) réalisée par des soignants dans une unité « d’accueil » pour personnes démentes séniles et arriérées profondes. Véritables cris d’alarme, ces images (très dures, à la limite de l’insoutenable) témoignent du quotidien d’une poignée de soignant(e)s aux prises avec plus de 150 personnes d’un pavillon hospitalier français dans les années 70.
La préretraite fait désormais partie des habitudes de vie dans les pays industrialisés. Alors que l'espérance de vie augmente, la vie professionnelles est de plus en plus courte. Le phénomène pose de sérieux problèmes dans une société qui a longtemps valorisé le travail rémunéré. Pour aborder ces questions, nous avons rencontré, à Paris, Xavier Gaullier, sociologue au CNRS, dont les travaux et les écrits portent principalement sur la politique de la vieillesse et sur sa gestion par les entreprises et les politiques publiques.
Les découvertes concernant la maladie d'Alzheimer avancent. Le Professeur Françoise Forette, de l'hôpital Brocca, nous fait part des nouveaux diagnostiques et thérapeutiques existants.
Sorti sous le titre "Home sweet home", le film de Lamy a l'immense mérite de mettre en scène des personnages que le cinéma préfère généralement ignorer, les vieux. Il le fait sur le registre de la comédie, montrant la douce révolte des pensionnaires d'un home qui en ont assez d'être traités comme des enfants demeurés et qui désirent tout simplement vivre. Un film sur le respect et sur le droit à une existence à part entière.
La maladie d'Alzheimer, les signes avant-coureurs, le diagnostic et la prise en charge du patient. En s'appuyant sur de nombreux témoignages dont ceux de proches, ce document rend compte avec sobriété et humanité du processus de déclin qui caractérise cette maladie : les pertes de mémoire, les difficultés quotidiennes et psychologiques auxquelles est confronté l'entourage, la prise en charge au domicile ou dans un centre d'accueil, les associations d'information et d'aide au malade et à sa famille (la Ligue Alzheimer,...), les relations avec les aidants familiaux... Un film destiné aux familles qui apprennent le diagnostic de la maladie d'un proche et qui devront faire face à un parcours long et incertain.
L’entrée en institution pour les personnes souffrant d’Alzheimer est une séparation douloureuse et nécessaire avec les familles. Gestes d’humanité des soignants et étincelles de vie à l’hôpital de Firminy où la qualité des liens et les animations collectives stimulantes font la différence.
Trois ermites aînés, Charlie (Gilbert Sicotte), Tom (Rémy Girard) et Boychuck (Kenneth Welsh), vivent dans la forêt de l'Abitibi, isolés du reste du monde. Leur quiétude prendra cependant fin.
D’abord, Boychuck, peintre à ses heures, trouve la mort. Ensuite, les deux ermites survivants voient arriver une jeune femme (Ève Landry), en reportage dans la région, au sujet d’un incendie de forêt ayant fait rage longtemps auparavant, et qui cherche Boychuck pour obtenir son témoignage à ce propos. À défaut de le rencontrer, elle trouvera dans son atelier des dizaines de tableaux faisant écho à sa tragique expérience liée à ces incendies, et les fera découvrir aux deux autres, qui en apprennent ainsi sur leur ami décédé.
Puis arrive Gertrude (Andrée Lachapelle). Elle fut internée à l'âge de 16 ans pour des motifs religieux. Gertrude veut fuir le centre psychiatrique et est amenée chez Charlie et Tom par son neveu Steve, rencontré aux funérailles de Paul, père de Steve et frère de Gertrude. Les deux ermites se rebiffent au début ; nouvelle vie, nouvelle identité, Gertrude devient Marie-Desneiges. S'ensuit une idylle amoureuse touchante et lumineuse.