Dalva a l'air tout d'une femme, et, pourtant, elle n'a que 12 ans. Elle est sous l'emprise incestueuse de son père, dont elle se croit amoureuse. Elle est brusquement retirée de ce père en pleine soirée. Elle plonge dans l'incompréhension totale et dans la révolte. Elle rencontre un éducateur et une adolescente au sale caractère, grâce à qui la page semble tournée du moment où elle commence à se construire comme une fille de son âge.
En France, quatre millions de personnes sont concernées par l’inceste. Pour briser ce tabou sociétal, Christine Douzain, une psychiatre de La Réunion, a créé un dispositif de sensibilisation inédit qui utilise une pièce de théâtre pour évoquer l’indicible et libérer la parole. En novembre 2020, elle sera jouée pour le grand public, mais aussi dans les lycées et en prison, face à des auteurs d’inceste.
Une île. Karin souffre de troubles mentaux. Elle se persuade que son mal est incurable et s'adonne à l'inceste avec son jeune frère. Elle souffre de plus en plus d'hallucinations et doit être hospitalisée... Un "film de chambre" selon l'expression de Bergman qui refuse le spectaculaire et adopte ici une démarche dépouillée et ascétique. Un huis-clos impressionnant.
Laura, la trentaine, habite seule à la périphérie d'une grande ville. Elle apprend que son père est dans le coma, suite à un grave accident de la route. Elle décide d'aller le voir régulièrement à l'hôpital: l'occasion se présente enfin de régler ses comptes, peut-être même de se venger... Mais la vie est imprévisible et le désir de revanche de Laura va engendrer des retrouvailles troublantes avec sa famille et son passé. Elle en sortira réconciliée, avec elle-même et avec la vie.
Premier long métrage de Philippe de Pierpont qui adapte ici le roman d'Amélie Sarn. Assez fidèle à l'oeuvre originale, ce film fait montre de belles qualités formelles mais oublie par moment de privilégier le passage d'émotions. Belle interprétation d'Erika Sainte.
Trois fictions de courte durée et une séquence d'un spectacle théâtral joué dans une classe pour sensibiliser les enfants aux différents types d'abus sexuels dont ils peuvent être victimes. Les histoires mettent des enfants en scène et évoquent des situations auxquelles ils peuvent s'identifier. Le document suscite le dialogue et la prise de parole de l'enfant. Il favorise chez l'adulte la reconnaissance des signes de détresse de l'enfant. Première partie: 1."Signaux de larmes... signaux d'alarme" -2."J'te crois... j'te crois pas" -3."Je dois dire... non!" - Deuxième partie: "Peau d'âne". Note: Dans le cadre scolaire (primaire deuxième degré) et familial, une vision accompagnée est requise. L'utilisation séquentielle est recommandée.
En Belgique, 5 à 6.000 enfants sont victimes d'agressions sexuelles ou de violence chaque année. Ces sévices compromettent douloureusement le développement psycho-affectif des enfants qui, une fois adultes, reproduisent, dans 80% des cas, le comportement de leurs parents vis-à-vis de leurs propres enfants. Les parents maltraitants et leurs enfants doivent être suivis par des équipes pluridisciplinaires pour protéger l'enfant contre sa famille et pour soigner la souffrance des parents violents, incapables d'aimer. Les équipes soignantes plaident pour une dépénalisation de ces violences et une recherche des ressources positives de la famille. Avec le témoignage poignant d'une femme battue et abusée par son père entre 7 et 18 ans.