Quand la dépression ne connait pas la crise… L’avenir parait sombre et sans issue. Nez en moins ou en plus, une vétille, un regard, un geste, une attention et… «ça peut tout changer». Un film improbable et un caméo de fin dont vous serez éton-nez.
Ce film est issu de la rencontre de deux propositions : celle en interne à L’Heure Atelier, Centre d’Expression et de Créativité du SSM La Gerbe, de travailler en 2015 sur la thématique de l’archéologie et celle du Musée Art et marges de réaliser des portraits subjectifs vidéo d’atelier. Esquisser ce qu’il en est de notre atelier s’est alors présenté à nous, artistes participants et animateurs, comme le défi d’aller pister l’origine de la création, celle du monde, de nos idées, de nos outils, de nos démarches, etc. Le froid s’est avéré être un point de départ crucial, celui qui fige, tord, fait souffrir, met au sol mais aussi fait réagir, rebondir, et prendre son envol. De la matière brute et originaire aux technologies numériques se reconstruit chaque jour à L’Heure Atelier l’histoire du monde, de nos souvenirs, des traces que nous en laissons comme autant de promesses d’à venir.
Jessica aura bientôt 18 ans et la maison d’aide à la jeunesse où elle vit ne pourra bientôt plus l’héberger. Une séparation impossible se profile, réactivant les souvenirs pénibles liés à d’autres déchirements non résolus. Comment dire adieu à son adolescence difficile et faire ses premiers pas dans l’âge adulte? Un bilan personnel sous forme d’autoportrait.
«Images de l’amour, amour de l’image», le thème proposé par la Biennale Internationale de Photographie de Liège en 2011 a inspiré ce faux documentaire où chaque participant est à la fois scénariste, vidéaste et acteur.
En février 1999, nous avons présenté au Club Antonin Artaud un défilé de mode dans un esprit fantasque et quelque peu satirique. Ce projet avait engagé 6 mois de travail-recherche pour chacun d'un vêtement fantasque, utilisation de matériaux détournés: nappes de papier, film alimentaire, fil de fer... lectures de comptes-rendus des défilés de grands couturiers, écriture de textes commentant chaque vêtement, apprentissage d'une démarche convoquant les regards... In fine, ce travail avait donné lieu à une représentation qui fut pour chacun des participants un moment de grâce et de fantaisie. Nous avons ensuite eu le désir d’aller plus loin en réalisant une vidéo et en réinventant autour de la représentation. Nous avons rendu compte de ce processus d’élaboration qui permettait un nouveau regard sur l’événement.” Myriam Saduis.
La normalité résiste aux sautes d’humeur. La normalité est un projet inaccessible. La normalité c’est comme manger une choucroute pendant les mois d’hiver. La normalité est décidément multiple. La normalité est une idée, une conception saugrenue de l’homme ou de la société.
Mathilde, fleuriste, veut redynamiser l’image de sa boutique. Pour cela, elle fait appel à David, photographe. Parallèlement, dans la même ville, plusieurs personnages ont eux aussi, leurs occupations et leurs tracas...
A l’occasion des 40 ans de la Gerbe, son Centre d’Expression et de Créativité, L’Heure Atelier a réalisé ce film afin de témoigner de ce que cette institution emblématique d’une psychiatrie alternative à Bruxelles représente toujours pour ceux qui la fréquentent et la créent au jour le jour.