Au-delà des autistes prodiges dont on parle souvent dans les médias, on retrouve de nombreux autistes dessinateurs dont les oeuvres nous interpellent. Qu'est-ce qui caractérise leur travail? Qu'est-ce qui les différencie des autres dessinateurs? Reproduisent-ils tout simplement, mais avec talent, ce qu'ils voient ou sont-ils de véritables artistes? Nous avons rencontré trois autistes dessinateurs extrêmement doués: Pierre Godefroy de Valognes en France, Miguel Malo de Montréal et le jeune Jules Guermonprez, âgé d'à peine 11 ans, de Grenoble. Ils nous ont parlé de leur travail : thèmes, inspiration, motivation, technique, devenir de leurs oeuvres... Pour nous aider à mieux comprendre les relations entre l'art, la perception et l'autisme, nous avons demandé au professeur et chercheur Laurent Mottron du Centre d'excellence en troubles envahissants du développement de l'Université de Montréal, de commenter leurs oeuvres et ce qu'ils en disent. Ces autistes dessinateurs ont en effet des particularités perceptives qui leur permettent de transposer très précisément ce qu'ils voient ou imaginent, maîtrisant notamment, très jeunes et avec talent, la perspective. Toutefois, comme le font tous les artistes, ils interprètent et transforment la réalité en développant un style pictural qui leur est propre, combinant formes et couleurs, et ils se servent de leur art pour communiquer et prendre leur place dans la société. Accès : http://cecom.qc.ca/boutique/
Le suicide, responsable de près de 22 % des décès d’adolescents au Québec et de 15 % en France, constitue un enjeu de santé publique. Le réseau universitaire franco-québécois sur les conduites suicidaires à l’adolescence propose notamment une intervention préventive qui, au-delà des facteurs de risque, fait appel aux facteurs de protection. Il s’agit des facteurs qui non seulement protègent du suicide, mais qui permettent aux cliniciens d’intervenir plus efficacement auprès du jeune suicidaire pour prévenir la récidive. Dans ce document vidéo qui pourrait être le premier d’une brève collection, Jean-Jacques Breton et Réal Labelle de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, Priscille Gérardin du CHU de Rouen et Christian Mille du CHU d’Amiens proposent un état de situation sur les conduites suicidaires à l’adolescence et décrivent, avec exemples à l’appui, les principaux facteurs de risque et facteurs de protection du suicide. Ils insistent tous sur l’importance de la prévention et suggèrent quelques pistes d’action. Des extraits bouleversants de témoignages provenant de jeunes qui fréquentent le Centre de jour du CHU d’Amiens ponctuent les propos des intervenants. Accès : http://cecom.qc.ca/boutique/
Le thème de la loyauté a été introduit dans le champ des thérapies familiales par Ivan Boszormenyi-Nagy, psychiatre américain considéré comme l’un des pionniers de la thérapie familiale et créateur de la thérapie contextuelle.
Catherine Ducommun-Nagy apporte ici sa contribution au thème des loyautés en montrant que la loyauté familiale peut être une source de résilience et d’autonomie pour autant que nous comprenions la nature de l’éthique relationnelle telle qu’elle est définie par les thérapeutes contextuels et que nous comprenions également la nature paradoxale de l’autonomie.
Catherine Ducommun-Nagy est psychiatre et professeur à l’Université de Philadelphie. Elle a publié aux Éditions Lattès Ces loyautés qui nous libèrent.
Réunis à Montréal à l’occasion d’un colloque organisé par le GESH, Catherine Ducommun Nagy, Serge Tisseron et Eric Trappeniers nous livrent leurs réflexions sur les thèmes de la honte et de la loyauté et posent certains repères pour mieux comprendre ces deux sujets omniprésents mais rarement abordés en intervention et en psychothérapie.
Catherine Ducommun Nagy est psychiatre et auteur de "ces loyautés qui nous libèrent". Serge Tisseron est psychiatre et auteur de "la honte : psychanalyse d’un lien social". Eric Trappeniers est psychologue et auteur de "Cause toujours ! A quoi on obéit quand on désobéit"