Décembre 2010 : la révolution éclate en Tunisie, le pays de mon père. Les cris de fureur du peuple tunisien rejoignent d’une étrange manière l’agitation intérieure qui grandit en moi depuis quelques semaines. Traversant au même moment un épisode maniaco-dépressif d’une grande intensité, je suis diagnostiquée bipolaire et entre en clinique psychiatrique. Au sortir de cette longue dépression, je n’ai presque aucun souvenir de ce moment de vie. Me restent des dizaines d’heures de rushes, des centaines de photos, deux carnets remplis d’écrits, de collages, de dessins, précieuses traces palliant à mon amnésie. Plus de quatre ans après, ces quelques mois de ma vie restent encore inaccessibles à ma mémoire. Le projet de ce film : la reconstituer et tenter de montrer la réalité de cette maladie.
L'émission se situe dans le cadre de la grande mobilisation contre le cancer, qui associe la télévision, la radio et la presse dans la récolte de fonds en faveur de la recherche contre le cancer. Le thème central du débat est la leucémie et plus particulièrement l'enfant face à la maladie et à la mort. Sont réunis sur le plateau des parents, des infirmières et des psychologues qui apportent leurs témoignages d'une manière très sobre et souvent émouvante. Le débat est émaillé de courts reportages qui retracent la difficile expérience de la maladie et des soins vécus par un petit garçon de trois ans et demi, atteint de leucémie depuis un an. Les problèmes posés aux familles et à l'enfant face à la maladie et la mort sont multiples et complexes car, aux bouleversements qu'apportent l'hospitalisation et les soins parfois douloureux, s'ajoutent les sentiments d'injustice, de désespoir, de culpabilité et d'amour. Les parents sont démunis devant le rôle nouveau qu'ils ont à assumer: l'équipe médicale est là pour aider parents et enfants à vivre au quotidien cette difficile période.
Psychiatrie, folie, maladie mentale, des mots qui font peur et que l'on préfère réserver aux autres. Des mots qui impliquent ou qui impliquaient souvent enfermement, asile. Beaucoup de choses ont évolué ces trente dernières années (anti-psychiatrie, neuroleptiques, réflexion psychanalytique...) pour qu'on puisse dire qu'il existe aujourd'hui de réelles alternatives à l'hospitalisation psychiatrique. L' émission propose de redéfinir la psychiatrie au départ de documents d'archives (1962, 1971, 1990, 1991) qui sont commentés par un psychiatre et un psychanalyste. Ces derniers insistent sur l'importance de rétablir la communication là où il n'y en a plus quand la personne est en souffrance et qu'elle ne peut plus trouver de soutien dans son environnement social. Leur but est de montrer que tout un chacun peut éprouver à un moment de sa vie des problèmes existentiels qui n'impliquent pas pour autant la folie et que des lieux existent où l'on peut trouver une aide (centre de santé mentale, placement familial, psychothérapie, ...).
Quand un ado "disjoncte", la famille, les profs, le médecin même sont parfois complètement désorientés. Et en cas d'hospitalisation, les services de psychiatrie "classique" ne sont pas bien adaptés à ce genre de patients turbulents et imprévisibles. Le "Centre thérapeutique pour adolescents", créé sur le site de l'U.C.L. à l'initiative du professeur P. Van Meerbeeck, se veut une alternative innovatrice dans ce domaine. Témoignages et résultats.
Qui soigne-t-on, que soigne-t-on, comment ça soigne ? Comment communique-t-on avec des enfants qui ne parlent pas ou peu, qui semblent indifférents à la relation humaine quelle qu'elle soit ? Comment l’enfant autiste peut-il sortir de sa bulle ? Comment les parents vivent-ils la souffrance de leur enfant et la thérapie au long cours dont il bénéficie ? Dans un hôpital de jour d’un secteur de pédopsychiatrie, nous avons filmé librement les enfants et leurs soignants dans leurs activités thérapeutiques et éducatives, ainsi que des parents. http://lesenfantsdelaroseverte.lecarnetrouge.fr/index.html
Consciente de la souffrance psychique qui a récemment envahi sa vie, Christine, professeure de philosophie, choisit de se faire hospitaliser. Elle découvre alors un nouvel environnement et fait la rencontre de Laure et Princesse Titou, deux consœurs de cheminement thérapeutique. Pour elles, une seule certitude : il n’y a pas de patients dans cet hôpital, juste des impatients.
Réalisé dans le service de réanimation pédiatrique du CHU de Dijon, ce documentaire présente la manière dont cette unité de haute technologie se mobilise pour assurer en même temps les soins d'urgence et le développement psychique des nourrissons qui y séjournent. Souvent grands prématurés malades, ceux-ci resteront hospitalisés de quelques jours à quelques mois, loin de leurs parents. Aussi l'équipe soignante s'efforce-t-elle de préserver pendant le séjour le lien parents-enfants, afin de faciliter le retour à la maison. Une équipe de tournage a vécu un mois aux cotés des soignants, des enfants et des parents, partageant au quotidien leurs espoirs, leurs angoisses et parfois leurs deuils.
L'hospitalisation mère-enfant en psychiatrie commence à se développer en France, souvent à l'initiative des intersecteurs de psychiatrie infantile. Il s'agit d'une approche nouvelle des difficultés relationnelles parents-enfants dans un double objectif de santé publique : 1 - faciliter l'accès aux soins à des mères en souffrance psychique (psychose, dépression ...) sans obligatoirement couper les liens avec l'enfant 2 - élaborer dans la sérénité, en dehors de l'urgence, un projet à long terme pour l'enfant et ses parents en fonction des difficultés familiales repérées. Ces unités de soins, encore expérimentales en France semblent être particulièrement opérantes pour la prévention des troubles du développement, les troubles de l'attachement et de la maltraitance infantile. L'Intersecteur de psychiatrie infantile du CH de BRUMATH (67170) a ouvert en 1986 une unité de jour mère-enfant en articulation avec tous les partenaires extérieurs (maternité, pédiatrie, PMI, ASE, psychiatrie générale ...).
Julie Varda est hospitalisée. Tout bascule un jour où elle assiste à une scène de baby-foot avec son ami Étienne. Un film sur la maladie mentale, réalisé au sein d’un service de psychiatrie, avec une comédienne, des patients et des soignants.