C’est l’histoire sans faim d’une femme et de sa (dé)connexion avec le monde. D’un sentiment familier et indéfinissable dans lequel il est plaisant de se laisser absorber.
"Duel en 2 voix" raconte le combat quotidien de trois femmes, trois générations aux prises avec les troubles du comportement alimentaire. Entre la voix du contrôle et celle du non contrôle, l'anorexique-boulimique doit composer et négocier chacun de ses actes. Souffrances et solitude sont au plat du jour. Comme quoi, le problème se situe bien au delà du corps et de l'image corporelle.
L'anorexie-boulimie, maladie complexe qui part de l'intérieur, est un combat quotidien entre le désir du contrôle absolu du corps et le désir de vivre. Un combat sournois qui se vit dans la solitude et la détresse, ignoré de tous. Entre la voix qui hurle "mange pas!" et celle qui supplie, "aime-moi!", Joanny, Catherine et Annick nous parlent de cet équilibre tant recherché et des pièges qui se trouvent sur leur chemin. Mais au-delà des voix qui se répondent en duel chaque jour, il arrive parfois qu'on commence à prendre conscience de la vie qui nous entoure. Ce jour-là, la maladie occupe moins de place.
Note: Le film a reçu la Mention spéciale du jury, Festival international du film de santé de Liège, ImagéSanté 2006, et le Golden Sheaf Award, catégorie Documentary Science/Medecine, Festival du court-métrage de Yorkton, 2006.
Comment tenir le coup suite à l'annonce du handicap de son enfant?
Cette nouvelle est comme un raz de marée, quelque chose qui vous fait vous vider de votre sang. Tout ce qu'on a rêvé éclate face à ce drame qui s'empare de votre vie. Et puis, très vite, c'est autre chose qui prend le relais.
"Pour rester vivante, j'ai filmé au quotidien ce que je vivais avec mon fils et je suis partie en tournée avec une troupe de danseuses quelques jours par mois pendant deux ans. Si je voulais aider mon petit, je devais aussi penser à moi". C'est d'abord aux parents que les hôtesses de l'air conseillent de placer le masque à oxygène en cas de dépressurisation, et puis sur leurs enfants.
Ce documentaire est le point de vue subjectif de la réalisatrice touchée de plein de fouet par les difficultés de son enfant et son "bricolage de vie" pour tenir le choc. Oscillant entre vie de famille et tournées, les images montrent le clivage mis en place par la mère pour ne pas être entièrement happée par le handicap de son fils et rendre leur quotidien le plus heureux possible.
Pour faire entendre sa voix, Sarah Moon Howe utilise un langage très personnel à partir d'éléments explosés mêlant archives familiales, images du quotidien, scènes oniriques, vidéos médicales (caméra reliée à un électro-ancéphalogramme), images super 8 illustrant les rêves et les angoisses, raccourcis symboliques en animation, reportages réalisés lors de la tournée "Nightshade", et bande sonore de Ad Cominotto et Daan qui viennent universaliser un sujet encore tabou. Compléments DVD: "Ne dites pas à ma mère" (28') - "Derrière le masque" (20') - "Interview de Simone Sausse, psychanalyste" (23').
Un groupe de femmes d'origines africaine et maghrébine, vivant en France, font un bilan de leurs vies. Elles rendent compte de la tradition et des règles sociales qui les ont construites et auxquelles elles se sont soumises. Elles évoquent leur vie quotidienne, leurs relations avec leur conjoint, les enfants, la famille, la société... La discussion s'anime autour des sujets du mariage arrangé, de la virginité, de la sexualité mais aussi de la coutume de l'excision. En miroir, une jeune Algérienne et une jeune Malienne aspirent à être d'autres femmes que celles attendues par leurs familles. Elles expriment la douleur qui les accompagne dans leur choix, leur détermination, leur révolte... A travers ces regards de femmes, la réalisatrice fait sienne la fameuse phrase de Simone de Beauvoir : "On ne naît pas femme, on le devient".
Reportage à l’institut psychiatrique pour femmes de Lovenjoel à Louvain, avec comme guides trois psychiatres qui y travaillent mais n’ont pas toujours de certitudeou de réponse définitive à donner. Une introduction à l’univers asilaire, universprofondément troublant, qui pose une série de questions ne concernant pas seulement les malades...
Le film est le fruit d'une rencontre entre la cinéaste et Mimi Chiola, personnalité romanesque, forte et émouvante, qui aime raconter des histoires. De Nice où Mimi a grandi et où elle a assumé son homosexualité malgré son éducation catholique, jusqu'à la montagne où elle s'est installée plus tard avec une femme, l'histoire s'incarne dans le rapport entre le corps de Mimi et les lieux qu'elle parcourt avec Claire Simon. Mimi se souvient ici ou là, des scènes qu'elle a vécues, et sa promenade dessine le roman de sa vie: ordinaire et extraordinaire...
En 1977, les journaux intimes et les lettres d'une mystérieuse femme russe, Sabina Spielrein, furent découverts dans la cave de l'ancien Institut de psychologie de Genève. On trouve entre autres une riche correspondance avec deux des pionniers de la psychanalyse, Sigmund Freud et Carl Gustav Jung, dont elle fut la patiente, l'amie et l'amante, avant de devenir elle-même psychanalyste. Ces documents témoignent d'une quête permanente des mystère de l'âme humaine.
Mêlant archives, documents et reconstitutions, ce film retrace le parcours hors norme de cette femme, son importante contribution à la psychanalyse, et, au-delà de son parcours académique, le rôle qu'elle a joué dans les relations entre Freud et Jung.
Note: Le film a reçu le Prix Fipresci 2003 de la Critique internationale.
Bonus DVD: La vie de Sabina Spielrein - Symboles et influences - Entretien avec Menicha Spielrein - Entretien avec Margarita Khatyaturyants - Entretien avec Vladimir Ovtcharenko - Témoignage de la réalisatrice, Elisabeth Márton.
Jazz est une vieille femme afro-américaine. Elle vit seule dans une maison récupérée sans eau, ni électricité. Comme bon nombre de femmes afro-américaine, elle vit dans la misère, avec pour seule maison un logement insalubre. Dj Holiday est le double de Jazz, son personnage de scène. C’est elle qui chante depuis toujours, qui monte tous les jeudis soirs sur la scène du Berts, où sa voix brisée rayonne, entourée des meilleurs musiciens de jazz de la ville. Le documentaire est un portrait de cette femme, qui nous émeut jusqu’aux larmes. Au travers de son regard, on perçoit les épreuves qu’elle a pu traverser tout au long de sa vie, et qui ont fait d’elle la femme qu’elle est : une femme à la fois forte et généreuse. A travers ce portrait, le réalisateur Arno Bitschy évoque la face sombre du rêve américain, ses millions d’âmes errantes, délaissées.
Un jour, Julie a entendu des voix qui la menaçaient. Des médecins lui ont fait des électrochocs, des marabouts ont tenté de l’exorciser, elle a avalé plein de médicaments, bu tout un tas de potions, passé des jours à l’hôpital et de longues heures enfermée chez elle à tenter d’oublier le passé et d’imaginer l’avenir. Administrativement parlant, elle est depuis sa première hospitalisation une handicapée mentale à 80%. À mes yeux, elle est une amie précieuse, une âme sensible, une résistante qui a décidé qu’elle ne ferait pas "une carrière de victime". Depuis cinq ans, je la filme. Ensemble, nous plongeons dans son passé et nous y découvrons l’histoire d’une héroïne.
Pour la première fois en France, une équipe a pu tourner sans contrainte pendant six mois dans un établissement pénitentiaire de femmes. Elles se retrouvent en prison, mais leur vécu, leur paroles ne sont pas les mêmes. Elles nous le racontent , elles nous le montrent, avec tristesse, avec colère, avec humour... Des femmes qui bouleversent, émeuvent, questionnent ou irritent par l'intensité de leur présence. Elles sont inquiètes de ce que leur réserve l'avenir. A chaque nouvelle incarcération, elles savent que la prison va les casser un peu plus et que leur réinsertion se fait plus illusoire. Du fond de leur cellule, elles osent des questions qui nous concernent tous.
Ce document vidéo est un outil de sensibilisation et de dépistage de la violence conjugale qui survient au moment de la grossesse. S'adressant à tout intervenant œuvrant en périnatalité, le document présente des témoignages émouvants de femmes qui ont vécu de la violence alors qu'elles étaient enceintes et qui ont réussi à briser le silence pour enfin s'en sortir. Des commentaires d'intervenants qui ont réfléchi sur le sujet ponctuent le document. Comment aborder la question ? Comment recevoir les confidences ? Comment entamer un processus d'aide ? A qui adresser ces femmes ? Ces questions et bien d'autres sont soulevées de même que la nécessité de sensibiliser l'ensemble de la population. Note : Ce document fait partie de la série " VIOLENCE CONJUGALE ; PREVENTION, DEPISTAGE ET INTERVENTION " avec " De l'amour à la violence : trois femmes parlent " et "violences conjugales : les enfants témoins ".
Magazine complet traitant des sujets de santé les plus divers dans un objectif de prévention et d'information, avec reportages, témoignages et débats à l'appui. De grands médecins et personnalités scientifiques participent à cette plongée au coeur de la médecine.
FLEURY MEROGIS est la plus grande prison de femmes d'Europe. Ce long métrage documentaire trace les portraits de sept femmes incarcérées, puis leur quête de vie et de liberté à leur sortie de prison, comme leurs problèmes de réinsertion. Identité et paroles...
L'alcoolisme au féminin demeure nettement plus stigmatisé que celui des hommes. Pour lever ce tabou, cinq femmes qui s'en sont sorties, témoignent et s'invitent discrètement dans le cabinet de Fatma Bouvet, psychiatre et addictologue qui a ouvert une consultation d'alcoologie réservée aux femmes.
Tout le monde a toujours aimé Jeanne. Aujourd’hui, elle se déteste. Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l’appartement de sa mère disparue un an auparavant. À l’aéroport elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée fantasque et quelque peu envahissant.