Alex et Noémie, la trentaine, voudraient avoir un enfant. Mais leurs plans sont chamboulés quand Suzanne, la mère d’Alex, se met à faire de sacrées conneries. C’est parce qu’elle a contracté une “démence sémantique“, maladie neurodégénérative qui affecte son comportement. Elle dépense sans compter, rend des visites nocturnes à ses voisins pour manger des tartines, se fabrique un faux permis de conduire avec de la colle et des ciseaux. Suzanne la maman devient Suzanne l’enfant ingérable. Drôle d’école de la parentalité pour Noémie et Alex !
Sorte de démence présénile, la maladie d'Alzheimer frappe généralement après 65 ans mais elle peut apparaître dés la quarantaine. Elle se caractérise par la perte progressive des fonctions intellectuelles ; la déchéance physique achève de réduire le malade à l'état végétatif : il ne peut plus se nourrir, ni contrôler ses réactions. Actuellement, la médecine reste impuissante dans le combat contre ce mal, la mort en est toujours l'aboutissement. Elle constitue la quatrième cause de décès des personnes du 3ème âge. Des témoignages de proches, doublés d'images dramatiques de personnes atteintes et complétés par les commentaires d'un neurologue, d'un psycho-gériatre et d'un biochimiste tentent de cerner cet univers dans lequel vivent quelque cent mille personnes en Belgique.
Dès le premier jour de la vie, les cellules du cerveau se détruisent: elles sont les seules à ne pas se régénérer. Le vieillissement peut être normal ou accéléré par des facteurs extérieurs ou pathologiques. La démence sénile est le phénomène le plus fréquent du vieillissement anormal du cerveau. Dans cet épisode, l'accent est mis sur les toutes dernières recherches entreprises, notamment en ce qui concerne la maladie d'Alzheimer. A l'aube du XXIe siècle, il s'agit d'un problème d'autant plus inquiétant qu'on assiste aussi à un vieillissement constant de la population.
L'option psychothérapique est possible dans la clinique des démences. Michèle Grosclaude nous fait part dans cet entretien des principes théorico-cliniques et méthodologiques qui valident cette option.
Rencontre avec une pratique thérapeutique peu connue du grand public, le snoezelen, ou l’art de créer un espace de bien-être à l’atmosphère sécurisante, particulièrement efficace pour entrer en relation avec les personnes atteintes de troubles mentaux.
En guise d’introduction, le documentaire nous met directement en situation : lumière feutrée, musique relaxante, un module se balançant doucement au-dessus d’une dizaine de matelas recouvrant le sol. Nous sommes dans un espace dit snoezelen, propice à la détente. Une zone de confort à l’intérieur de laquelle on se masse, on se caresse, on entre en relation avec l’autre de manière purement sensorielle, on fait appel à sa mémoire corporelle pour élaborer une autre forme de langage.
Comment accompagner la fin de vie d’une personne vieillissante démente ? Comment retisser des liens avec une personne en profonde dépression ? Comment accompagner avec empathie des êtres d’une extrême faiblesse atteints par de lourds handicaps ?
Ce film d’Idriss Gabel témoigne de rencontres avec ces professionnels qui ont choisi de donner sens à leur travail par une pratique s’articulant autour d’une démarche sensorielle bientraitante : Snoezelen.
40 minutes d’extraits d’une production indépendante ( de 120 minutes à l’origine) réalisée par des soignants dans une unité « d’accueil » pour personnes démentes séniles et arriérées profondes. Véritables cris d’alarme, ces images (très dures, à la limite de l’insoutenable) témoignent du quotidien d’une poignée de soignant(e)s aux prises avec plus de 150 personnes d’un pavillon hospitalier français dans les années 70.