Un portrait singulier des maladies psychiques où l’on relativise la notion du bien vivre, à travers un personnage historique, Churchill, dont la maladie n’a pourtant jamais été vraiment diagnostiquée…
Fascinant voyage à la frontière du réel et de l’imaginaire ! Grace, une fillette de 10 ans, se sert de ses superpouvoirs d’imagination pour trouver son chemin dans le paysage émotionnel de la dépression de sa mère. L’auteure et réalisatrice Wanda Nolan s’est associée à l’animatrice Claire Blanchet pour tisser une histoire profondément émouvante.
« Quand j’étais petit, j’avais les cheveux frisés. Maman m’appelait mon Mouton. Le mouton est un mammifère aux poils frisés. Moi je suis un mammifère et j’ai les poils frisés. Je suis donc un mouton.» Un tableau pour seule fenêtre. Terrées dans le silence, des bribes d’enfance refont surface.
Le protagoniste s’adresse au médecin. Il lui présente des blessures infligées par un père, dont ni l’un, ni l’autre ne connait les raisons. Ou comment un esprit malade disparaît petit à petit.
En sortant de chez soi, elle s’expose aux autres !
Film lauréat du Prix Arts et Convergences 2016
L'INNOCENCE INTERDITE Court métrage (11 min)
Réalisateur :
Maezelle Guy Pays :
Belgique
- 1994
Awards :
- Finalist Award au 28ème Houston World Film Festival (U.S.A.)
- Jury's Citation Award au 15ème Black Maria Int. Film Festival (U.S.A.)
- Fuji Photography Award au 20ème Flanders Int. Film Festival (Belgique)
- Sélection Officielle au 48ème Festival Int. Du Film De Locarno (Suisse)
- Sélection Officielle au 20ème Atlanta Int. Film Festival (U.S.A.)
Toutes les nuits, Paul, un jeune homme de 30 ans, se réveille de cauchemars dont il ne garde pas le moindre souvenir mais qui le plongent dans une angoisse indescriptible. Un jour, au cours d’une séance de psychanalyse, Paul prend conscience de l’origine de ses troubles en replongeant dans l’atmosphère pesante de sa petite enfance. Un voyage cathartique qui lui ouvrira le chemin d’une future libération.
Julie Varda est hospitalisée. Tout bascule un jour où elle assiste à une scène de baby-foot avec son ami Étienne. Un film sur la maladie mentale, réalisé au sein d’un service de psychiatrie, avec une comédienne, des patients et des soignants.
PSYCHOPHOBIA Court métrage (05'19 min)
Réalisateur :
N. Borowski Pays :
France
- 2016
Grand Prix au Prix Arts et Convergences 2016
Sur la place Henri Moissan à Evry, une femme et un homme partagent un panier de fruits. Mais la femme doit se sentir bien seule : la tête de l’homme a disparu. Intriguée par cette étrange statue, je me lance à la recherche de la tête et tente de reconstruire l’histoire de ces deux personnages.
Dans son cabinet le Dr Semyc (interpreté par Michel Cymes) recoit un couple dont le mari est atteint d'une maladie très (trop) répandue. Face à l'inquiétude du malade, le médecin doit annoncer le diagnostic avec tact et diplomatie. Pas facile....
Jacqueline n’a plus toute sa tête mais, comme tous les étés, elle est bien décidée à prendre le train et aller voir la mer. Seulement, cette année, elle est sans cesse suivie par une femme qui se prend pour sa fille, et son voyage prend des allures inattendues et fantasmagoriques. Avec tendresse et poésie, Franck Dion nous place du côté de cette dame âgée, atteinte d’une démence dégénérative et nous fait entrer dans son esprit désorienté qui pourrait la mettre en danger.
"Je sentais le désir absolu de faire ce truc pour ne pas trop sombrer" : "ce truc", un film conçu et dirigé par un homme dans sa chambre d’hôpital. Des murs blancs pour horizon, des tuyaux verts qui le lient à la vie, lui cloué dans ses draps, soumis à ce monde médical hiérarchisé. Le silence engendre le vide mais aussi les pensées, les images. La voix féminine transmet les mots qu’il ne peut prononcer. L’œil de la pendule est cerclé de rouge : violence du désir.