L'anorexie mentale chez le garçon, bien que relativement rare, est souvent mal connue ou mal reconnue. Jean Chambry nous donne dans cet entretien des clés pour mieux repérer les symptômes qui ne sont pas les mêmes que ceux des filles. La maîtrise de l'image du corps au regard des idéaux de la société est plus affichée que l'amaigrissement. Les conséquences somatiques sont cependant les mêmes que celles des filles. Il précisera sur le plan psychopathologique que les fragilités narcissiques et identitaires sont prévalentes. Il définira enfin les axes thérapeutiques qui doivent s'appuyer sur une approche multifocale associant le médecin somaticien et la famille.
Projet porté avec passion par deux jeunes de la région de Grenoble, ce documentaire a été réalisé grâce à une campagne de financement participatif. Il ne répond à aucune demande extérieure; seule motivation, l’envie des réalisateurs de créer une base de réflexion vis-à-vis des différents troubles psychiques qui peuvent altérer la vie d’un individu et de ses proches.
L'approche et le traitement de la toxicomanie requièrent des modalités d'intervention spécifiques. La prise en charge des toxicomanes est particulièrement complexe tant pour le milieu familial que pour les équipes thérapeutiques. Pour mieux détailler les divers modes de prise en charge existants et les problèmes qui peuvent surgir dans un milieu familial contraint par la présence d'un toxicomane, Agnès Lejeune s'entretient avec Jean-Pierre Jacques, psychanalyste au L.A.M.A., et avec Charles Lejeune, travailleur social à la Trace. L'émission est illustrée par des extraits des reportages suivants : " Dis-moi comment tu t'arrêtes " ; " Faut pas plonger " ; " La neige en tête " ; " L'expérience du projet L.A.M.A. " ; " Préviens-moi si tu m'aimes " et " Les territoires de la défonce ". "
Ce documentaire musico-scientifique retrace la vibrante expérience qu’ont vécue une quinzaine de personnes atteintes de troubles neurodégénératifs de type Alzheimer. Entre 2012 et 2013, grâce à des ateliers de musique et de tango, leur état s’améliore spectaculairement. Au son de la musique, au rythme du tango, ils retrouvent le sourire et la joie du partage. Tout au long de ce documentaire, les propos de grands spécialistes des maladies neurodégénératives, de chercheurs en neurologie, neuropsychologie et psychologie cognitive, d’artistes de plusieurs horizons apportent un éclairage scientifique, médical et humain sur cette métamorphose spectaculaire. Emouvant et vivifiant, « La Mélodie d’Alzheimer » invite à reconsidérer la manière dont notre société envisage la prise en charge des maladies neurodégénératives. Au-delà du simple témoignage, ce documentaire appelle de véritables réponses.
L’adolescence est une période de changements importants. Les relations familiales et interpersonnelles se transforment radicalement et la quête d’autonomie est prédominante ; on parle de processus « ado ». Pour le Dr GERARDIN, pédopsychiatre, il est important de porter un regard positif sur les jeunes, ce qui implique de voir d’abord leurs forces, leur potentiel, les idéaux et les valeurs positives dont ils sont porteurs et d’éviter les étiquettes qui sont des pièges dans lesquels les adolescents risquent d’être pris. C’est avec ce regard que l’équipe du CHU de Rouan a développé une unité de soins pour adolescents qui prend en compte aussi bien les aspects psychiatriques et psychologiques que les aspects somatiques de la demande.
Dans cet entretien, Priscille GERARDIN, décrit le dispositif de soins : les clientèles, les différents lieux d’accueil et les différentes modalités thérapeutiques qui sont toujours en lien avec le processus « ado ». Elle souligne la nécessité de séparation et les besoins d’avoir accès à des espaces qui leur sont propre. Elle aborde le travail essentiel auprès des parents, l’importance du groupe, de la médiation thérapeutique, des liens avec le milieu scolaire et les Maisons des adolescents. Le Dr GERARDIN termine cet entretien en parlant de prévention, de recherche et de perspectives d’avenir.
Dans un pays où la folie est fortement stigmatisée et à peine prise en charge par l'institution hospitalière, chaque étape du voyage rend perceptible l'importance du temps passé à écouter le malade et sa famille. Au fil des rencontres avec Michel Dewez, médecin, psychiatre et psychanalyste belge, des soignants de centres de santé généralistes sont formés à une prise en charge ambulatoire.