La collection "Un film pour en parler" a pour objectif d'aider les 13-19 ans à verbaliser autour des difficultés de l'adolescence. Chaque document est illustré par une courte fiction écrite et réalisée avec des jeunes. Les thèmes traités ont été choisis à partir d'expériences vécues. Chaque cassette est accompagnée d'un livret qui propose des thèmes de débats pour le milieu scolaire ou associatif. Dix jeunes suicidaires de 18 à 25 ans, en séjour au centre Jean Abadie (région de Bordeaux), s'expriment sur leurs difficultés et leur envie d'en finir avec la vie. Leurs témoignages sont commentés par un médecin du Centre et rassemblés en trois thèmes: la souffrance qui a précédé la tentative de suicide, l'acte lui-même et les réactions à adopter face à l'envie de mourir. Un outil de formation sur la prévention du suicide qui s'adresse plus particulièrement aux adultes. Note: Voir également le document "C'est dur de trouver les mots" qui s'adresse plus spécifiquement aux jeunes. Un livret accompagne ces titres.
Quand un ado "disjoncte", la famille, les profs, le médecin même sont parfois complètement désorientés. Et en cas d'hospitalisation, les services de psychiatrie "classique" ne sont pas bien adaptés à ce genre de patients turbulents et imprévisibles. Le "Centre thérapeutique pour adolescents", créé sur le site de l'U.C.L. à l'initiative du professeur P. Van Meerbeeck, se veut une alternative innovatrice dans ce domaine. Témoignages et résultats.
Une tentative inédite de gérer la toxicomanie au quotidien: une expérience menée à Liège dans un lieu d'accueil et de premiers soins pour les toxicomanes. L'équipe pluridisciplinaire de "Start" (médecin, éducateur, assistant social,...) situe son intervention à la frontière entre soins médicaux et volonté d'encadrement. Un reportage basé sur les témoignages de toxicomanes qui racontent leur descente aux enfers et leur galère quotidienne.
C'est une comédie qui a pour cadre un foyer de vie pour handicapés moteurs adultes près de Toulon...et la N7. Il a pour héros, d'une part, René, myopathe de cinquante ans au caractère irrascible et rebelle, unanimement détesté et d'autre part, Julie, éducatrice spécialisée débutante, à qui on s'est empressé de confier la responsabilité de cet insoumis. Les provocations de René ne résistent pas à la candeur et à la droiture de Julie. Lui qui ne s'est jamais confié, lui avoue qu'il veur faire l'amour avce une femme avant qu'il ne soit trop tard...
PAULINE ET PAULETTE Fiction (1h18)
Réalisateur :
Lieven DEBRAUWER Pays :
Belgique
- 2001
Prix du Public à la Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 2001
Marthe et sa soeur Pauline vivent ensemble dans leur fermette de Lochristi en Flandres. Pauline a 66 ans et adore le tapis de fleurs qui entoure leur maison. Sa soeur Paulette tient une boutique de confection et est handicapée mentale. Lorsque Marthe vient à mourir, son testament contrecarre le projet de Paulette et de Céline, la cadette, qui veulent placer Pauline en institution. En effet, Marthe a fait d'elle sa légataire universelle, à moins qu'une des deux autres soeurs ne la prenne sous sa garde. Mais Paulette trouve que sa soeur est une charge trop lourde à porter, et Céline, qui vit en appartement à Bruxelles, ne sait comment faire accepter sa soeur handicapée à son compagnon. Pour son premier long métrage, Lieven Debrauwer a choisi le portrait d'une "petite fille de 66 ans" et d'un petit village du coeur de la Flandres. Une tendresse sans condescendance, la revendication d'une identité régionale forte et une interprétation juste et fraîche font de ce film une oeuvre réussie et généreuse.
Claire a trente-deux ans et est persuadée d'être atteinte de la maladie d'Alzheimer, plutôt rare à son âge. Sa mère en est morte et Claire perd ses repères, oublie de plus en plus de choses. Malgré le scepticisme de son entourage, elle se rend dans un centre spécialisé pour les troubles de la mémoire et va apprendre à mettre des mots sur ses difficultés. Elle va aussi rencontrer Philippe qui a tout oublié après un accident qui a coûté la vie à sa femme et son enfant... Zabou réalise son premier film et réussit une fiction très documentée sur un sujet difficile et une belle histoire d'amour. Bernard Campan se révèle dans un registre inhabituel, Isabelle Carré est lumineuse.