À la fin des années 1970 à Boston, Maggie Stuart doit gérer les excès maniaco-dépressifs de son mari Cameron, homme touchant, créatif et chaleureux mais qui refuse de se traiter correctement pour pallier les excès de sa maladie et ne peut s'insérer dans la société et le monde professionnel. La famille vit dans un certain dénuement qui pousse Maggie à reprendre des études en MBA à l'université Columbia afin de tenter de trouver, à terme, un travail bien rémunéré pour subvenir aux besoins de ses deux filles et surtout à leurs études. Faisant les allers-retours entre Big Apple et la City of Higher Learning, Maggie doit confier, malgré ses réticences, la garde de ses filles à leur père durant les jours de la semaine, ce qui ne va pas sans poser des problèmes d'organisation, de contrôle du quotidien et le regard des voisins sur leur famille peu ordinaire, mais tellement vivante.
Comment libérer la parole de l’entourage des personnes alcooliques, et comment les aider. Au travers de groupes de paroles pour adolescents et adultes, la réalisatrice Kristell Menez mène son travail d’écoute et de compréhension.
A Geel, près d’Anvers, sur 34000 habitants, il y a 550 "fous du village". C’est qu’une tradition séculaire veut que les paysans accueillent au sein de leur famille des patients psychiatriques. Ceux-ci n’y sont pas en vacances, mais en deviennent membres à part entière et participent à la vie de leur famille adoptive. Parfois durant des dizaines d’années. Arnout Hauben a suivi quatre de ces familles pendant quatre saisons, et filme "la vie comme elle va", sans pathos ni rebondissement spectaculaire : Robke et Eddie, les colombophiles (aussi nombreux dans cette région que dans le Hainaut des "Convoyeurs attendent), Léon, virtuose de la scie à bois, Klara, qui aime les escapades à la mer, et dont les parrains ne peuvent plus se passer. Geel est un documentaire produit pour la télé flamande, d’excellente facture, qui - pour une fois - prend la temps de nous raconter les petites choses de la vie, parfois amusantes, parfois un peu tristes, jour après jours, dans ce petit village finalement unique au monde.