Benny a 14 ans, une adolescence bourgeoise et un vide affectif noyé dans la vidéo. Petit à petit, les images dont il se gave occultent son sens du réel et des valeurs, et il bascule vers l'horrible et le massacre.
Cris, larmes de joie et femmes en blanc: une caméra a suivi le quotidien de la plus grande maternité d'Allemagne. A Berlin, l'immense Centre Hospitalier "Virchow de la Charité" abrite la plus grande maternité d'Allemagne. En moyenne, 12 enfants y viennent au monde chaque jour: près de 4000 naissances par an! Des équipes de médecins, de sages-femmes, d'infirmières et de puéricultrices se relaient 24h sur 24.
"You can create racism. And, as with anything, if you can create it, you can destroy it" (Jane Elliott). En 1968 à Riceville, petite ville blanche de mille habitants, l'institutrice Jane Elliott tente de faire comprendre le sens de la mort de Martin Luther King à ses élèves en créant un jeu de rôles où les enfants aux yeux bleus auraient à subir une discrimination systématique de la part des enfants aux yeux bruns. Malgré les menaces et les intimidations tant physiques que psychiques, Jane Elliott continua jusqu'en 1984 à animer de semblables animations à destination d'enfants et d'adolescents. Le présent document montre l'adaptation du jeu de rôle à un public d'adultes: une quarantaine d'enseignants, policiers, employés ou travailleurs sociaux de Kansas City. Au bout de deux heures et demi de jugements arbitraires (explications pseudo-scientifiques de leur infériorité, tests biaisés de leur quotient intellectuel... ), même les plus assurés et les plus solides parmi les participants se mettent à chanceler, à sombrer dans le doute, à ne plus pouvoir répondre aux requêtes les plus simples.
Après neuf ans de détention psychiatrique pour viol, Theo est libre. Sa peur des femmes, indissociable de son désir insatisfait, fait de son quotidien un véritable enfer. A vingt-sept ans, Nettie est enfin parvenue à se détacher de son père qui la maltraite psychologiquement depuis sa plus tendre enfance. Theo et Nettie font connaissance et s'éprennent l'un de l'autre. Un voyage commence qui les confrontera à leur libre arbitre.
Une chronique dure sur la tentative de réinsertion d'un ancien détenu psychiatrique, magistralement interprété par Jürgen Vogel. Au-delà de la forme très maîtrisée, le film est saisissant par la complexité du récit, où alterne le monstrueux et l'humain, sans aucun raccourci psycho-explicatif. Obsédant et convaincant, il dépeint l'amour entre deux êtres en proie à la terreur, la culpabilité et la solitude. Un film réussit pour un sujet fort.
Bonus: La note d'intention. - Les récompenses. - Galerie photo. - Filmographies.
Septuagénaires paisibles vivant non loin de Hambourg, Gretel et Malte ont vécu les années soixante de manière très engagée – au point d’être fichés et surveillés par les autorités suisses, à l’époque où Malte enseignait à l’université. Couple indépendant, ils s’autorisaient par ailleurs ouvertement des aventures extra-conjugales tout en menant une vie de famille ordinaire et unie, forte de trois enfants ! Jusqu’au jour où, le soir du réveillon de Noël, Gretel sert en guise de repas une simple soupe et oublie les cadeaux… David, le benjamin, décide alors de faire un film pour faire durer les souvenirs le plus longtemps possible…
"Depuis sa chaise roulante, Stephen Dwoskin enquête sur l'essence de la douleur. A partir d'expériences individuelles, il élabore sa recherche et questionne à son tour son propre rapport à la douleur, celle de l'esprit, du coeur, de l'âme et du corps. Un film au ton humble et bouleversant en quête de compréhension de la condition humaine, complexe et fragile. Auteur d'une trentaine de films expérimentaux d'inspiration autobiographique, Dwoskin voit en la douleur une des expériences fondatrices de l'humain" (www.renardfilms.org).
Jerry vit à Milton, petite ville américaine bien tranquille où il travaille dans une usine de baignoires. Célibataire, il n'est pas solitaire pour autant dans la mesure où il s'entend très bien avec son chat, M. Moustache, et son chien, Bosco. Jerry voit régulièrement sa psy, aussi charmante que compréhensive, à qui il révèle un jour qu'il apprécie de plus en plus Fiona, la délicieuse Anglaise qui travaille à la comptabilité de l'usine. Bref, tout se passe bien dans sa vie plutôt ordinaire - du moins tant qu'il n'oublie pas de prendre ses médicaments...
Marjane Satrapi change une fois de plus de style avec ce thriller drolatique sur la schizophrénie. Même s'il manque un peu de profondeur, cet exercice de style, quelque part entre Burton et Hitchock, est assez réjouissant.