Une île. Karin souffre de troubles mentaux. Elle se persuade que son mal est incurable et s'adonne à l'inceste avec son jeune frère. Elle souffre de plus en plus d'hallucinations et doit être hospitalisée... Un "film de chambre" selon l'expression de Bergman qui refuse le spectaculaire et adopte ici une démarche dépouillée et ascétique. Un huis-clos impressionnant.
Cette vidéo présente l'intégration d'un chien dans un hôpital pédopsychiatrique et plus particulièrement dans un groupe d'enfants psychotiques. On y voit l'impact thérapeutique et réactionnel du chien "Bee" dans cette expérience de zoothérapie.
A travers reportages et entretiens, le magazine de la rédaction de France 2 présenté par Françoise Joly et Guilaine Chenu aborde tout ce qui fait l'actualité internationale. Loin du sensationnalisme arbitraire, les grands reporters d'Envoyé spécial scrutent la réalité, décortiquent la situation et rencontrent les protagonistes afin de poser un autre regard et de découvrir une autre vérité. Lierneux, petite bourgade de la province de Liège en Belgique. Ici, depuis plus d'un siècle, c'est l'hôpital psychiatrique qu fait vivre la région. On y soigne notamment des cas très lourds de psychoses: paranoïas, schizophrénies... Et quand les patients sont stabilisés et ne présentent plus de danger ni pour eux ni pour leur entourage, ils partent vivre dans des familles d'accueil, où ils retrouvent des repères et une dignité loin des murs de l'hôpital. Envoyé spécial a suivi trois patients: Jean, Patricia et Philippe dans leur vie de tous les jours, et avons été témoins de petits bonheurs tendres et parfois de heurts, quand ils doivent retourner à l'Institut. Ils se raccrochent à quelques souvenirs: des enfants qu'ils ne voient plus ou si peu, et parlent de leur folie avec une lucidité désarmante. Philippe raconte ces voix qu'il entend et qui lui condamnent de se tuer. Jean évoque ces flammes qu'il voit sortir de terre...
Santé, guérison, maladie... Derrière ces mots se cachent des notions façonnées par les sociétés, les cultures et les époques. L'anthropologie nous apprend à tenir compte de la dimension individuelle et sociale dans tout processus de soin. C'est ce que notre médecine occidentale, soucieuse d'objectivité, a oublié. Quelles pistes explorer pour la rétablir. Que nous apportent les autres cultures dans leur manière de prendre soin et comment s'en inspirer?
Des anthropologues, historiens de la médecine, médecins, spécialistes de la santé abordent, à travers différents points de vue, les questions du soin et des liens qui régissent la relation soignant-soigné. Ce DVD comprend dix-huit films (de durées variables) et est articulé en quatre grands chapitres. En bonus, des fiches explicatives, des bibliographies et des liens vers des sites internet.
Maladie, santé, des notions relatives 1. Soigner, guérir, pas si simple 2. L'hystérie existe-t-elle? 3. La crise de foie, une maladie! 4. Maladie d'Alzheimer ou future renaissance?
Un dialogue impossible? 1. Une maladie, des interprétations multiples 2. Histoire d'une relation manquée 3. Le corps champs de bataille 4. Pièces de rechange
Propositions d'alliance 1. Médecins, anthropologues, des approches complémentaires 2. Médecins, patients, une collaboration nécessaire 3. Les médecines traditionnelles, des savoirs à explorer 4. L'hypnose, l'imaginaire aux commandes
Parcours thérapeutiques 1. La Réunion, la croisée des thérapies 2. Murugmala, le tombeau qui guérit 3. Une église de guérison au Bénin 4. L'abandon à Dieu au Nordeste 5. Le corps dans la médecine ayurvédique 6. Le N'doep, psychothérapie au Sénégal
LA MOINDRE DES CHOSES Documentaire (1h45)
Réalisateur :
Nicolas PHILIBERT Pays :
France
- 1996
Grand Prix du public aux Rencontres Internationale du Cinéma à Paris 1996
Au cours de l'été 1995, fidèles à ce qui est désormais devenu une tradition, pensionnaires et soignants de la clinique psychiatrique de La Borde se rassemblent pour préparer une pièce de théâtre qu'ils joueront le 15 août. Le choix de cette année s'est porté sur l'Opérette de Witold Gombrowicz, une pièce troublante par les résonances particulières qu'elle offre avec l'univers de la folie. Au fil de répétitions, le film retrace les hauts et les bas de cette aventure. Mais au-delà du théâtre, il raconte la vie à La Borde, celle de tous les jours, le temps qui passe, les petits riens, la solitude et la fatigue, et puis aussi les moments de gaieté, les rires, l'humour dont se parent certains pensionnaires. Un film sur la folie ? Certainement pas. Sur la psychiatrie ? Encore moins ! Le théâtre ? Un prétexte... Plutôt qu' un film sur, j'ai fait un film avec et grâce à : avec des fous, et grâce à La Borde. Alors, s'il fallait en définir le sujet, je dirais que c'est un film qui parle de ce qui nous relie à l'autre, de notre capacité-ou incapacité- à lui faire une place. Et finalement, de ce que l'autre, dans son étrangeté "peut nous révéler de nous-mêmes " Nicolas Philibert Biblio : Interview Philibert in dossier de presse
Deux hommes, Marco l'écrivain et Benigno l'infirmier, assistent à un ballet de Pina Bausch mais se croisent sans se parler. Peu après, ils se retrouvent dans la clinique où travaille Benigno, au chevet de deux femmes dans le coma. Une relation forte et mouvementée va se nouer... L'"Almodovar touch", avec ses personnages décalés qui vivent des situations extravagantes comme si elles étaient normales et quotidiennes, avec les parallèles à l'art: musique, ballet, cinéma. Almodovar parle avec notre coeur même si l'esbrouffe picturale de ses oeuvres antérieures semble s'assagir, il sollicite notre intelligence et nous bouleverse.
Dans un centre de soins palliatifs, entre Noël et le nouvel an : un film intimiste sur la vie et la mort, sur le bonheur, la malchance, l'espoir et les désirs...Un long métrage documentaire sur les derniers instants de la vie d'hommes et de femmes atteints du cancer.
Tourné au service des urgences psychiatriques de l'Hôtel-Dieu à Paris, le film suit, par un dispositif rigoureux, les personnages du quotidien dans leurs demandes, leurs drames et leurs souffrances. Le cadre, le plus souvent fixe, et la distance affirmée permettent de saisir la relation patient-psychiatre avec la puissance et la densité du réel.