Le court-métrage “ça peut tout changer” est né grâce à la collaboration entre un groupe de patients et de thérapeutes de “L’apprêt”, hôpital de jour psychiatrique du Centre hospitalier Hornu-Frameries (CHHF), le Gsara asbl et le réalisateur Bart Vermeer. Ce film permet à ces personnes en difficulté psychologique de se dépasser et de retrouver petit à petit du sens au quotidien en s’accrochant au projet collectif : faire ensemble du cinéma. Ils ont choisi de témoigner de leur détresse en se servant de la caméra et de s’assumer en tant que personnes fragilisées à un moment de leur vie. Le film raconte, avec poésie et humour, comment Georges, un père de famille maussade, parvient à sortir de la dépression avec l’aide d’un petit nez rouge.
Une journée ordinaire semble s'annoncer dans un lycée de l'Oregon. Tout bascule quand deux étudiants armés jusqu'aux dents ouvrent le feu sur les élèves de l'établissement... "Elephant" évoque avec recul le massacre de Columbine, comme un écho contemplatif au film de Michael Moore. La caméra escorte les étudiants dans cette école progressivement transformée en plate-forme de jeu vidéo épurée à l'extrême. L'esthétique est documentaire et distanciée, d'une simplicité sophistiquée. Van Sant explore sans envisager de solution et laisse exploser à la face de la société américaine, devenue insensible aux questions sociales, une véritable bombe. Palme d'or Cannes 2003.
Interview de Gus Van Sant - Bandes-annonces - Court métrage: "Elephant" (A. Clarke, 1989).